Le Bravo Club Long Beach dans le Peloponnese (Grèce), nouveauté (bien connue) du catalogue été 2018 d'Alpitour © Alpitour France
Après avoir quitté la direction de Transat France en octobre 2016 à la suite de l'acquisition du groupe par TUI, Patrice Caradec tire un premier bilan encourageant de ses nouvelles activités à la tête d'Alpitour France, filiale du numéro 1 du tour-operating en Italie.
"80% de l'objectif de 6000 pax sur notre premier hiver a déjà été atteint à la mi-janvier", se félicite Patrice Caradec, indiquant des bonnes surprises sur le Cap-Vert, Cuba et Zanzibar. Côté déceptions, il cite le Mexique-"trop de concurrence, on ne vend pas au bon prix"- Agadir- "c'est une destination en pleine désintermédiation"-et Nosy Be-"à cause de la météo".
Désormais installé avec une trentaine d'employés à Maisons-Alfort (Val-de-Marne), l'ex-P-DG de Transat ne cache pas ses ambitions : atteindre 27 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2018 (pour sa première année complète d'exploitation), les 55 millions en 2019, et la barre des 100 millions d'euros et des 90 000 clients annuels pour 2022.
Le tout avec un rythme de progression prévoyant 4 nouvelles ouvertures de clubs chaque année.
"80% de l'objectif de 6000 pax sur notre premier hiver a déjà été atteint à la mi-janvier", se félicite Patrice Caradec, indiquant des bonnes surprises sur le Cap-Vert, Cuba et Zanzibar. Côté déceptions, il cite le Mexique-"trop de concurrence, on ne vend pas au bon prix"- Agadir- "c'est une destination en pleine désintermédiation"-et Nosy Be-"à cause de la météo".
Désormais installé avec une trentaine d'employés à Maisons-Alfort (Val-de-Marne), l'ex-P-DG de Transat ne cache pas ses ambitions : atteindre 27 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2018 (pour sa première année complète d'exploitation), les 55 millions en 2019, et la barre des 100 millions d'euros et des 90 000 clients annuels pour 2022.
Le tout avec un rythme de progression prévoyant 4 nouvelles ouvertures de clubs chaque année.
Des produits bien connus des Français, et de l'insolite
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Dans sa collection printemps - été 2018, le nouveau venu sur le très concurrencé marché français des clubs vacances prévoit 12 clubs et compte sur une double stratégie pour se faire connaître et imposer sa patte.
D'abord, miser sur des valeurs sûres. Le tour-opérateur entre ainsi en catalogue des clubs bien connus des "clubbistes" français, dont plusieurs d'entres-eux étaient auparavant détenus par Fram. Parmi les ouvertures : le Bravo Club Dolphin Bay en Crète, le Long Beach dans le Péloponnèse, le Gold Beach de Djerba, ou encore le Marina Sardaigna, idéalement situé en front de mer.
La plupart d'entre-eux (9 sur 12) sont déjà ou devront être estampillés par le nouveau Label "club vacances qualité garantie", dont Alpitour fait partie des membres fondateurs. "4 sont déjà labellisés et 5 sont en cours de labellisation", confie Romaric Bau, directeur marketing.
Deuxième point da la stratégie d'Alpitour France : aller là où les autres ne sont pas.
"Il faut bien sur aller se mesurer aux autres pour exister, mais nous voulons rajouter notre touche d'exotisme et de nouveauté", indique Patrice Caradec. "Nous voulons aller hors des sentiers battus sur des lieux qui ont été délaissés par le marché français". C'est cette volonté qui a poussé les équipes d'Alpitour à s'implanter à Zanzibar ou à Nosy Be dès ses premiers mois.
Le P-DG nous le confie : Alpitour, qui veut ouvrir 5 nouveaux clubs la saison prochaine, ouvrira ainsi prochainement un nouveau club au Mexique...mais à Puerto Vallarta, sur la côté Pacifique, encore très méconnue par les touristes français. L'ouverture vers l'Egypte ou Oman serait également à l'étude.
D'abord, miser sur des valeurs sûres. Le tour-opérateur entre ainsi en catalogue des clubs bien connus des "clubbistes" français, dont plusieurs d'entres-eux étaient auparavant détenus par Fram. Parmi les ouvertures : le Bravo Club Dolphin Bay en Crète, le Long Beach dans le Péloponnèse, le Gold Beach de Djerba, ou encore le Marina Sardaigna, idéalement situé en front de mer.
La plupart d'entre-eux (9 sur 12) sont déjà ou devront être estampillés par le nouveau Label "club vacances qualité garantie", dont Alpitour fait partie des membres fondateurs. "4 sont déjà labellisés et 5 sont en cours de labellisation", confie Romaric Bau, directeur marketing.
Deuxième point da la stratégie d'Alpitour France : aller là où les autres ne sont pas.
"Il faut bien sur aller se mesurer aux autres pour exister, mais nous voulons rajouter notre touche d'exotisme et de nouveauté", indique Patrice Caradec. "Nous voulons aller hors des sentiers battus sur des lieux qui ont été délaissés par le marché français". C'est cette volonté qui a poussé les équipes d'Alpitour à s'implanter à Zanzibar ou à Nosy Be dès ses premiers mois.
Le P-DG nous le confie : Alpitour, qui veut ouvrir 5 nouveaux clubs la saison prochaine, ouvrira ainsi prochainement un nouveau club au Mexique...mais à Puerto Vallarta, sur la côté Pacifique, encore très méconnue par les touristes français. L'ouverture vers l'Egypte ou Oman serait également à l'étude.
La priorité : le référencement Selectour
100% des ventes d'Alpitour sont actuellement effectuées en B2B, avec 2000 agences sous contrat.
30% d'entres-elles ont vendu au moins 1 dossier (avec pour objectif d'atteindre les 50% cet été). "On sait qu'on est accueilli avec entrain", confie le patron d'Alpitour. "Mais à nous maintenant de faire notre boulot et de devenir une valeur sure, via un meilleur taux de pénétration en agences".
Mais si le tour-opérateur est aujourd'hui largement distribué en agences, deux réseaux manquent toutefois encore à l'appel : Selectour et Havas.
"Nous comptons répondre au plus vite aux appels d'offre pour le référencement chez Selectour et Havas", confie Patrice Caradec. Avant de démentir les rumeurs selon lesquelles on lui bloquerait l'accès à ces réseaux.
30% d'entres-elles ont vendu au moins 1 dossier (avec pour objectif d'atteindre les 50% cet été). "On sait qu'on est accueilli avec entrain", confie le patron d'Alpitour. "Mais à nous maintenant de faire notre boulot et de devenir une valeur sure, via un meilleur taux de pénétration en agences".
Mais si le tour-opérateur est aujourd'hui largement distribué en agences, deux réseaux manquent toutefois encore à l'appel : Selectour et Havas.
"Nous comptons répondre au plus vite aux appels d'offre pour le référencement chez Selectour et Havas", confie Patrice Caradec. Avant de démentir les rumeurs selon lesquelles on lui bloquerait l'accès à ces réseaux.