« L’été 2023 sera notre référence » annonce d’emblée Patrice Caradec, le président des Bravo Clubs, dont la marque est peu connue du grand public, malgré un nom en or que beaucoup doivent lui envier.
Avec 30 000 clients et 30 millions d’euros de chiffre d'affaires (soit 11% de plus qu’en 2019), il est clair que 2023 marque le début d’une « remontada » que le récent séisme au Maroc ne contrarie que faiblement.
+70% pour la Tunisie, sud et nord, notamment Djerba, +40% pour les Baléares, +35% pour la Grèce (Crète et Péloponnèse) et 25% pour le Maroc, où effectivement quelques annulations tous les jours sont enregistrées, notamment à Agadir, le seul club du voyagiste avant l’ouverture de Marrakech.
Avec 30 000 clients et 30 millions d’euros de chiffre d'affaires (soit 11% de plus qu’en 2019), il est clair que 2023 marque le début d’une « remontada » que le récent séisme au Maroc ne contrarie que faiblement.
+70% pour la Tunisie, sud et nord, notamment Djerba, +40% pour les Baléares, +35% pour la Grèce (Crète et Péloponnèse) et 25% pour le Maroc, où effectivement quelques annulations tous les jours sont enregistrées, notamment à Agadir, le seul club du voyagiste avant l’ouverture de Marrakech.
Des mois de juillet et août plutôt décevants dans les Bravo Clubs
En revanche, grande déception pour les long-courriers qui enregistrent une baisse de 45% à l’exception de Zanzibar, une destination dont nul ne doute désormais de l’avenir, surtout pas les dirigeants de Bravo.
Autre déception, les mois de juillet et août dont les tarifs de haute saison ne sont pas du goût d’une clientèle en perte de pouvoir d’achat dont les budgets vacances ont été contraints de se déliter.
Une nouveauté ? Pas vraiment. Toutes les périodes de crise ont assisté à une diminution des budgets et à un raccourcissement des durées de séjours qui, de deux semaines se transforment en une dizaine ou douzaine de jours.
Sans compter que l’arrière et l’avant-saison et leurs prix plus doux deviennent ici comme ailleurs des périodes de vacances de plus en plus privilégiées par les clientèles épargnées par les contraintes familiales.
Lire aussi : P. Caradec (Alpitour France) : "Il convient de structurer l’entreprise" pour croître🔑
Autre déception, les mois de juillet et août dont les tarifs de haute saison ne sont pas du goût d’une clientèle en perte de pouvoir d’achat dont les budgets vacances ont été contraints de se déliter.
Une nouveauté ? Pas vraiment. Toutes les périodes de crise ont assisté à une diminution des budgets et à un raccourcissement des durées de séjours qui, de deux semaines se transforment en une dizaine ou douzaine de jours.
Sans compter que l’arrière et l’avant-saison et leurs prix plus doux deviennent ici comme ailleurs des périodes de vacances de plus en plus privilégiées par les clientèles épargnées par les contraintes familiales.
Lire aussi : P. Caradec (Alpitour France) : "Il convient de structurer l’entreprise" pour croître🔑
Les prix de l’aérien et la concurrence : deux maux endémiques
A l’origine de ce bémol, Patrice Caradec incrimine également (à raison), les tarifs de l’aérien qui ont subi des hausses de quelque 25% tandis que les prestations terrestres ont affiché des augmentations de 8 à 10%. Partout. En particulier sur le bassin méditerranéen.
Quant à la concurrence, elle est aussi à remarquer. Dans le monde de plus en plus vibrant des villages-clubs, les Bravo Clubs ne sont pas tout seuls.
L’offre française dominée par les villages du tourisme social qui améliorent régulièrement leur produit, et les offres historiques de pionniers comme le Club Med ou Fram, s’est multipliée au point de se banaliser.
De plus, elle doit faire face à la concurrence des campings étoilés dont la mue est de plus en plus visible et adaptée aux portefeuilles et aux goûts des clientèles françaises et internationales.
Autre concurrent et non des moindres : la croisière dont les tarifs tout compris mettent le luxe à portée de très nombreuses bourses, y compris familiales ! Et cela à l’heure où la sensibilité au prix n’a jamais été aussi élevée !
Quant à la concurrence, elle est aussi à remarquer. Dans le monde de plus en plus vibrant des villages-clubs, les Bravo Clubs ne sont pas tout seuls.
L’offre française dominée par les villages du tourisme social qui améliorent régulièrement leur produit, et les offres historiques de pionniers comme le Club Med ou Fram, s’est multipliée au point de se banaliser.
De plus, elle doit faire face à la concurrence des campings étoilés dont la mue est de plus en plus visible et adaptée aux portefeuilles et aux goûts des clientèles françaises et internationales.
Autre concurrent et non des moindres : la croisière dont les tarifs tout compris mettent le luxe à portée de très nombreuses bourses, y compris familiales ! Et cela à l’heure où la sensibilité au prix n’a jamais été aussi élevée !
Optimisme pour l’année 2024, malgré les voyageurs sans valises
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Pour l’équipe de « Bravo », le constat en matière de prix, est, soit dit en passant, unanime. Oui, les Français comptent à l’euro près leurs dépenses. Plus que les Allemands, les Italiens, les Britanniques.
D’où « ces voyageurs sans valises » qui, pour éviter de payer des suppléments bagages, préfèrent renoncer à leurs tee-shirts favoris pour se contenter de partager une unique valise familiale !
D’où un panier moyen établi à environ 1 000 euros par personne pour une durée moyenne de séjour de 7 à 8 jours.
Pour autant, l’optimisme des « Bravo boys » est au beau fixe et leur donne à penser que l’enseigne atteindra en 2024, 42 millions de CA pour 40 000 clients.
Comment ? La technologie tout d’abord, confiée à Jean-Christophe Plancke, permettra de rendre 100% de l’offre accessible à toutes les agences de tous les réseaux. Rapidement et efficacement.
Sachant que c’est le BtoB que l’enseigne entend privilégier et soigner tout particulièrement, seront aussi mis à la disposition de la distribution des fiches techniques, des newsletters, des vidéos sur les hôtels, une aide informatique personnalisée, une équipe commerciale renforcée, notamment pour les groupes.
« Nous sommes connus et reconnus par la distribution », explique sagement Patrice Caradec pour justifier ses choix.
« Nous avons donc privilégié cette stratégie. D’autant que nous sommes bien conscients que nous n’avons pas encore une grande notoriété auprès du grand public », conclut-il avant de souligner un autre point majeur : la flexibilité du produit qui pourra être adapté à toutes les demandes, tant en termes de durée que d’aérien, aéroports de départ, etc.
D’où « ces voyageurs sans valises » qui, pour éviter de payer des suppléments bagages, préfèrent renoncer à leurs tee-shirts favoris pour se contenter de partager une unique valise familiale !
D’où un panier moyen établi à environ 1 000 euros par personne pour une durée moyenne de séjour de 7 à 8 jours.
Pour autant, l’optimisme des « Bravo boys » est au beau fixe et leur donne à penser que l’enseigne atteindra en 2024, 42 millions de CA pour 40 000 clients.
Comment ? La technologie tout d’abord, confiée à Jean-Christophe Plancke, permettra de rendre 100% de l’offre accessible à toutes les agences de tous les réseaux. Rapidement et efficacement.
Sachant que c’est le BtoB que l’enseigne entend privilégier et soigner tout particulièrement, seront aussi mis à la disposition de la distribution des fiches techniques, des newsletters, des vidéos sur les hôtels, une aide informatique personnalisée, une équipe commerciale renforcée, notamment pour les groupes.
« Nous sommes connus et reconnus par la distribution », explique sagement Patrice Caradec pour justifier ses choix.
« Nous avons donc privilégié cette stratégie. D’autant que nous sommes bien conscients que nous n’avons pas encore une grande notoriété auprès du grand public », conclut-il avant de souligner un autre point majeur : la flexibilité du produit qui pourra être adapté à toutes les demandes, tant en termes de durée que d’aérien, aéroports de départ, etc.
L’arrivée imminente des SeaClubs : luxe et bien-être
Enfin, autre annonce importante : les « Bravo clubs » vont cohabiter avec de nouveaux venus : les SeaClubs.
Hôtels de 4 à 5 étoiles d’environ 200 à 250 chambres dans lesquels une trentaine porteront l’enseigne italo-française, les SeaClubs entendent s’adresser à une clientèle moins familiale, de couples ou de singles en quête de dépaysement, de luxe, mais surtout d’une restauration de qualité et d’activités de bien-être.
Situés à Madagascar, l’île Maurice, le Vietnam… sur des littoraux de rêve, ces clubs devraient constituer un tiers de l’activité du voyagiste l’an prochain et porter à 42 l’offre totale de villages.
Et cela en garantissant aussi une animation de qualité, 100% francophone, d’ores et déjà en cours de recrutement ainsi qu’une conciergerie tout aussi francophone, capable d’aider la clientèle à organiser des activités de découverte, sorties, sports…
Certes, rien de nouveau non plus sous le soleil. Mais, encore faut-il parvenir à faire tenir sur l’édifice concurrentiel des clubs, un nouveau venu capable de tenir les promesses de la marque dans un secteur aussi encombré mais sur l’avenir duquel Patrice Caradec et ses collaborateurs n’ont pas de doutes.
« A condition que les tarifs restent abordables et que l’offre soit mise en marché suffisamment à l’avance, les villages clubs sont d’autant moins menacés qu’ils conviendront toujours à une clientèle familiale avec enfants, petits et même adolescents » adeptes de formules tout compris, de convivialité et d’activités originales…
Dernier point : 100 000 brochures seront toujours disponibles pour les amateurs de papier car attentifs à leurs clients, les Bravo Clubs n’entendent pas disqualifier les réfractaires aux écrans !
Hôtels de 4 à 5 étoiles d’environ 200 à 250 chambres dans lesquels une trentaine porteront l’enseigne italo-française, les SeaClubs entendent s’adresser à une clientèle moins familiale, de couples ou de singles en quête de dépaysement, de luxe, mais surtout d’une restauration de qualité et d’activités de bien-être.
Situés à Madagascar, l’île Maurice, le Vietnam… sur des littoraux de rêve, ces clubs devraient constituer un tiers de l’activité du voyagiste l’an prochain et porter à 42 l’offre totale de villages.
Et cela en garantissant aussi une animation de qualité, 100% francophone, d’ores et déjà en cours de recrutement ainsi qu’une conciergerie tout aussi francophone, capable d’aider la clientèle à organiser des activités de découverte, sorties, sports…
Certes, rien de nouveau non plus sous le soleil. Mais, encore faut-il parvenir à faire tenir sur l’édifice concurrentiel des clubs, un nouveau venu capable de tenir les promesses de la marque dans un secteur aussi encombré mais sur l’avenir duquel Patrice Caradec et ses collaborateurs n’ont pas de doutes.
« A condition que les tarifs restent abordables et que l’offre soit mise en marché suffisamment à l’avance, les villages clubs sont d’autant moins menacés qu’ils conviendront toujours à une clientèle familiale avec enfants, petits et même adolescents » adeptes de formules tout compris, de convivialité et d’activités originales…
Dernier point : 100 000 brochures seront toujours disponibles pour les amateurs de papier car attentifs à leurs clients, les Bravo Clubs n’entendent pas disqualifier les réfractaires aux écrans !