Kévin Girard, le successeur de Maurice Freund, a décidé de travailler avec des producteurs freelance pour relancer son tour-opérateur Point Voyages © Mathias Rosenthal - Fotolia.com
La créativité s’épanouit dans la liberté.
C’est pourquoi Kévin Girard, le successeur de Maurice Freund, a décidé de travailler avec des producteurs freelance pour relancer son tour-opérateur Point Voyages, ex-Point-Afrique.
Trois spécialistes de l’aventure, dont deux anciens de chez Nomade, se sont mis au travail : Olivier Caillaud, dont nous avons souvent parlé dans nos colonnes, Fabrice Oudin, fondateur du Travel Social Club, un site de voyages à la carte, ainsi que Marc Altea, ancien agent d’escale de Point Afrique au Tchad.
C’est pourquoi Kévin Girard, le successeur de Maurice Freund, a décidé de travailler avec des producteurs freelance pour relancer son tour-opérateur Point Voyages, ex-Point-Afrique.
Trois spécialistes de l’aventure, dont deux anciens de chez Nomade, se sont mis au travail : Olivier Caillaud, dont nous avons souvent parlé dans nos colonnes, Fabrice Oudin, fondateur du Travel Social Club, un site de voyages à la carte, ainsi que Marc Altea, ancien agent d’escale de Point Afrique au Tchad.
Des freelance qui ont carte blanche
Tous ont carte blanche pour laisser libre cours à leur imagination.
« Je ne veux pas les étouffer avec des considérations financières ou marketing. Je leur offre les conditions idéales pour créer sans se prendre la tête sur l’aspect commercial », explique Kévin Girard.
Libéré des contingences matérielles, ceux que Kévin Girard n’hésite pas à qualifier de « génies du tourisme » ont désormais le temps de se plonger dans un livre ou de visionner un documentaire pour avoir de nouvelles idées.
« La vie de bureau, la hiérarchie et la compétition parasitent notre efficacité », estime Fabrice Oudin, qui refuse de créer un voyage dans un pays où il n’aurait jamais mis les pieds.
Grâce à son expérience de guide accompagnateur, il assure connaître les attentes des clients, contrairement aux producteurs basés dans les TO.
« Ils ne sont jamais au contact de la clientèle. Certains refusent même de décrocher le téléphone pour leur parler, comme s’ils considéraient cela comme dégradant ».
« Je ne veux pas les étouffer avec des considérations financières ou marketing. Je leur offre les conditions idéales pour créer sans se prendre la tête sur l’aspect commercial », explique Kévin Girard.
Libéré des contingences matérielles, ceux que Kévin Girard n’hésite pas à qualifier de « génies du tourisme » ont désormais le temps de se plonger dans un livre ou de visionner un documentaire pour avoir de nouvelles idées.
« La vie de bureau, la hiérarchie et la compétition parasitent notre efficacité », estime Fabrice Oudin, qui refuse de créer un voyage dans un pays où il n’aurait jamais mis les pieds.
Grâce à son expérience de guide accompagnateur, il assure connaître les attentes des clients, contrairement aux producteurs basés dans les TO.
« Ils ne sont jamais au contact de la clientèle. Certains refusent même de décrocher le téléphone pour leur parler, comme s’ils considéraient cela comme dégradant ».
Créer en liberté des voyages hors des sentiers battus
Cette liberté permet de se démarquer dans un monde de l’aventure aujourd’hui monopolisé par deux grands groupes : Voyageurs du Monde et Geophyle Travel.
« Les productions sont standardisées, la créativité étouffée par les normes, dictées par des logiques de rentabilité », estime Kévin Girard.
Il affirme que la dictature du web impose de construire un voyage en fonction de certains mots-clés, qui permettront un meilleur référencement.
Une philosophie à l'opposé de celle de Point Voyages qui, en digne héritier de Point Afrique, refuse que ses clients voyagent idiots. D'ailleurs l'expression "hors des sentiers battus" est ici loin d'être galvaudée.
Fabrice Oudin s’est, par exemple, aventuré dans le nord du Sri Lanka, pour tenter de comprendre l'origine du conflit entre les Tamouls et les nationalistes Cinghalais.
Olivier Caillaud a monté un circuit à Lampedusa en Sicile pour rencontrer les commerçants qui militent contre la mafia, et au Groenland afin de mieux comprendre le réchauffement climatique.
« Les productions sont standardisées, la créativité étouffée par les normes, dictées par des logiques de rentabilité », estime Kévin Girard.
Il affirme que la dictature du web impose de construire un voyage en fonction de certains mots-clés, qui permettront un meilleur référencement.
Une philosophie à l'opposé de celle de Point Voyages qui, en digne héritier de Point Afrique, refuse que ses clients voyagent idiots. D'ailleurs l'expression "hors des sentiers battus" est ici loin d'être galvaudée.
Fabrice Oudin s’est, par exemple, aventuré dans le nord du Sri Lanka, pour tenter de comprendre l'origine du conflit entre les Tamouls et les nationalistes Cinghalais.
Olivier Caillaud a monté un circuit à Lampedusa en Sicile pour rencontrer les commerçants qui militent contre la mafia, et au Groenland afin de mieux comprendre le réchauffement climatique.
Payés à la commission !
Des propositions originales qui ne sont pas forcément plus onéreuses que la concurrence.
« Je sais où fouiller pour trouver des hébergements abordables. Je ne récupère pas la base de données d’un réceptif ou d’un office du tourisme. Je vais sur place pour trouver des hébergements authentiques et pas chers », garantit Olivier Caillaud.
Payé à la commission comme ses deux confrères, il a d’autant plus intérêt à respecter le cahier des charges pour que son voyage se vende bien.
Quant à Kévin Girard, ce modèle de freelance, assez unique dans la profession, lui permet de relancer sans trop de frais fixes une vaste production sur le monde entier.
Certains crieront à la précarisation d'un poste hautement stratégique dans l’organigramme d'un tour-opérateur.
Mais la fragilité du statut n'inquiète pas outre mesure nos deux producteurs, très confiants envers Kévin Girard, qu'ils connaissent depuis longtemps.
Ce dernier a d'ailleurs plutôt intérêt à les choyer pour proposer à ses clients toujours plus de nouveautés décalées.
Actuellement, le rythme de création de ses protégés est bien plus rapide que celui de l'intégration sur le site.
Mais gageons qu'avec de telles idées, les réservations ne tarderont pas à se bousculer.
« Je sais où fouiller pour trouver des hébergements abordables. Je ne récupère pas la base de données d’un réceptif ou d’un office du tourisme. Je vais sur place pour trouver des hébergements authentiques et pas chers », garantit Olivier Caillaud.
Payé à la commission comme ses deux confrères, il a d’autant plus intérêt à respecter le cahier des charges pour que son voyage se vende bien.
Quant à Kévin Girard, ce modèle de freelance, assez unique dans la profession, lui permet de relancer sans trop de frais fixes une vaste production sur le monde entier.
Certains crieront à la précarisation d'un poste hautement stratégique dans l’organigramme d'un tour-opérateur.
Mais la fragilité du statut n'inquiète pas outre mesure nos deux producteurs, très confiants envers Kévin Girard, qu'ils connaissent depuis longtemps.
Ce dernier a d'ailleurs plutôt intérêt à les choyer pour proposer à ses clients toujours plus de nouveautés décalées.
Actuellement, le rythme de création de ses protégés est bien plus rapide que celui de l'intégration sur le site.
Mais gageons qu'avec de telles idées, les réservations ne tarderont pas à se bousculer.