"Top Resa ? Oui, c'était sympa. Mais j'ai l'impression qu'ils sont tous là à attendre que ça passe et à se dire que demain ça ira mieux..."
Ce commentaire d'un professionnel rencontré dans les allées du salon est révélateur d'un comportement voire d'un état d'esprit du tour operating français.
En effet, face au marasme général, l'attentisme prime. Resserrons les boulons, taillons dans les frais et le personnel et préparons-nous pour la reprise parce qu'elle viendra forcément un jour.
En attendant, chaque voyagiste n'appuie que sur un seul et unique levier : les prix.
Oui, cassons les prix parce que c'est le seul moyen de s'en sortir, s'excusent-ils presque. Même si les spécialistes du marketing et du coût de revient nous expliquent par A+B que ce n'est pas comme ça qu'on sortira de la crise par le haut.
Ce commentaire d'un professionnel rencontré dans les allées du salon est révélateur d'un comportement voire d'un état d'esprit du tour operating français.
En effet, face au marasme général, l'attentisme prime. Resserrons les boulons, taillons dans les frais et le personnel et préparons-nous pour la reprise parce qu'elle viendra forcément un jour.
En attendant, chaque voyagiste n'appuie que sur un seul et unique levier : les prix.
Oui, cassons les prix parce que c'est le seul moyen de s'en sortir, s'excusent-ils presque. Même si les spécialistes du marketing et du coût de revient nous expliquent par A+B que ce n'est pas comme ça qu'on sortira de la crise par le haut.
L'histoire hoquète mais ne se répète jamais...
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F. Piot : "Petit avertissement... nous pouvons aussi faire le métier de TO !" 🔑
Bien au contraire : ceux qui ont fait des VDM à prix pulvérisé leur credo, pourraient ne jamais retrouver leur pricing d'avant crise.
Les historiens vous diront que l'histoire hoquète parfois mais qu'elle ne se répète jamais...
Autre phénomène inquiétant : les agences en ligne ont bien moins souffert de la crise.
Pourquoi ? Parce que les Internautes n'ont pas envie de payer plus cher pour retrouver exactement les mêmes produits.
Qu'ils ont une sensation de liberté en assemblant leur propre forfait et que ce qu'on leur propose par ailleurs manque singulièrement d'originalité et d'innovation.
Innovation, voilà le mot lâché. Depuis combien de temps les voyagistes français n'ont-ils pas réinventé leur métier ?
Toujours les mêmes produits, les mêmes brochures, les mêmes forfaits, les mêmes modalités, les mêmes destinations à quelques variantes (grippe,sras,météo, sécurité...) près.
Les historiens vous diront que l'histoire hoquète parfois mais qu'elle ne se répète jamais...
Autre phénomène inquiétant : les agences en ligne ont bien moins souffert de la crise.
Pourquoi ? Parce que les Internautes n'ont pas envie de payer plus cher pour retrouver exactement les mêmes produits.
Qu'ils ont une sensation de liberté en assemblant leur propre forfait et que ce qu'on leur propose par ailleurs manque singulièrement d'originalité et d'innovation.
Innovation, voilà le mot lâché. Depuis combien de temps les voyagistes français n'ont-ils pas réinventé leur métier ?
Toujours les mêmes produits, les mêmes brochures, les mêmes forfaits, les mêmes modalités, les mêmes destinations à quelques variantes (grippe,sras,météo, sécurité...) près.
Une vague consumériste assoiffée de nouveauté
Que les innovateurs lèvent le doigt ! On aimerait les voir, ceux qui prennent le problème de la crise à bras le corps comme le judoka qui se laisse tomber pour mieux terrasser son adversaire.
Où sont-ils ? Qui sont-ils ? Depuis combien de temps n'y a-t-il pas eu de véritable nouveau concept marketing dans la vente de voyages ?
Poser la question c'est, hélas, y répondre. Qui aujourd'hui parmi les voyagistes français fait face à cette demande de personnalisation accrue, de service, de sortie de l'anonymat, de sur mesure ?
La vague consumériste assoiffée de nouveauté et qui a submergé les idées reçues, les concepts marketing éculés, ne cesse de déferler depuis 5 ans. La low cost attitude et le Web 2.0 qui uniformise les tendances et leur transversalité s'accélère.
Côté transporteurs, il leur pousse des ailles. Même les compagnies régulières épousent sans vergogne (et à juste titre) les recettes des low cost : nouvelles classes intermédiaires, recherche de nouvelles recettes, offre de nouveaux produits, bref ça pulse...
Et côté producteurs ? Le vide (ou presque) sidéral. Et on sait bien que dans l'espace personne ne vous entend crier...
Où sont-ils ? Qui sont-ils ? Depuis combien de temps n'y a-t-il pas eu de véritable nouveau concept marketing dans la vente de voyages ?
Poser la question c'est, hélas, y répondre. Qui aujourd'hui parmi les voyagistes français fait face à cette demande de personnalisation accrue, de service, de sortie de l'anonymat, de sur mesure ?
La vague consumériste assoiffée de nouveauté et qui a submergé les idées reçues, les concepts marketing éculés, ne cesse de déferler depuis 5 ans. La low cost attitude et le Web 2.0 qui uniformise les tendances et leur transversalité s'accélère.
Côté transporteurs, il leur pousse des ailles. Même les compagnies régulières épousent sans vergogne (et à juste titre) les recettes des low cost : nouvelles classes intermédiaires, recherche de nouvelles recettes, offre de nouveaux produits, bref ça pulse...
Et côté producteurs ? Le vide (ou presque) sidéral. Et on sait bien que dans l'espace personne ne vous entend crier...