Les agents de voyages et tour-opérateurs pestent contre l'ATC et Air Cosica - Crédit photo : Depositphotos @kenta210
La Corse donne l'impression de ne plus savoir sur quel pied danser pour relancer l'activité touristique.
Stop ou encore ? Une année, elle prétend lutter contre le surtourisme et la suivante met tout en place pour faire revenir les estivants. Cherchez l'erreur...
Après le net recul constaté l'année précédente, la saison estivale s'annonce une nouvelle fois plombée. Les résa ne sont pas au rendez-vous. Une réunion a eu lieu à la chambre de commerce et d'industrie de Corse, pour tenter d'endiguer l'hémorragie.
Unanimement, les professionnels ont pris la parole et dénoncé l'inflation constatée depuis des années sur les prix des transports et des logements sur l'île de Beauté.
Pour contrer cette surenchère, l’Agence du Tourisme de la Corse (ATC) et Air Corsica ont alors proposé que des billets promotionnels soient mis en vente par... les offices de tourisme (OT) du territoire. Le transporteur officiel s'en est vanté.
"Nous, transporteurs, sommes régulièrement interpelés sur la question du prix des billets jugé trop élevé et je pense que cette convention apporte une réponse à la fois adaptée et inédite.
Elle est adaptée, car notre effort tarifaire ira jusqu’à 30% de réduction, afin de convaincre toujours plus de visiteurs de venir en Corse, à condition qu’ils réservent leur séjour chez un professionnel de l’hébergement touristique," s'est félicitée Marie-Hélène Casanova-Servas.
La présidente du conseil de surveillance d’Air Corsica justifie ce choix par le fait que les OT sont censés connaître les visiteurs, mais aussi parce qu'ils sont les meilleurs ambassadeurs de la destination.
Autant d'arguments qui ont soulevé une levée de bouclier de la part des distributeurs et producteurs touristiques qui dénoncent et attaquent cette initiative.
Stop ou encore ? Une année, elle prétend lutter contre le surtourisme et la suivante met tout en place pour faire revenir les estivants. Cherchez l'erreur...
Après le net recul constaté l'année précédente, la saison estivale s'annonce une nouvelle fois plombée. Les résa ne sont pas au rendez-vous. Une réunion a eu lieu à la chambre de commerce et d'industrie de Corse, pour tenter d'endiguer l'hémorragie.
Unanimement, les professionnels ont pris la parole et dénoncé l'inflation constatée depuis des années sur les prix des transports et des logements sur l'île de Beauté.
Pour contrer cette surenchère, l’Agence du Tourisme de la Corse (ATC) et Air Corsica ont alors proposé que des billets promotionnels soient mis en vente par... les offices de tourisme (OT) du territoire. Le transporteur officiel s'en est vanté.
"Nous, transporteurs, sommes régulièrement interpelés sur la question du prix des billets jugé trop élevé et je pense que cette convention apporte une réponse à la fois adaptée et inédite.
Elle est adaptée, car notre effort tarifaire ira jusqu’à 30% de réduction, afin de convaincre toujours plus de visiteurs de venir en Corse, à condition qu’ils réservent leur séjour chez un professionnel de l’hébergement touristique," s'est félicitée Marie-Hélène Casanova-Servas.
La présidente du conseil de surveillance d’Air Corsica justifie ce choix par le fait que les OT sont censés connaître les visiteurs, mais aussi parce qu'ils sont les meilleurs ambassadeurs de la destination.
Autant d'arguments qui ont soulevé une levée de bouclier de la part des distributeurs et producteurs touristiques qui dénoncent et attaquent cette initiative.
Tourisme Corse : Pourquoi une telle décision ?
A la fois patron d'un des principaux tour-opérateurs de Corse, faisant voyager 150 000 voyageurs en Corse par an, et le 1er hôtelier du territoire, Jean-Marc Ettori n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour dénoncer une décision lunaire.
"Je vais vous dire, en des termes simples, ce que je pense : c'est du grand n'importe quoi.
L'année dernière la présidente de l'ATC avait dit qu'il fallait combattre le surtourisme en juillet et août, donc ne plus faire de publicité pour ne pas stimuler la demande.
Aujourd'hui, avec cette annonce, nous prétendons le contraire.
Proposer des billets à -30% cela correspond à faire venir en masse des touristes. Comment pouvons-nous expliquer ce changement radical de posture ? ," questionne désabusé le président de Corsicatours.
Le mauvais été 2023 y est sans doute pour beaucoup.
2024 s'annonce du même acabit. D'après César Filippi, le président du Groupement des Hôtelleries et Restaurations (GHR), la catastrophe a été évitée de justesse la saison passée, et rien ne dit que cette fois-ci on pourra l'éviter.
Et s'il est bien un secteur à être pris au sérieux au large du continent, c'est bien celui du tourisme qui représente, à lui seul, près de 40% de sa richesse annuelle.
"i[Nous sommes plutôt présents sur le sud de l'île et constatons un recul des réservations de l'ordre de -4 à -5%. J'ai entendu des acteurs se plaindre, d'une chute de 10 à -15%.
bLe prix du billet d'avion est maintenant supérieur à celui du séjour !]b
Nous subissons les politiques erratiques d'Air Corsica et de l’Agence du Tourisme de la Corse,]i" poursuit le dirigeant.
Une hausse des prix des transports que l'arrivée des low cost, comme Volotea ou easyJet, n'a pas jugulée, bien au contraire.
"Je vais vous dire, en des termes simples, ce que je pense : c'est du grand n'importe quoi.
L'année dernière la présidente de l'ATC avait dit qu'il fallait combattre le surtourisme en juillet et août, donc ne plus faire de publicité pour ne pas stimuler la demande.
Aujourd'hui, avec cette annonce, nous prétendons le contraire.
Proposer des billets à -30% cela correspond à faire venir en masse des touristes. Comment pouvons-nous expliquer ce changement radical de posture ? ," questionne désabusé le président de Corsicatours.
Le mauvais été 2023 y est sans doute pour beaucoup.
2024 s'annonce du même acabit. D'après César Filippi, le président du Groupement des Hôtelleries et Restaurations (GHR), la catastrophe a été évitée de justesse la saison passée, et rien ne dit que cette fois-ci on pourra l'éviter.
Et s'il est bien un secteur à être pris au sérieux au large du continent, c'est bien celui du tourisme qui représente, à lui seul, près de 40% de sa richesse annuelle.
"i[Nous sommes plutôt présents sur le sud de l'île et constatons un recul des réservations de l'ordre de -4 à -5%. J'ai entendu des acteurs se plaindre, d'une chute de 10 à -15%.
bLe prix du billet d'avion est maintenant supérieur à celui du séjour !]b
Nous subissons les politiques erratiques d'Air Corsica et de l’Agence du Tourisme de la Corse,]i" poursuit le dirigeant.
Une hausse des prix des transports que l'arrivée des low cost, comme Volotea ou easyJet, n'a pas jugulée, bien au contraire.
Corse : "Ils nous prennent pour des incompétents ?"
"Ce n'était pas une bonne idée de les faire venir, car elles bénéficient d'énormément d’avantages (voir le cas de Ryanair à Bordeaux, ndlr) et au final ce sont elles qui dictent les prix !
L’arrivée de ces compagnies n’a rien arrangé, bien au contraire.
"Les tarifs sont honteux, même pour notre clientèle plutôt haut de gamme, déplore Elodie Andreani Canazzi, la directrice des agences Aria Voyages. Nous parlons là d'aller-retour pouvant atteindre 800 euros par personne, voire plus, pour 1h30 de vol" .
La professionnelle souhaite, comme tous les acteurs, une baisse des tarifs des transports à court et moyen terme, mais elle dénonce la méthode employée.
Alors que les agences de voyages et les tour-opérateurs connaissent une concurrence exacerbée avec l'arrivée des nombreuses plateformes en ligne, la décision prise par Air Corsica et l'ATC est tout simplement une remise en question de leur travail.
"Pensent-ils que nous sommes incompétents ?
IIs n’ont pas trouvé de solution, alors ils ont juste ajouté une concurrence supplémentaire et soutenu des organismes dont la vocation est la promotion de leur région et non la commercialisation," poursuit la dirigeante.
Pour les professionnels interrogés, il aurait été plus judicieux de donner les moyens aux différents acteurs (TO, réceptifs) pour leur permettre de travailler main dans la main, afin de diluer le flux touristique tout au long de la saison et les aiguiller.
Présent lors d'une réunion à la CCI de Corse, Stéphane Ralkos, le directeur des ventes d'Ollandini a pris la parole pour dénoncer cette décision et soulever des questions sur le droit.
"C'est aberrant, ce choix ne me parait pas pertinent, déplore-t-il.
Ma vision que j'ai partagée avec l'ATC consistait à leur dire que la mesure ne sera pas porteuse et qu'il n'y aura pas de volume.
Nous avons rappelé l'obligation d'être immatriculé pour ces organismes ne sont pas staffés pour répondre et gérer les demandes des voyageurs et tous les problèmes qui découlent de l'aérien et des séjours packagés,", précise-t-il. i[
L’arrivée de ces compagnies n’a rien arrangé, bien au contraire.
"Les tarifs sont honteux, même pour notre clientèle plutôt haut de gamme, déplore Elodie Andreani Canazzi, la directrice des agences Aria Voyages. Nous parlons là d'aller-retour pouvant atteindre 800 euros par personne, voire plus, pour 1h30 de vol" .
La professionnelle souhaite, comme tous les acteurs, une baisse des tarifs des transports à court et moyen terme, mais elle dénonce la méthode employée.
Alors que les agences de voyages et les tour-opérateurs connaissent une concurrence exacerbée avec l'arrivée des nombreuses plateformes en ligne, la décision prise par Air Corsica et l'ATC est tout simplement une remise en question de leur travail.
"Pensent-ils que nous sommes incompétents ?
IIs n’ont pas trouvé de solution, alors ils ont juste ajouté une concurrence supplémentaire et soutenu des organismes dont la vocation est la promotion de leur région et non la commercialisation," poursuit la dirigeante.
Pour les professionnels interrogés, il aurait été plus judicieux de donner les moyens aux différents acteurs (TO, réceptifs) pour leur permettre de travailler main dans la main, afin de diluer le flux touristique tout au long de la saison et les aiguiller.
Présent lors d'une réunion à la CCI de Corse, Stéphane Ralkos, le directeur des ventes d'Ollandini a pris la parole pour dénoncer cette décision et soulever des questions sur le droit.
"C'est aberrant, ce choix ne me parait pas pertinent, déplore-t-il.
Ma vision que j'ai partagée avec l'ATC consistait à leur dire que la mesure ne sera pas porteuse et qu'il n'y aura pas de volume.
Nous avons rappelé l'obligation d'être immatriculé pour ces organismes ne sont pas staffés pour répondre et gérer les demandes des voyageurs et tous les problèmes qui découlent de l'aérien et des séjours packagés,", précise-t-il. i[
Tarif Air Corsica : La question de la légalité ?
Pour Valérie Boned, présidente d'EdV qui s'est entretenue avec la direction d'Air Cosica, le message passé a été clair.
"Je leur ai fait part du mécontentement des agences et TO, mais aussi du manque total de communication entre le transporteur et les Entreprises du Voyage.
Je leur ai dit qu'il aurait été bien de discuter en amont.
Ma première réaction a été de vérifier la conformité légale de la proposition. A priori, les OT ont des immatriculations, donc il n'y a pas de sujet là -dessus."
Ils ne viendront pas s'ajouter aux discussions et aux problèmes posés par les travel planners, dont traite la commission du Commerce illégal. Malgré tout, la présidente du syndicat a tenu à relever différents problèmes que soulèvent la proposition.
Tout d'abord, les distributeurs se sont plaints de l'absence de démarche commerciale d'Air Corsica auprès des agences de voyages. Ils regrettent aussi l'émergence d'un nouvel concurrent dans la vente de séjours packagés.
VoilĂ qui fait bondir, Jean-Marc Ettori.
"Les deux tour-opérateurs historiques corses s'en sortent de moins en moins et, d'un coup de baguette magique, ils veulent nous en créer 10 nouveaux !
La gestion d'un TO est tellement complexe, peu rentable et ingrate.
J'attends de voir comment ils vont gérer les voyageurs qui auront leur vol annulé un samedi soir à 22h. Qui appelleront-ils ? Puis comment vont-ils conseiller tel ou tel hôtel ? Prendront-ils un établissement au hasard ou celui d'un copain ?" s'interroge le patron de Corsicatours.
Cette mutation des offices de tourisme instauré par l'ATC devrait plaire à Jean Pinard. L'ancien DG du CRT Occitanie avait appelé les Organismes de Gestion de Destinations (OGD) ) à devenir des distributeurs de l'offre touristique des territoires.
Cette concurrence nouvelle n'est pas le seul sujet soulevé par l'accord conclu entre l'ATC et Air Corsica.
"Je leur ai fait part du mécontentement des agences et TO, mais aussi du manque total de communication entre le transporteur et les Entreprises du Voyage.
Je leur ai dit qu'il aurait été bien de discuter en amont.
Ma première réaction a été de vérifier la conformité légale de la proposition. A priori, les OT ont des immatriculations, donc il n'y a pas de sujet là -dessus."
Ils ne viendront pas s'ajouter aux discussions et aux problèmes posés par les travel planners, dont traite la commission du Commerce illégal. Malgré tout, la présidente du syndicat a tenu à relever différents problèmes que soulèvent la proposition.
Tout d'abord, les distributeurs se sont plaints de l'absence de démarche commerciale d'Air Corsica auprès des agences de voyages. Ils regrettent aussi l'émergence d'un nouvel concurrent dans la vente de séjours packagés.
VoilĂ qui fait bondir, Jean-Marc Ettori.
"Les deux tour-opérateurs historiques corses s'en sortent de moins en moins et, d'un coup de baguette magique, ils veulent nous en créer 10 nouveaux !
La gestion d'un TO est tellement complexe, peu rentable et ingrate.
J'attends de voir comment ils vont gérer les voyageurs qui auront leur vol annulé un samedi soir à 22h. Qui appelleront-ils ? Puis comment vont-ils conseiller tel ou tel hôtel ? Prendront-ils un établissement au hasard ou celui d'un copain ?" s'interroge le patron de Corsicatours.
Cette mutation des offices de tourisme instauré par l'ATC devrait plaire à Jean Pinard. L'ancien DG du CRT Occitanie avait appelé les Organismes de Gestion de Destinations (OGD) ) à devenir des distributeurs de l'offre touristique des territoires.
Cette concurrence nouvelle n'est pas le seul sujet soulevé par l'accord conclu entre l'ATC et Air Corsica.
Air Corsica : Des tarifs TO déjà disponibles dans les agences ?
"D'après l'échange que j'ai eu avec la compagnie aérienne, les agences de voyages bénéficient déjà de ce prix là , grâce au tarif TO. Cette mesure introduit un acteur supplémentaire dans la distribution du voyage," déplore Valérie Boned.
Pour vérifier la mise à disposition de ces réductions pour les professionnels, nous avons contacté des acteur de la distribution aérienne travaillant exclusivement en BtoB.
Or, ces professionnels, ravis de l'aubaine, bien sûr, n'avaient pas connaissance de tarifs spéciaux. Que ce soit Jean-Marc Ettori ou Stéphane Ralkos, aucun n'avait connaissance de cette initiative, alors même qu'il réclamaient l'accès à ces tarifs réduits.
Après quelques recherches dans les bureaux de CorsicaTours, les équipes ont appris que les tarifs TO existaient bel et bien, mais qu'ils n'étaient pas de -30 %, comme ceux des OT mais plutôt de l'ordre de - 20%.
Par ailleurs, la ristourne ne concerne qu'Air Corsica et non Air France, malgré le code share... (Sic)
Cet épisode révèle deux choses : l'incapacité des institutionnels à communiquer et leur autisme lorsqu'il est question de mettre en place des stratégies de politique touristique qui zappent quasi-systématiquement les professionnels dont c'est le métier.
"Nous sommes malheureusement habitués à être des hommes et des femmes de l'ombre.
Avec les EDV justement, nous travaillons activement sur le sujet de la représentativité de nos métiers. D'autant plus que la désintermédiation de la France est de l'histoire ancienne.
La crise sanitaire a été un révélateur aussi bien pour les voyageurs que les agents de voyages qui ont redémarré leur activité grâce à la France.
Je rappelle que notre destination représente 50% des demandes en agence," tient à recontextualiser Patricia Linot, la présidente de France DMC Alliance.
Une affirmation qui rejoint les statistiques d'un acteur comme Misterfly, pour qui la Corse est loin d'ĂŞtre anecdotique avec [plus de 12 000 clients en B2B. ]b
A défaut d'autre choses, la boulette de l'ATC aura au moins permis, espérons-le, de redonner sa place et la parole aux agences de voyages, sur la distribution de la destination France.
Pour vérifier la mise à disposition de ces réductions pour les professionnels, nous avons contacté des acteur de la distribution aérienne travaillant exclusivement en BtoB.
Or, ces professionnels, ravis de l'aubaine, bien sûr, n'avaient pas connaissance de tarifs spéciaux. Que ce soit Jean-Marc Ettori ou Stéphane Ralkos, aucun n'avait connaissance de cette initiative, alors même qu'il réclamaient l'accès à ces tarifs réduits.
Après quelques recherches dans les bureaux de CorsicaTours, les équipes ont appris que les tarifs TO existaient bel et bien, mais qu'ils n'étaient pas de -30 %, comme ceux des OT mais plutôt de l'ordre de - 20%.
Par ailleurs, la ristourne ne concerne qu'Air Corsica et non Air France, malgré le code share... (Sic)
Cet épisode révèle deux choses : l'incapacité des institutionnels à communiquer et leur autisme lorsqu'il est question de mettre en place des stratégies de politique touristique qui zappent quasi-systématiquement les professionnels dont c'est le métier.
"Nous sommes malheureusement habitués à être des hommes et des femmes de l'ombre.
Avec les EDV justement, nous travaillons activement sur le sujet de la représentativité de nos métiers. D'autant plus que la désintermédiation de la France est de l'histoire ancienne.
La crise sanitaire a été un révélateur aussi bien pour les voyageurs que les agents de voyages qui ont redémarré leur activité grâce à la France.
Je rappelle que notre destination représente 50% des demandes en agence," tient à recontextualiser Patricia Linot, la présidente de France DMC Alliance.
Une affirmation qui rejoint les statistiques d'un acteur comme Misterfly, pour qui la Corse est loin d'ĂŞtre anecdotique avec [plus de 12 000 clients en B2B. ]b
A défaut d'autre choses, la boulette de l'ATC aura au moins permis, espérons-le, de redonner sa place et la parole aux agences de voyages, sur la distribution de la destination France.
Retour de l'Agence du Tourisme de la Corse (ATC) sur le sujet :
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"L’une des missions principales de l’Agence du Tourisme de la Corse (ATC) est la coordination des acteurs du tourisme insulaires pour atteindre ses objectifs de déconcentration géographique et temporelle.
Chacune de nos actions vise à pérenniser un tourisme durable et vertueux qui profite à l’ensemble de notre territoire tout au long de l’année.
Il faut souligner que la politique menée par l’ATC émane du document élaboré par la Collectivité de Corse, le plan d’aménagement et de développement durable de Corse (PADDuC) qui fixe les objectifs de la préservation de l’environnement de l’île et de son développement économique, social, culturel et touristique.
Le contexte de notre démarche trouve son origine dans les ateliers entre les transporteurs et les Offices de Tourisme que nous avons organisés le 18 décembre dernier.
Ces ateliers ont permis aux Offices de Tourisme de dialoguer directement avec des compagnies de transport, dont Air Corsica.
De ces échanges, l’idée d’un dispositif avantageux pour les Offices de Tourisme et les professionnels de l’hébergement a émergé visant à leur offrir des tarifs préférentiels.
Depuis janvier 2024, nous avons donc instauré des réunions de travail hebdomadaires avec la FROTSI et Air Corsica pour concrétiser ce projet.
Notre action visait à la fois à soutenir les professionnels de l’hébergement (confrontés à la concurrence des meublés), à renforcer la place des Offices de Tourisme sur leur territoire et à influer positivement sur le prix des transports.
Il convient de souligner que les seuls Offices de Tourismes inscrits au registre des opérateurs de voyages et de séjours sont concernés. Dans ce cadre ces OT peuvent élaborer et vendre des forfaits touristiques.
 La convention « cadre » tripartite signée le vendredi 17 mai a pour objet de promouvoir la destination Corse en favorisant la conclusion d’accords entre les Offices de Tourisme corses, adhérents de la FROTSI, et la compagnie Air Corsica leur permettant de bénéficier dans certaines conditions de tarifs promotionnels sur les vols Air Corsica.
Elle se décline donc en contrats bilatéraux conclus entre la Compagnie et chaque Office de Tourisme corse éligible intéressé par ce partenariat.
En cas de conclusion d’un contrat avec la Compagnie, l’Office de Tourisme pourra, dans la limite des places disponibles, bénéficier de tarifs réduits sur certains vols Air Corsica, dans le cadre de la constitution et la vente de forfaits, comprenant à minima une nuitée d’hôtel, de gîte de France ou de camping et un service de transport aérien dans le rayonnement géographique de l’Office.
La commercialisation de vols dans le cadre de l’organisation et/ou la promotion par l’Office de Tourisme d’évènements spécifiques ayant lieu dans le rayonnement géographique de l’office pourra également bénéficier du tarif réduit," nous a expliqué l'agence.
Chacune de nos actions vise à pérenniser un tourisme durable et vertueux qui profite à l’ensemble de notre territoire tout au long de l’année.
Il faut souligner que la politique menée par l’ATC émane du document élaboré par la Collectivité de Corse, le plan d’aménagement et de développement durable de Corse (PADDuC) qui fixe les objectifs de la préservation de l’environnement de l’île et de son développement économique, social, culturel et touristique.
Le contexte de notre démarche trouve son origine dans les ateliers entre les transporteurs et les Offices de Tourisme que nous avons organisés le 18 décembre dernier.
Ces ateliers ont permis aux Offices de Tourisme de dialoguer directement avec des compagnies de transport, dont Air Corsica.
De ces échanges, l’idée d’un dispositif avantageux pour les Offices de Tourisme et les professionnels de l’hébergement a émergé visant à leur offrir des tarifs préférentiels.
Depuis janvier 2024, nous avons donc instauré des réunions de travail hebdomadaires avec la FROTSI et Air Corsica pour concrétiser ce projet.
Notre action visait à la fois à soutenir les professionnels de l’hébergement (confrontés à la concurrence des meublés), à renforcer la place des Offices de Tourisme sur leur territoire et à influer positivement sur le prix des transports.
Il convient de souligner que les seuls Offices de Tourismes inscrits au registre des opérateurs de voyages et de séjours sont concernés. Dans ce cadre ces OT peuvent élaborer et vendre des forfaits touristiques.
 La convention « cadre » tripartite signée le vendredi 17 mai a pour objet de promouvoir la destination Corse en favorisant la conclusion d’accords entre les Offices de Tourisme corses, adhérents de la FROTSI, et la compagnie Air Corsica leur permettant de bénéficier dans certaines conditions de tarifs promotionnels sur les vols Air Corsica.
Elle se décline donc en contrats bilatéraux conclus entre la Compagnie et chaque Office de Tourisme corse éligible intéressé par ce partenariat.
En cas de conclusion d’un contrat avec la Compagnie, l’Office de Tourisme pourra, dans la limite des places disponibles, bénéficier de tarifs réduits sur certains vols Air Corsica, dans le cadre de la constitution et la vente de forfaits, comprenant à minima une nuitée d’hôtel, de gîte de France ou de camping et un service de transport aérien dans le rayonnement géographique de l’Office.
La commercialisation de vols dans le cadre de l’organisation et/ou la promotion par l’Office de Tourisme d’évènements spécifiques ayant lieu dans le rayonnement géographique de l’office pourra également bénéficier du tarif réduit," nous a expliqué l'agence.