Il est possible de partir en croisière sur le lac, un voyage splendide vers les rivages cossus de Lausanne, Montreux ou Vevey - DR : Jamcib, Wikimedia
Rien de commun entre le Thonon animé de l’été et la ville, provinciale, de l’automne.
Aux beaux jours, tout concourt à se précipiter sur les rives. Les quatre plages, le port de plaisance, les plaisirs nautiques, la plongée, les berges aménagées, les terrasses de cafés : sous le soleil savoyard, il flotte un air de Dolce Vita à faire pâlir d’envie les stations de Méditerranée.
En prime, il est possible de partir en croisière sur le lac, un voyage splendide vers les rivages cossus de Lausanne, Montreux ou Vevey.
Sans renier les agapes lacustres estivales, il faut profiter de sa venue à Thonon pour investiguer la ville des quartiers hauts.
Depuis le square Paul Jacquier, tout se joue dans un petit périmètre. Un passage à la Maison des Arts nous apprend que Thonon revendique un statut artistique.
Salle de 600 places, soixante représentations par an, espace consacré à la photographie contemporaine, organisation du Montjoux Festival (chansons et musique du monde, en juillet), expositions : la programmation, dynamique, attire les spectateurs bien au-delà des rives du Léman.
La culture se joue aussi au musée du Chablais. Installé dans le château de Sonnaz, un bâtiment du 17ème s. qui servait de résidence aux souverains de Piémont-Sardaigne, les expositions sur la contrebande et la navigation du Léman renseignent mieux que n’importe quel guide sur l’histoire des relations franco-suisses.
Aux beaux jours, tout concourt à se précipiter sur les rives. Les quatre plages, le port de plaisance, les plaisirs nautiques, la plongée, les berges aménagées, les terrasses de cafés : sous le soleil savoyard, il flotte un air de Dolce Vita à faire pâlir d’envie les stations de Méditerranée.
En prime, il est possible de partir en croisière sur le lac, un voyage splendide vers les rivages cossus de Lausanne, Montreux ou Vevey.
Sans renier les agapes lacustres estivales, il faut profiter de sa venue à Thonon pour investiguer la ville des quartiers hauts.
Depuis le square Paul Jacquier, tout se joue dans un petit périmètre. Un passage à la Maison des Arts nous apprend que Thonon revendique un statut artistique.
Salle de 600 places, soixante représentations par an, espace consacré à la photographie contemporaine, organisation du Montjoux Festival (chansons et musique du monde, en juillet), expositions : la programmation, dynamique, attire les spectateurs bien au-delà des rives du Léman.
La culture se joue aussi au musée du Chablais. Installé dans le château de Sonnaz, un bâtiment du 17ème s. qui servait de résidence aux souverains de Piémont-Sardaigne, les expositions sur la contrebande et la navigation du Léman renseignent mieux que n’importe quel guide sur l’histoire des relations franco-suisses.
Plages, port, plaisirs nautiques, plongée… un air de Dolce Vita
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Question patrimoine, le « château » de Bellegarde (15ème s.) vaut le détour.
Caché derrière l’hôtel de ville et ses arcades sardes, l’ancien tribunal de Thonon est surtout remarquable pour ses figures grivoises sculptées sur la frise extérieure.
L’histoire raconte qu’au 19ème s., un client autrichien n’ayant pu régler sa chambre à Thonon, paya sa dette en dessinant des scènes « hot », d’inspiration rabelaisienne ! A ne pas mettre entre tous les yeux…
Toute aussi peu banale est l’église « deux en un » de Thonon, dans Grande Rue, l’artère principale et commerçante de la ville.
On s’explique. A droite, l’église Saint-Hippolyte, d’origine romane mais rhabillée d’un Baroque Savoyard exubérant, au 17ème s. A gauche, accolée et communicante, la basilique Saint-François-de-Sales, une « froide » œuvre néo-gothique.
Pourquoi deux ? Si l’on était en Alsace, on supputerait l’existence d’un double culte catholique et protestant. Rien de tel ici : devenue trop petite pour accueillir les fidèles, on décida au 19ème s. d’adjoindre à Sainte-Hippolyte un nouvel édifice.
Et c’est ainsi que Thonon se retrouva avec deux églises jumelles…
Caché derrière l’hôtel de ville et ses arcades sardes, l’ancien tribunal de Thonon est surtout remarquable pour ses figures grivoises sculptées sur la frise extérieure.
L’histoire raconte qu’au 19ème s., un client autrichien n’ayant pu régler sa chambre à Thonon, paya sa dette en dessinant des scènes « hot », d’inspiration rabelaisienne ! A ne pas mettre entre tous les yeux…
Toute aussi peu banale est l’église « deux en un » de Thonon, dans Grande Rue, l’artère principale et commerçante de la ville.
On s’explique. A droite, l’église Saint-Hippolyte, d’origine romane mais rhabillée d’un Baroque Savoyard exubérant, au 17ème s. A gauche, accolée et communicante, la basilique Saint-François-de-Sales, une « froide » œuvre néo-gothique.
Pourquoi deux ? Si l’on était en Alsace, on supputerait l’existence d’un double culte catholique et protestant. Rien de tel ici : devenue trop petite pour accueillir les fidèles, on décida au 19ème s. d’adjoindre à Sainte-Hippolyte un nouvel édifice.
Et c’est ainsi que Thonon se retrouva avec deux églises jumelles…
Etals savoyards du marché hebdomadaire
Voir double n’est pourtant pas dans les habitudes des Savoyards, sauf quand ils ont abusé des vins du Chablais !
A Thonon, où la tentation des plaisirs de bouche est grande, un tour au marché s’impose.
Chaque jeudi, entre vieille ville et quartier de la Rénovation, les étals attirent jusqu’à la gent féminine de Lausanne, venue faire ses courses à meilleur coût, avec les bateaux du Léman.
Fruits et légumes des villages alentours, charcuteries savoyardes, poissons : difficile de résister au goût du terroir !
D’autres tentations attendent en ville, à la fromagerie Boujon, à la boulangerie Le Mirliton et même Chez Le Pêcheur, une antique boutique de la rue Chante Coq.
Dans la plus vieille rue de la ville, on propose appâts et cannes à tous ceux qui préfèrent le poisson pêché soi-même…
A Thonon, où la tentation des plaisirs de bouche est grande, un tour au marché s’impose.
Chaque jeudi, entre vieille ville et quartier de la Rénovation, les étals attirent jusqu’à la gent féminine de Lausanne, venue faire ses courses à meilleur coût, avec les bateaux du Léman.
Fruits et légumes des villages alentours, charcuteries savoyardes, poissons : difficile de résister au goût du terroir !
D’autres tentations attendent en ville, à la fromagerie Boujon, à la boulangerie Le Mirliton et même Chez Le Pêcheur, une antique boutique de la rue Chante Coq.
Dans la plus vieille rue de la ville, on propose appâts et cannes à tous ceux qui préfèrent le poisson pêché soi-même…
Pôle culturel du Couvent de la Visitation
A côté, le pôle culturel est le témoin de la lente réhabilitation des bâtiments historiques de Thonon.
Cet ancien couvent de la Visitation, en pleine réhabilitation, accueille à la fois, une médiathèque, une école de musique et un espace dédié à l’art contemporain (la Chapelle de la Visitation).
Il est temps de retrouver les « frivolités » du rivage.
Passons sur les thermes, et concentrons-nous sur les très pittoresques rues qui bordent le chemin de fer du funiculaire, avec leurs maisons à balcons de bois et leurs deux lavoirs.
Près du port, un autre Thonon, villageois, populaire, s’impose. Là où la vie bat son plein aux beaux jours.
Cet ancien couvent de la Visitation, en pleine réhabilitation, accueille à la fois, une médiathèque, une école de musique et un espace dédié à l’art contemporain (la Chapelle de la Visitation).
Il est temps de retrouver les « frivolités » du rivage.
Passons sur les thermes, et concentrons-nous sur les très pittoresques rues qui bordent le chemin de fer du funiculaire, avec leurs maisons à balcons de bois et leurs deux lavoirs.
Près du port, un autre Thonon, villageois, populaire, s’impose. Là où la vie bat son plein aux beaux jours.
Adresses utiles
Office de Tourisme de Thonon-les-Bains
Château de Sonnaz
2 Rue Michaud
74200 Thonon-les-Bains
Téléphone : 04 50 71 55 55
www.thononlesbains.com/fr/
Château de Sonnaz
2 Rue Michaud
74200 Thonon-les-Bains
Téléphone : 04 50 71 55 55
www.thononlesbains.com/fr/
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