La vie sociale toulousaine suit le tempo, avec l’effervescence commerçante de la rue Alsace Lorraine, la terrasse m’as-tu vu du Bar du Matin, aux Carmes (photo), la pause matinale aux Café des Artistes, place de la Daurade... - DR : J.-F.R.
Hormis le quartier de la Colonne, à déconseiller aux cyclistes à cause des pentes raides, le reste de la cité de Toulouse dépasse à peine le niveau de la Garonne.
Alors, en selle et pas de faux-semblant !
Depuis le canal du Midi, nous fixons le cap, mais succombons vite au désir de digression.
Justement, près de la piste cyclable, un bâtiment intrigue. L’accès semble privé mais la curiosité l’emporte : c’est le bassin du radoub, une halle d’entretien des péniches, belle architecture en briques du 19ème s.
A côté se niche un quartier peu visité, mais vital dans la sociologie toulousaine : le Busca.
Ses demeures bourgeoises à jardins, les plus proches du centre-ville, sont d’un chic confirmé de longue date.
De jardin, en voici un autre, celui des Plantes. Seul vrai poumon vert d’un centre-ville qui en manque, on y côtoie familles à landaus et promeneurs alanguis.
Quelques tours de roues plus loin, le palais de Justice, ancien parlement de Toulouse, s’est composé une façade de verre. Exemple réussi d’interprétation du patrimoine ancien.
Deux quartiers, peu suspects de dévoiement touristique, nous attendent : Dupuy et Saint-Aubin. Les soirs de spectacles, Dupuy draine tout ce que Toulouse compte d’amoureux des arts - ils sont nombreux dans cette ville de culture.
Dans l’ancienne Halle aux Grains, revisitée en salle de concert, est installé le célèbre Orchestre National du Capitole, longtemps dirigé par Michel Plasson.
Alors, en selle et pas de faux-semblant !
Depuis le canal du Midi, nous fixons le cap, mais succombons vite au désir de digression.
Justement, près de la piste cyclable, un bâtiment intrigue. L’accès semble privé mais la curiosité l’emporte : c’est le bassin du radoub, une halle d’entretien des péniches, belle architecture en briques du 19ème s.
A côté se niche un quartier peu visité, mais vital dans la sociologie toulousaine : le Busca.
Ses demeures bourgeoises à jardins, les plus proches du centre-ville, sont d’un chic confirmé de longue date.
De jardin, en voici un autre, celui des Plantes. Seul vrai poumon vert d’un centre-ville qui en manque, on y côtoie familles à landaus et promeneurs alanguis.
Quelques tours de roues plus loin, le palais de Justice, ancien parlement de Toulouse, s’est composé une façade de verre. Exemple réussi d’interprétation du patrimoine ancien.
Deux quartiers, peu suspects de dévoiement touristique, nous attendent : Dupuy et Saint-Aubin. Les soirs de spectacles, Dupuy draine tout ce que Toulouse compte d’amoureux des arts - ils sont nombreux dans cette ville de culture.
Dans l’ancienne Halle aux Grains, revisitée en salle de concert, est installé le célèbre Orchestre National du Capitole, longtemps dirigé par Michel Plasson.
Flâner à bicyclette sur le rectangle de la place du Capitole...
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Serré entre le boulevard Carnot et le canal du Midi, Saint-Aubin, lui, affiche la culture de la rue.
Cafés et restaurants battent le pavé dans ce quartier noceur. Qui n’est pas allé boire, étudiant, une bière au Café Populaire, rue de la Colombette, n’est pas un vrai Toulousain !
Sans artifice, l’urbanisme témoigne ici d’une vraie vie de « village », autour de l’église Saint-Aubin et de son marché dominical.
Passé le moderne Théâtre National de Toulouse, on plonge dans le cœur historique. C’est l’heure du grand inventaire.
Le vélo devient presque gênant, dans ces rues étroites de briques encombrées du brac des voitures…
Bien sûr, flâner à bicyclette sur le rectangle de la place du Capitole, face aux arcades et sur la croix occitane, donne des airs de vrai toulousain.
On use de cette sensation, au pied du clocher ajouré de la basilique Saint-Sernin, face au somptueux couvent des Jacobins, devant le musée des Augustins, dans la quiétude arborée de la place Saint-Georges, l’agitation circulaire de la place Wilson, la tranquillité étudiante du jardin du cloître Saint-Pierre des Chartreux, dans la douceur d’un coucher de soleil sur la cathédrale Saint-Etienne…
D’arrêts en divagations, on découvre la richesse inouïe de l’architecture toulousaine : la profusion baroque de l’Hôtel de Pierre, la nef en ballon de rugby de la dévote église Saint-Jérôme, les façades roses ardentes des hôtels particuliers, le tympan en céramique de l’église de la Dalbade.
La vie sociale suit le même tempo, avec l’effervescence commerçante de la rue Alsace Lorraine, la terrasse m’as-tu vu du Bar du Matin (aux Carmes), la pause matinale aux Café des Artistes (place de la Daurade), les agapes de terroir dans les restaurants des rues Tripière ou du May.
Cafés et restaurants battent le pavé dans ce quartier noceur. Qui n’est pas allé boire, étudiant, une bière au Café Populaire, rue de la Colombette, n’est pas un vrai Toulousain !
Sans artifice, l’urbanisme témoigne ici d’une vraie vie de « village », autour de l’église Saint-Aubin et de son marché dominical.
Passé le moderne Théâtre National de Toulouse, on plonge dans le cœur historique. C’est l’heure du grand inventaire.
Le vélo devient presque gênant, dans ces rues étroites de briques encombrées du brac des voitures…
Bien sûr, flâner à bicyclette sur le rectangle de la place du Capitole, face aux arcades et sur la croix occitane, donne des airs de vrai toulousain.
On use de cette sensation, au pied du clocher ajouré de la basilique Saint-Sernin, face au somptueux couvent des Jacobins, devant le musée des Augustins, dans la quiétude arborée de la place Saint-Georges, l’agitation circulaire de la place Wilson, la tranquillité étudiante du jardin du cloître Saint-Pierre des Chartreux, dans la douceur d’un coucher de soleil sur la cathédrale Saint-Etienne…
D’arrêts en divagations, on découvre la richesse inouïe de l’architecture toulousaine : la profusion baroque de l’Hôtel de Pierre, la nef en ballon de rugby de la dévote église Saint-Jérôme, les façades roses ardentes des hôtels particuliers, le tympan en céramique de l’église de la Dalbade.
La vie sociale suit le même tempo, avec l’effervescence commerçante de la rue Alsace Lorraine, la terrasse m’as-tu vu du Bar du Matin (aux Carmes), la pause matinale aux Café des Artistes (place de la Daurade), les agapes de terroir dans les restaurants des rues Tripière ou du May.
Saint-Aubin, Saint-Cyprien, vies de villages
D’autres lieux, intimes, illustrent la diversité toulousaine : la belle verrière « art déco » du magasin Habitat, rue de Metz ; les peu connus Centre Méridional de l’Architecture et de la Ville (rue St-Pantaléon, expos) et l’Espace Ecureuil, place du Capitole (accrochages dans les caves voûtées de briques).
Mais aussi l’harmonieuse cour intérieure à façades de briques (encore !) de l’école des Beaux-Arts ; les graffitis urbains de la rue de Gramat, dans le quartier d’immigration Arnaud Bernard ; les hôtels de parlementaires aux briques (toujours !) usées, couleur rouille, de la rue Ninau…
Saoulé par cette générosité, il faut d’urgence rejoindre la Garonne. De l’air !
Ce jour là, le vent souffle en rafales. Qu’importe. On oublie la place Saint-Pierre et ses beuveries étudiantes pour longer le fleuve jusqu’au Bazacle, bel exemple d’architecture industrielle.
On pédale fort dans la coulée verte des Amidonniers, voie piétonne et cycliste tracée en contrebas de la Garonne, qui révèle d’exquis petits jardins ouvriers.
Et l’on franchit le fleuve, droit face à la coupole vert pâle de l’hôpital de la Grave, totem de la rive gauche et de son « village », Saint-Cyprien.
Rien de tel que ce quartier tranquille pour achever en douceur le périple.
Reconvertis en pôles culturels, la galerie du Château d’Eau (centre photographique), les Abattoirs (musée d’Art moderne et contemporain), l’Hôtel Dieu, se fondent à merveille dans l’atmosphère gentrifiée de ces rues d’Outre-Garonne.
On pose enfin le vélo quelque part place Diebold : il est tant d’aller au marché Saint-Cyprien et de déjeuner autour de la halle couverte.
Mais aussi l’harmonieuse cour intérieure à façades de briques (encore !) de l’école des Beaux-Arts ; les graffitis urbains de la rue de Gramat, dans le quartier d’immigration Arnaud Bernard ; les hôtels de parlementaires aux briques (toujours !) usées, couleur rouille, de la rue Ninau…
Saoulé par cette générosité, il faut d’urgence rejoindre la Garonne. De l’air !
Ce jour là, le vent souffle en rafales. Qu’importe. On oublie la place Saint-Pierre et ses beuveries étudiantes pour longer le fleuve jusqu’au Bazacle, bel exemple d’architecture industrielle.
On pédale fort dans la coulée verte des Amidonniers, voie piétonne et cycliste tracée en contrebas de la Garonne, qui révèle d’exquis petits jardins ouvriers.
Et l’on franchit le fleuve, droit face à la coupole vert pâle de l’hôpital de la Grave, totem de la rive gauche et de son « village », Saint-Cyprien.
Rien de tel que ce quartier tranquille pour achever en douceur le périple.
Reconvertis en pôles culturels, la galerie du Château d’Eau (centre photographique), les Abattoirs (musée d’Art moderne et contemporain), l’Hôtel Dieu, se fondent à merveille dans l’atmosphère gentrifiée de ces rues d’Outre-Garonne.
On pose enfin le vélo quelque part place Diebold : il est tant d’aller au marché Saint-Cyprien et de déjeuner autour de la halle couverte.
Adresses utiles
Office de tourisme de Toulouse
Donjon du Capitole
08 92 180 180 / 05 40 13 15 31
www.toulouse-tourisme.com
La Maison du Vélo
12, bd Bonrepos (en face de la gare Matabiau)
05 34 40 64 72
www.maisonduvelotoulouse.com
Location de vélos.
Vélô Toulouse
Plus de 250 stations de vélos en libre-service. 30 premières minutes gratuites.
www.velo.toulouse.fr
Donjon du Capitole
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www.toulouse-tourisme.com
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05 34 40 64 72
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