Fred Lizée se veut comme le porte-voix et le catalyseur de la nouvelle génération qui ne souhaite plus du voyage de masse - DR
TourMaG - Avant d'aborder votre actualité, revenons très succinctement sur la polémique sur le congrès des Entreprises du Voyage en République dominicaine. A froid maintenant, quel regard portez-vous ?
Fred Lizée : Je n'avais pas du tout anticipé une telle polémique et que mon post devienne une telle caisse de résonance.
J'ai eu des retours, même de participants qui ont reconnu que je suis loin d'être un extrémiste, mais plutôt une personne qui représente la nouvelle génération et en quelque sorte un lanceur d'alerte.
De par mon parcours et ma façon de voyager, je ne suis pas là pour donner des leçons, d'autant que je travaille aussi pour un tour-opérateur.
Mon rôle est plutôt de représenter ces nouveaux acteurs du tourisme, au sein de différents formats et évènements.
Leur vision, comme la mienne depuis 15 ans, est que la nouvelle génération ne veut plus entendre parler de tourisme de masse et standardisé.
Fred Lizée : Je n'avais pas du tout anticipé une telle polémique et que mon post devienne une telle caisse de résonance.
J'ai eu des retours, même de participants qui ont reconnu que je suis loin d'être un extrémiste, mais plutôt une personne qui représente la nouvelle génération et en quelque sorte un lanceur d'alerte.
De par mon parcours et ma façon de voyager, je ne suis pas là pour donner des leçons, d'autant que je travaille aussi pour un tour-opérateur.
Mon rôle est plutôt de représenter ces nouveaux acteurs du tourisme, au sein de différents formats et évènements.
Leur vision, comme la mienne depuis 15 ans, est que la nouvelle génération ne veut plus entendre parler de tourisme de masse et standardisé.
"La relance économique a été prioritaire, au détriment des engagements écoresponsables"
TourMaG - Votre post, comme d'autres sur le sujet montrent une chose : les positions des uns et des autres sont de plus en plus radicales. Comment expliquez-vous cela ? J'ai un peu l'impression que le fossé se creuse, entre les apôtres d'un tourisme durable et ceux qui ne le sont pas.
Fred Lizée : Je suis assez d'accord avec vous.
Mon post a ouvert une brèche et permis à plein de personnes de la profession de pouvoir s'exprimer, relatant un manque de compréhension entre deux communautés du tourisme assez distinctes.
Il y a une distance générationnelle au sein de l'industrie touristique qui est plus que palpable. Je suis un grand défenseur du tourisme international et j'en ai fait mon travail depuis 15 ans, en essayant de promouvoir un tourisme plus durable, solidaire et social.
Je suis donc conscient de l'impact du tourisme sur l'économie des pays, maintenant avec les enjeux écologiques et les attentes de la nouvelle génération, il va falloir pivoter.
Il est important d'avoir un impact positif plus important, de trouver des alternatives au tourisme de masse et standardisé. Le tourisme sort de deux années difficiles et donc la relance économique a été prioritaire, au détriment des engagements écoresponsables.
C'est un comportement compréhensible.
TourMaG - Dans l'ensemble trouvez-vous que le tourisme a perdu deux ans ?
Fred Lizée : Je ne serais pas aussi radical, car certains acteurs ont profité du temps qu'ils avaient pour se former à un tourisme plus durable. Il y a plein d'exemple positif, comme Respire, le tourisme de demain.
Par exemple chez Kappa Club, des formations tourisme durable ont été données aux agents de voyages, ce qui n'avait jusque là jamais été fait. Il y a eu de belles initiatives, mais peut être pas assez nombreuses.
TourMaG - Vos contradicteurs vous opposent souvent la pollution numérique de votre post ou vos voyages en avion. Il y a un autre problème, pour parler de tourisme durable faut-il avoir une vie d'ascète, vivre dans une grotte, sans téléphone, ni électricité ?
Fred Lizée : Non, bien sûr que non.
Moi-même je suis loin d'être le plus écologiste, le plus radical, mais je fais des efforts. Globalement par rapport à notre métier, le poste le plus émetteur reste le transport aérien et nous ne pouvons pas changer du jour au lendemain nos habitudes, comme celles de nos clients.
Etre vertueux ne nécessite pas de vivre dans une grotte, mais d'agir sur tous les postes d'émission de CO2. Pour les agents de voyages, il serait bien de commencer par mesurer et réduire, puis compenser ce qui est difficile à substituer.
Dorénavant, il existe pas mal d'alternatives, avec notamment les voyages en train ou des vacances locales.
Fred Lizée : Je suis assez d'accord avec vous.
Mon post a ouvert une brèche et permis à plein de personnes de la profession de pouvoir s'exprimer, relatant un manque de compréhension entre deux communautés du tourisme assez distinctes.
Il y a une distance générationnelle au sein de l'industrie touristique qui est plus que palpable. Je suis un grand défenseur du tourisme international et j'en ai fait mon travail depuis 15 ans, en essayant de promouvoir un tourisme plus durable, solidaire et social.
Je suis donc conscient de l'impact du tourisme sur l'économie des pays, maintenant avec les enjeux écologiques et les attentes de la nouvelle génération, il va falloir pivoter.
Il est important d'avoir un impact positif plus important, de trouver des alternatives au tourisme de masse et standardisé. Le tourisme sort de deux années difficiles et donc la relance économique a été prioritaire, au détriment des engagements écoresponsables.
C'est un comportement compréhensible.
TourMaG - Dans l'ensemble trouvez-vous que le tourisme a perdu deux ans ?
Fred Lizée : Je ne serais pas aussi radical, car certains acteurs ont profité du temps qu'ils avaient pour se former à un tourisme plus durable. Il y a plein d'exemple positif, comme Respire, le tourisme de demain.
Par exemple chez Kappa Club, des formations tourisme durable ont été données aux agents de voyages, ce qui n'avait jusque là jamais été fait. Il y a eu de belles initiatives, mais peut être pas assez nombreuses.
TourMaG - Vos contradicteurs vous opposent souvent la pollution numérique de votre post ou vos voyages en avion. Il y a un autre problème, pour parler de tourisme durable faut-il avoir une vie d'ascète, vivre dans une grotte, sans téléphone, ni électricité ?
Fred Lizée : Non, bien sûr que non.
Moi-même je suis loin d'être le plus écologiste, le plus radical, mais je fais des efforts. Globalement par rapport à notre métier, le poste le plus émetteur reste le transport aérien et nous ne pouvons pas changer du jour au lendemain nos habitudes, comme celles de nos clients.
Etre vertueux ne nécessite pas de vivre dans une grotte, mais d'agir sur tous les postes d'émission de CO2. Pour les agents de voyages, il serait bien de commencer par mesurer et réduire, puis compenser ce qui est difficile à substituer.
Dorénavant, il existe pas mal d'alternatives, avec notamment les voyages en train ou des vacances locales.
"Une chose est sûre, cette génération ne veut plus entendre parler du tourisme de masse"
TourMaG - Le tourisme durable fait souvent peur. Il n'est pourtant pas demandé aux agences de voyages de totalement se révolutionner, en ne vendant plus un seul séjour long courrier. C'est plutôt un chemin vers un tourisme plus vertueux...
Fred Lizée : Tout à fait.
Il existe des discours plus extrémistes, mais ce n'est pas ma position. Je ne dis pas qu'il faut arrêter totalement l'avion. Même si j'ai conscience que la révolution verte n'est pas pour aujourd'hui ou demain, mais elle sera pour la future génération.
C'est aussi pour cela qu'il y a deux ans, j'ai voulu m'adresser à ces jeunes, avec le New Explorer Challenge (NEC).
Tout cela pour vous dire, que la transition vers un tourisme durable ne va pas se faire du jour au lendemain, cela prendra quasiment une génération. Une chose est sûre, c'est que nous n'aurons pas le choix, nous devons accompagner, les acteurs dans cette démarche, mais aussi les destinations.
Nous allons devoir nous tourner vers un tourisme plus de proximité, sauf que cette transition est moins flagrante, dans certains pays long-courriers fortement dépendants du tourisme, comme le Sri Lanka ou la République dominicaine.
Un moment donné, il y a eu une opportunité par rapport à la crise, mais certains professionnels et agences ont réussi à créer toute une communauté autour d'un tourisme plus responsable et c'est une bonne chose.
TourMaG - Vous qui êtes en contact avec les étudiants et les nouvelles générations, voyez-vous des personnes plus engagées ? Quand nous voyons la prise de parole des étudiants d'AgroParisTech appelant à déserter des emplois destructeurs, nous n'avons pas encore eu ça dans le tourisme.
Fred Lizée : Je n'ai jamais vu ce genre d'événement dans le voyage, mais pour en côtoyer des centaines depuis quelques années, il y a une vraie dynamique contraire.
Une chose est sûre, cette génération ne veut plus entendre parler du tourisme de masse et de ce type de voyage. Elle veut voyager avec du sens.
Les directions d'école avec lesquelles j'échange, veulent rendre le tourisme plus sexy, cela répond sans doute à une problématique de recrutement même pour les écoles.
Fred Lizée : Tout à fait.
Il existe des discours plus extrémistes, mais ce n'est pas ma position. Je ne dis pas qu'il faut arrêter totalement l'avion. Même si j'ai conscience que la révolution verte n'est pas pour aujourd'hui ou demain, mais elle sera pour la future génération.
C'est aussi pour cela qu'il y a deux ans, j'ai voulu m'adresser à ces jeunes, avec le New Explorer Challenge (NEC).
Tout cela pour vous dire, que la transition vers un tourisme durable ne va pas se faire du jour au lendemain, cela prendra quasiment une génération. Une chose est sûre, c'est que nous n'aurons pas le choix, nous devons accompagner, les acteurs dans cette démarche, mais aussi les destinations.
Nous allons devoir nous tourner vers un tourisme plus de proximité, sauf que cette transition est moins flagrante, dans certains pays long-courriers fortement dépendants du tourisme, comme le Sri Lanka ou la République dominicaine.
Un moment donné, il y a eu une opportunité par rapport à la crise, mais certains professionnels et agences ont réussi à créer toute une communauté autour d'un tourisme plus responsable et c'est une bonne chose.
TourMaG - Vous qui êtes en contact avec les étudiants et les nouvelles générations, voyez-vous des personnes plus engagées ? Quand nous voyons la prise de parole des étudiants d'AgroParisTech appelant à déserter des emplois destructeurs, nous n'avons pas encore eu ça dans le tourisme.
Fred Lizée : Je n'ai jamais vu ce genre d'événement dans le voyage, mais pour en côtoyer des centaines depuis quelques années, il y a une vraie dynamique contraire.
Une chose est sûre, cette génération ne veut plus entendre parler du tourisme de masse et de ce type de voyage. Elle veut voyager avec du sens.
Les directions d'école avec lesquelles j'échange, veulent rendre le tourisme plus sexy, cela répond sans doute à une problématique de recrutement même pour les écoles.
New Explorer Challenge : "aller chercher des partenaires pour coproduire les idées des étudiants"
Andrea et Joachim deux personnes très intéressées au tourisme durable avec une idée très mature se sont rendu compte, en parlant avec les acteurs locaux et les associations, que leur projet était viable - DR
TourMaG - Pour aborder vos projets personnels, que devient le New Explorer Challenge (NEC) ?
Fred Lizée : J'ai lancé le NEC, il y a deux ans, alors que j'étais comme toute l'industrie à l'arrêt. J'ai eu besoin de m'engager pour la relance du tourisme international, et le rendre à nouveau sexy auprès des plus jeunes.
Un peu comme le mouvement Respire qui a rassemblé les professionnels actuels du tourisme, j'ai voulu m'adresser à la nouvelle génération.
L'enjeu a été de créer un challenge national, inter-écoles et inter-étudiants. Après une 1ère édition plutôt réussie, nous en avons fait un évènement annuel visant à faire réfléchir et créer des offres de voyages plus durables, si possible avec un impact positif.
Le choix des destinations est libre, donc potentiellement long-courriers.
D'ailleurs, les étudiants qui ont gagné ont pu tester en Colombie leur idée. Andrea et Joachim deux personnes très intéressées au tourisme durable avec une idée très mature, se sont rendu compte, en parlant avec les acteurs locaux et les associations, que leur projet était viable.
Après avoir travaillé sur la notoriété auprès des écoles et des étudiants, en l'imposant comme le concours de production de référence, je développe deux nouveaux axes.
TourMaG - Pourriez-vous aller plus loin en produisant ces séjours gagnants le NEC ?
Fred Lizée : Grâce à la notoriété du NEC 21, j'ai pu trouver un partenaire m'assurant le financement du voyage, à savoir Terre d'Aventure, des étudiants qui ont gagné en 2022.
La prochaine étape du New Explorer Challenge sera de commercialiser les projets.
Le NEC n'est pas un incubateur, donc je n'ai pas la capacité à développer jusqu'au bout les idées et les commercialiser.
J'aimerais développer une plateforme digitale, permettant de référencer plusieurs projets, pour aller chercher un (ou plusieurs) partenaire comme un tour-opérateur ou une agence de voyage, pour finaliser et coproduire l'idée.
Via un système d'affiliation, il serait possible au professionnel du tourisme de le commercialiser. Ainsi, les étudiants iront jusqu'au bout du projet.
Fred Lizée : J'ai lancé le NEC, il y a deux ans, alors que j'étais comme toute l'industrie à l'arrêt. J'ai eu besoin de m'engager pour la relance du tourisme international, et le rendre à nouveau sexy auprès des plus jeunes.
Un peu comme le mouvement Respire qui a rassemblé les professionnels actuels du tourisme, j'ai voulu m'adresser à la nouvelle génération.
L'enjeu a été de créer un challenge national, inter-écoles et inter-étudiants. Après une 1ère édition plutôt réussie, nous en avons fait un évènement annuel visant à faire réfléchir et créer des offres de voyages plus durables, si possible avec un impact positif.
Le choix des destinations est libre, donc potentiellement long-courriers.
D'ailleurs, les étudiants qui ont gagné ont pu tester en Colombie leur idée. Andrea et Joachim deux personnes très intéressées au tourisme durable avec une idée très mature, se sont rendu compte, en parlant avec les acteurs locaux et les associations, que leur projet était viable.
Après avoir travaillé sur la notoriété auprès des écoles et des étudiants, en l'imposant comme le concours de production de référence, je développe deux nouveaux axes.
TourMaG - Pourriez-vous aller plus loin en produisant ces séjours gagnants le NEC ?
Fred Lizée : Grâce à la notoriété du NEC 21, j'ai pu trouver un partenaire m'assurant le financement du voyage, à savoir Terre d'Aventure, des étudiants qui ont gagné en 2022.
La prochaine étape du New Explorer Challenge sera de commercialiser les projets.
Le NEC n'est pas un incubateur, donc je n'ai pas la capacité à développer jusqu'au bout les idées et les commercialiser.
J'aimerais développer une plateforme digitale, permettant de référencer plusieurs projets, pour aller chercher un (ou plusieurs) partenaire comme un tour-opérateur ou une agence de voyage, pour finaliser et coproduire l'idée.
Via un système d'affiliation, il serait possible au professionnel du tourisme de le commercialiser. Ainsi, les étudiants iront jusqu'au bout du projet.
"Avec TravelPro Formations, nous lançons un challenge d'entreprise"
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TourMaG - Vous aimeriez devenir le 1er incubateur de la production touristique ?
Fred Lizée : Je ne sais pas si incubateur est la formule correspondant le plus à ma vision, mais en quelque sorte, c'est un peu ça.
Soit je vais aller vers un partenariat avec un incubateur existant, soit avoir quelques partenaires ayant la même philosophie que le NEC (tourisme durable ayant un impact positif).
Cette deuxième option est validée par mon réseau, mais aussi celle que je privilégie. J'aimerais que le NEC devienne la porte d'entrée de la nouvelle génération dans l'industrie.
TourMaG - Et aussi de démontrer que le tourisme durable est économiquement viable ?
Fred Lizée : Bien sûr, à moyen terme, la plateforme pourrait devenir un catalogue, référençant plusieurs produits sur cette thématique.
Après avoir travaillé avec la jeunesse, il y a un deuxième axe du NEC que je souhaite développer, auprès des pros actuels du voyage. En partenariat, avec TravelPro Formations, nous lançons un format de team building ou challenge d'entreprise.
Nous parlons d'une offre hybride avec une dimension théorique et pratique.
Il y aura une partie formation tourisme responsable en soutien avec Julien Buot d'Agir pour un Tourisme Responsable (ATR), puis une autre consistant à challenger les équipes, en les faisant réfléchir à un produit touristique durable. Cela dure une semaine et je serai le principal intervenant.
Je vais aussi m'associer avec 2 diplômées de l'EFHT, dans le lancement de la start-up B2trip Consulting. Elle va référencer des personnes issues du tourisme durable, pour dispenser des formations auprès des Comités sociaux et économiques (CSE) d'entreprise.
Il y aura des formations tourisme durable à l'intention des équipes des CSE, mais aussi des ateliers-conférences pour sensibiliser les salariés.
Fred Lizée : Je ne sais pas si incubateur est la formule correspondant le plus à ma vision, mais en quelque sorte, c'est un peu ça.
Soit je vais aller vers un partenariat avec un incubateur existant, soit avoir quelques partenaires ayant la même philosophie que le NEC (tourisme durable ayant un impact positif).
Cette deuxième option est validée par mon réseau, mais aussi celle que je privilégie. J'aimerais que le NEC devienne la porte d'entrée de la nouvelle génération dans l'industrie.
TourMaG - Et aussi de démontrer que le tourisme durable est économiquement viable ?
Fred Lizée : Bien sûr, à moyen terme, la plateforme pourrait devenir un catalogue, référençant plusieurs produits sur cette thématique.
Après avoir travaillé avec la jeunesse, il y a un deuxième axe du NEC que je souhaite développer, auprès des pros actuels du voyage. En partenariat, avec TravelPro Formations, nous lançons un format de team building ou challenge d'entreprise.
Nous parlons d'une offre hybride avec une dimension théorique et pratique.
Il y aura une partie formation tourisme responsable en soutien avec Julien Buot d'Agir pour un Tourisme Responsable (ATR), puis une autre consistant à challenger les équipes, en les faisant réfléchir à un produit touristique durable. Cela dure une semaine et je serai le principal intervenant.
Je vais aussi m'associer avec 2 diplômées de l'EFHT, dans le lancement de la start-up B2trip Consulting. Elle va référencer des personnes issues du tourisme durable, pour dispenser des formations auprès des Comités sociaux et économiques (CSE) d'entreprise.
Il y aura des formations tourisme durable à l'intention des équipes des CSE, mais aussi des ateliers-conférences pour sensibiliser les salariés.