La France ou l'Allemagne, ont réussi à limiter la casse en raison d'une économie locale forte - Crédit photo : Depositphotos @macniak
En mars dernier le monde entré dans une nouvelle phase de son histoire, celle de la fermeture quasi historique.
Plombée par des problèmes politiques, la peur de l'expension de la maladie à travers les frontières, l'Europe loupait alors son blackout, pire elle n'a pas réussi sa sortie non plus.
Et malgré que les Européens soient très friands de l'espace Schengen, puisque "78% des Européens passent leurs vacances dans leur pays d'origine ou dans un autre pays de l'UE," selon la Commission européenne, cela n'a pas suffi à sauver l'été 2020.
Sous l'impulsion de pays très dépendants de la manne touristique, l'Europe s'ouvrait à nouveau mais cela ne fut pas suffisant.
"Malgré les protocoles de santé mis en place par les acteurs du voyage et du tourisme et la forte volonté de nombreux Européens de voyager à nouveau, de nombreux touristes ont reporté leurs vacances," toujours d'après l'instance.
Si l'envie était bien présente, elle ne s'est pas révélée dans les faits.
Plombée par des problèmes politiques, la peur de l'expension de la maladie à travers les frontières, l'Europe loupait alors son blackout, pire elle n'a pas réussi sa sortie non plus.
Et malgré que les Européens soient très friands de l'espace Schengen, puisque "78% des Européens passent leurs vacances dans leur pays d'origine ou dans un autre pays de l'UE," selon la Commission européenne, cela n'a pas suffi à sauver l'été 2020.
Sous l'impulsion de pays très dépendants de la manne touristique, l'Europe s'ouvrait à nouveau mais cela ne fut pas suffisant.
"Malgré les protocoles de santé mis en place par les acteurs du voyage et du tourisme et la forte volonté de nombreux Européens de voyager à nouveau, de nombreux touristes ont reporté leurs vacances," toujours d'après l'instance.
Si l'envie était bien présente, elle ne s'est pas révélée dans les faits.
"Les pays qui ont pris des mesures spéciales pour attirer les touristes ont eu du mal à atteindre 50 à 60% du chiffre d’affaires..."
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Les hôtels français ont réalisé une année record en 2023
Lors des deux premières de juillet, une simple augmentation des réservations aériennes (+ 6%) a été enregistrée pour les voyages intra-européens par rapport à juin.
L'attentisme général et les campagnes de communication pour un tourisme local ont anéanti les meilleures volontés.
"Pour de nombreuses destinations, la réduction globale des revenus est d'environ 70%.
Les États membres à forte population, comme la France ou l'Allemagne, ont réussi à limiter cette réduction, leurs citoyens décidant de passer leurs vacances dans leur pays d'origine."
De plus l'incertitude croissante d'un reconfinement et de conditions sur place peu avantageuses pour le tourisme n'ont fait que conforter les Européens à pratiquer un tourisme de proximité.
"Les pays qui ont pris des mesures spéciales pour attirer les touristes (par exemple la Croatie) ont eu du mal à atteindre 50 à 60% du chiffre d’affaires de l’année dernière," explique la Commission européenne.
Pas de quoi sauter au plafond bien au contraire. Une situation qui pourrait causer des pertes effroyables sur l'économie de pays européens.
Et la France se trouve en première ligne.
"Si des destinations comme Paris dépendant des visiteurs internationaux ne voyaient que 47% des hôtels rouvrir avec un taux d'occupation inférieur à 45%, les autres destinations de la côte atlantique n'ont subi qu'une légère baisse par rapport à 2019."
Malheureusementce climat anxiogène devrait perdurer encore quelque peu.
Car d'après la Commission européenne, les réservations pour septembre et octobre restent anormalement basses... Wait and see !
L'attentisme général et les campagnes de communication pour un tourisme local ont anéanti les meilleures volontés.
"Pour de nombreuses destinations, la réduction globale des revenus est d'environ 70%.
Les États membres à forte population, comme la France ou l'Allemagne, ont réussi à limiter cette réduction, leurs citoyens décidant de passer leurs vacances dans leur pays d'origine."
De plus l'incertitude croissante d'un reconfinement et de conditions sur place peu avantageuses pour le tourisme n'ont fait que conforter les Européens à pratiquer un tourisme de proximité.
"Les pays qui ont pris des mesures spéciales pour attirer les touristes (par exemple la Croatie) ont eu du mal à atteindre 50 à 60% du chiffre d’affaires de l’année dernière," explique la Commission européenne.
Pas de quoi sauter au plafond bien au contraire. Une situation qui pourrait causer des pertes effroyables sur l'économie de pays européens.
Et la France se trouve en première ligne.
"Si des destinations comme Paris dépendant des visiteurs internationaux ne voyaient que 47% des hôtels rouvrir avec un taux d'occupation inférieur à 45%, les autres destinations de la côte atlantique n'ont subi qu'une légère baisse par rapport à 2019."
Malheureusementce climat anxiogène devrait perdurer encore quelque peu.
Car d'après la Commission européenne, les réservations pour septembre et octobre restent anormalement basses... Wait and see !