Avec 60 millions de visiteurs par an, la région Île de France est la première destination mondiale.
À défaut d’être en tête du classement pour les recettes touristiques, elle pèse tout de même 17,7 Mds€.
Son chiffre d’affaires mobilise 70 000 entreprises et 600 000 emplois, dont la majorité, détail important, n’est pas délocalisable.
Si l’on s’en tient à ses « projections », le Conseil Régional prévoit 10 à 20 millions de visiteurs supplémentaires dans les 10 ans à venir, soit 1,5 à 3 Mds € de chiffre d’affaires potentiel qui représenteraient 15 000 à 30 000 créations d’emploi.
À défaut d’être en tête du classement pour les recettes touristiques, elle pèse tout de même 17,7 Mds€.
Son chiffre d’affaires mobilise 70 000 entreprises et 600 000 emplois, dont la majorité, détail important, n’est pas délocalisable.
Si l’on s’en tient à ses « projections », le Conseil Régional prévoit 10 à 20 millions de visiteurs supplémentaires dans les 10 ans à venir, soit 1,5 à 3 Mds € de chiffre d’affaires potentiel qui représenteraient 15 000 à 30 000 créations d’emploi.
Le tourisme facteur de développement économique
"Le tourisme est un facteur décisif de développement économique, un atout majeur pour l’île de France", explique le Vice-Président du Conseil Régional de l’IdF, Jean-Paul Planchou, lors de l’annonce officielle de la création du Fonds de développement touristique régional (FDTR).
Dans le prolongement logique des programmes du Grand Paris, ce fonds de 4,5 millions d'euros soutiendra des dossiers extrêmement diversifiés, dans l’hébergement, l’accessibilité des personnes handicapées ou le tourisme fluvial par exemple, en veillant à renforcer la transversalité géographique et les synergies intersectorielles régionales.
Alors que la concurrence internationale s’accentue, alors que les banques durcissent également leurs conditions de crédit, le FDTR ne fonctionnera heureusement pas comme un véritable fonds d’investissements.
Il ne cherchera donc pas à être rémunéré, mais à soutenir les projets qui seront structurants pour le tourisme régional et porteurs de développement durable, à la fois écologique et social.
Dans le prolongement logique des programmes du Grand Paris, ce fonds de 4,5 millions d'euros soutiendra des dossiers extrêmement diversifiés, dans l’hébergement, l’accessibilité des personnes handicapées ou le tourisme fluvial par exemple, en veillant à renforcer la transversalité géographique et les synergies intersectorielles régionales.
Alors que la concurrence internationale s’accentue, alors que les banques durcissent également leurs conditions de crédit, le FDTR ne fonctionnera heureusement pas comme un véritable fonds d’investissements.
Il ne cherchera donc pas à être rémunéré, mais à soutenir les projets qui seront structurants pour le tourisme régional et porteurs de développement durable, à la fois écologique et social.
Provoquer un effet de levier
Le FDTR s’adresse aux acteurs publics aussi bien que privés, et cherche surtout à provoquer un effet de levier qui pourrait ensuite intéresser d’autres acteurs financiers plus puissants, tels qu’OSEO, la Caisse des Dépôts et des Consignations ou la future banque des PME dont la création est attendue au début 2013.
Conjuguant les impacts économique, écologique et social, les projets devront répondre à un certain nombre de critères « objectifs » et « répondre au moins à 7 cibles de la démarche haute qualité environnementale », précise le rapport qui a été remis à Jean-Paul Huchon, président du conseil régional Île de France.
Parmi ces cibles, on retiendra la gestion de l’énergie, celles des déchets et de la santé, ainsi que le tourisme social ou la réinsertion professionnelle.
Pour le moment une quinzaine de projets sont à peu près sûrs d’êtres retenus, mais les candidatures restent largement ouvertes.
Deux appels à projets seront lancés tous les ans et l’instruction des demandes sera suivie conjointement par le Conseil régional et le CRT.
Conjuguant les impacts économique, écologique et social, les projets devront répondre à un certain nombre de critères « objectifs » et « répondre au moins à 7 cibles de la démarche haute qualité environnementale », précise le rapport qui a été remis à Jean-Paul Huchon, président du conseil régional Île de France.
Parmi ces cibles, on retiendra la gestion de l’énergie, celles des déchets et de la santé, ainsi que le tourisme social ou la réinsertion professionnelle.
Pour le moment une quinzaine de projets sont à peu près sûrs d’êtres retenus, mais les candidatures restent largement ouvertes.
Deux appels à projets seront lancés tous les ans et l’instruction des demandes sera suivie conjointement par le Conseil régional et le CRT.
Les professionnels participeront à la sélection des projets
Un comité de 18 membres, 9 élus locaux, 6 professionnels de la région et 3 institutionnels du tourisme, (FNOTSI, CDT et Conseil départemental) formeront le jury de sélection qui pourra trancher de façon favorable ou défavorable mais aussi ajourner sa décision en demandant des précisions supplémentaires.
Avec un tel dispositif, le Conseil régional d’Île de France entend rationaliser davantage les aides qu’il attribuait jusque-là aux « Pôles touristiques régionaux ».
Sans remettre en cause le bilan du travail accompli dans ce cadre depuis 2000, il s’agit surtout de donner davantage de cohérence régionale aux actions qui seront soutenues.
Vu l’ampleur des efforts à fournir, dans un contexte toujours plus difficile, on peut toutefois se demander si les 4,5 M€ prévus seront bien à la hauteur des ambitions et des espoirs affichés par Jean-Paul Planchou.
Pour donner une idée des sommes mise en jeu, il suffit de comparer ce montant au budget de 23 M€ dont jouissent chacun de leur côté l’Office du tourisme de Paris et le CRT de l’IdF.
Espérons que ce Fonds n’est qu’un début.
Avec un tel dispositif, le Conseil régional d’Île de France entend rationaliser davantage les aides qu’il attribuait jusque-là aux « Pôles touristiques régionaux ».
Sans remettre en cause le bilan du travail accompli dans ce cadre depuis 2000, il s’agit surtout de donner davantage de cohérence régionale aux actions qui seront soutenues.
Vu l’ampleur des efforts à fournir, dans un contexte toujours plus difficile, on peut toutefois se demander si les 4,5 M€ prévus seront bien à la hauteur des ambitions et des espoirs affichés par Jean-Paul Planchou.
Pour donner une idée des sommes mise en jeu, il suffit de comparer ce montant au budget de 23 M€ dont jouissent chacun de leur côté l’Office du tourisme de Paris et le CRT de l’IdF.
Espérons que ce Fonds n’est qu’un début.