Laurent Duc, responsable de la branche hôtellerie à l'Umih, nous présente les panneaux qui seront installés à l'entrée des hôtels avant le 14 juillet. DR LAC
Roland Héguy, le président de l'UMIH a réuni un vaste état major de 25 organisations patronales et syndicales afin de dénoncer la double taxation imposée aux hôteliers par le parlement.
L'assemblée nationale a en effet voté une hausse du plafond de la taxe de séjour à 8 euros par nuitée contre 1,50 euros aujourd'hui.
Un second amendement prévoit également la création d'une taxe de 2 euros spécifique à l’Ile-de-France destinée à financer les transports en commun.
Une manne financière qui permettrait à la mairie de récupérer 40 millions d'euros supplémentaires par an.
Ces deux amendements, déjà critiqués par Michel Sapin, le ministre des Finances et des Comptes publics et par Laurent Fabius ont rendu les hôteliers furieux.
"Le gouvernement ferait mieux d'aller chercher l'argent auprès des locations illégales qui prospèrent en France hors de toute réglementation" fulmine Roland Héguy, visant notamment le site Airbnb.
L'assemblée nationale a en effet voté une hausse du plafond de la taxe de séjour à 8 euros par nuitée contre 1,50 euros aujourd'hui.
Un second amendement prévoit également la création d'une taxe de 2 euros spécifique à l’Ile-de-France destinée à financer les transports en commun.
Une manne financière qui permettrait à la mairie de récupérer 40 millions d'euros supplémentaires par an.
Ces deux amendements, déjà critiqués par Michel Sapin, le ministre des Finances et des Comptes publics et par Laurent Fabius ont rendu les hôteliers furieux.
"Le gouvernement ferait mieux d'aller chercher l'argent auprès des locations illégales qui prospèrent en France hors de toute réglementation" fulmine Roland Héguy, visant notamment le site Airbnb.
Le parlement invité à se pencher sur les locations illégales
Afin de signifier leur mécontentement et leur opposition totale à ces deux taxes, les 25 représentants ont envoyé une lettre à Manuel Valls, le ministre de l'intérieur et colleront des slogans sur les panonceaux affichant leurs étoiles "Surtaxer tue l'emploi".
Le président du SNAV, Jean-Pierre Mas, était également présent autour de la table. "Notre profession est impliquée, car cette hausse des taxes aura un effet sur l'arbitrage des voyageurs entre Paris et d'autres capitales européennes" déplore-t-il.
Selon une estimation de l'UMIH, Paris est la seconde ville européenne où la TVA est la plus élevée avec un taux de 10%.
Londres, sa grande rivale, arrive en tête avec 20%. En revanche, la capitale britannique n'impose aucune taxe de séjour, tout comme Munich, Francfort, Madrid.
Paris se distingue également par un taux de cotisations patronales élevé à 35%, égalé par Bruxelles mais dépassé par Rome (38%).
"Les voyageurs n'ont pas un pouvoir d'achat illimité. Et si les emplois dans l'hôtellerie ne sont pas facilement délocalisables, les clients eux le sont", menace Jean-Pierre Mas.
Le président du SNAV, Jean-Pierre Mas, était également présent autour de la table. "Notre profession est impliquée, car cette hausse des taxes aura un effet sur l'arbitrage des voyageurs entre Paris et d'autres capitales européennes" déplore-t-il.
Selon une estimation de l'UMIH, Paris est la seconde ville européenne où la TVA est la plus élevée avec un taux de 10%.
Londres, sa grande rivale, arrive en tête avec 20%. En revanche, la capitale britannique n'impose aucune taxe de séjour, tout comme Munich, Francfort, Madrid.
Paris se distingue également par un taux de cotisations patronales élevé à 35%, égalé par Bruxelles mais dépassé par Rome (38%).
"Les voyageurs n'ont pas un pouvoir d'achat illimité. Et si les emplois dans l'hôtellerie ne sont pas facilement délocalisables, les clients eux le sont", menace Jean-Pierre Mas.
Les hôteliers de la Côte d’Azur refusent l’augmentation
Michel Tshann, le président des hôteliers niçois, met en cause ces réformes fiscales à répétition qui complique la gestion des établissements.
Une taxe qui pourrait porter préjudice à une activité économique qui génère près de 10 milliards d'euros de retombées directes et indirectes, selon le comité régional du tourisme Riviera Côte d’Azur.
La taxe a rapporté aux communes un peu plus de 11 millions d'euros en 2011 (204 millions en France).
Seule l'augmentation constante des nuitées a permis à la ville de Nice, par exemple, d'augmenter le montant des taxes de séjour perçues de 3,5 millions d'euros à près de 5,2 millions.
Une hausse de la fiscalité signifierait une baisse de la compétitivité azuréenne sur un secteur très concurrentiel selon les hôteliers de la Côte d'Azur. Michel Bovas
Une taxe qui pourrait porter préjudice à une activité économique qui génère près de 10 milliards d'euros de retombées directes et indirectes, selon le comité régional du tourisme Riviera Côte d’Azur.
La taxe a rapporté aux communes un peu plus de 11 millions d'euros en 2011 (204 millions en France).
Seule l'augmentation constante des nuitées a permis à la ville de Nice, par exemple, d'augmenter le montant des taxes de séjour perçues de 3,5 millions d'euros à près de 5,2 millions.
Une hausse de la fiscalité signifierait une baisse de la compétitivité azuréenne sur un secteur très concurrentiel selon les hôteliers de la Côte d'Azur. Michel Bovas