La fabuleuse Baie d'Halong et ses 3 000 ''sentinelles'' granitiques
S'il est un pays pour qui le mot « liberté » a un sens c'est bien l'ancienne Indochine. Convoité depuis longtemps par le Céleste empire voisin, qui le considère toujours comme une de ses régions, puis par des puissances coloniales telles la France et les USA, le Vietnam a toujours chèrement vendu sa peau.
Aucun n’en est venu à bout. Ceci malgré le déluge de bombes sous lequel les « boys » ont tenté de noyer le pays, devenu un vaste champ d’expériences belliqueuses pour la première puissance mondiale.
Mais rien n’y fit. Pas plus les tombereaux de grenades anti-personnelles que le recours à des moyens jamais utilisés à une telle échelle, comme les agents chimiques (défoliants) qui causent, aujourd'hui encore, de terribles ravages parmi la population.
Malgré d'indéniables progrès, tout n'est pas rose...
Economiquement, le Vietnam fait toujours figure de pays sous développé par rapport aux « dragons du Sud est asiatique » voisins. Mais ça pourrait ne pas durer, si l'on en croit la croissance qui, comme en Chine, semble faire bon ménage avec un « communisme éclairé » ou un capitalisme d'Etat, c'est selon. Il faut y ajouter la poussée inexorable du secteur privé soutenu par l'économie souterraine.
Malgré d'indéniables progrès, tout n'est pas rose, loin de là. Les élites politiques veillent toujours aussi scrupuleusement au maintien de leurs privilèges et des progrès importants restent à faire en matière de droits civiques et de libertés individuelles.
Autre handicap : la pauvreté qui sévit sévèrement dans un pays qui compte 83 millions d'habitants pour une superficie de 332 000 km2. Un territoire qui serpente le long de la mer de Chine bordé par le fleuve Rouge et le delta du Mékong mais dont les deux tiers ne sont pas habités.
Cela donne des régions surpeuplées et des grandes villes trépidantes et grouillantes de vie et de couleurs. Des agglomérations à l'image du pays, véritable mosaïque ethnique avec plus d'une cinquantaine de minorités.
Mais le potentiel et la volonté sont là : d'importateur, le Vietnam est devenu excédentaire en riz et malgré son économie essentiellement agricole, de nouveaux secteurs comme l'électronique, font une percée prometteuse. Touristiquement, la destination est aussi promise à un grand avenir avec ses sites uniques tels la Baie d’Halong et son passé colonial qui séduit de plus en plus de Français.
Aucun n’en est venu à bout. Ceci malgré le déluge de bombes sous lequel les « boys » ont tenté de noyer le pays, devenu un vaste champ d’expériences belliqueuses pour la première puissance mondiale.
Mais rien n’y fit. Pas plus les tombereaux de grenades anti-personnelles que le recours à des moyens jamais utilisés à une telle échelle, comme les agents chimiques (défoliants) qui causent, aujourd'hui encore, de terribles ravages parmi la population.
Malgré d'indéniables progrès, tout n'est pas rose...
Economiquement, le Vietnam fait toujours figure de pays sous développé par rapport aux « dragons du Sud est asiatique » voisins. Mais ça pourrait ne pas durer, si l'on en croit la croissance qui, comme en Chine, semble faire bon ménage avec un « communisme éclairé » ou un capitalisme d'Etat, c'est selon. Il faut y ajouter la poussée inexorable du secteur privé soutenu par l'économie souterraine.
Malgré d'indéniables progrès, tout n'est pas rose, loin de là. Les élites politiques veillent toujours aussi scrupuleusement au maintien de leurs privilèges et des progrès importants restent à faire en matière de droits civiques et de libertés individuelles.
Autre handicap : la pauvreté qui sévit sévèrement dans un pays qui compte 83 millions d'habitants pour une superficie de 332 000 km2. Un territoire qui serpente le long de la mer de Chine bordé par le fleuve Rouge et le delta du Mékong mais dont les deux tiers ne sont pas habités.
Cela donne des régions surpeuplées et des grandes villes trépidantes et grouillantes de vie et de couleurs. Des agglomérations à l'image du pays, véritable mosaïque ethnique avec plus d'une cinquantaine de minorités.
Mais le potentiel et la volonté sont là : d'importateur, le Vietnam est devenu excédentaire en riz et malgré son économie essentiellement agricole, de nouveaux secteurs comme l'électronique, font une percée prometteuse. Touristiquement, la destination est aussi promise à un grand avenir avec ses sites uniques tels la Baie d’Halong et son passé colonial qui séduit de plus en plus de Français.
le delta du Mékong, granier à riz du Vietnam
Ho Chi Minh : « Le petit Paris » de l'Extrême orient
Un riche passé dont on retrouves les traces à chaque coin de rue à Saïgon, devenue Ho Chi Minh : bâtiments néo classique, architecture art déco, grandes avenues bordées d'arbres… pas de doute : les Français sont passés par là !
« Le petit Paris » de l'Extrême orient en conserve la topographie rectiligne héritée des géomètres français et quelques monuments emblématiques du 19e, tels le Jardin Botanique, la Poste centrale à la charpente métallique, ça va de soi, signée Gustave Eiffel ou la cathédrale Notre Dame.
Avec près de 8 millions d'habitants et 4 millions de motos, la ville bat au rythme accéléré des capitales asiatiques dans une sorte de frénésie et de folle course pour rattraper le temps perdu. Les buildings de béton et de verre sortent de terre et côtoient sans complexe les « maisons tube » (*) traditionnelles.
Dès 5 heures du matin, la population s’approprie rues, jardins et parcs pour l’exercice matinal du tai chi ou une partie de badminton. Mais ce court moment de répit n’est que le calme qui précède la « tempête ».
En effet, à partir de 6 h, des dizaines de milliers de vélomoteurs, scooters, vélos et cyclopousses, se déversent dans les artères, transportant en « brochette » des familles entières, marchandises et animaux. Le tout pétarade et se dispute la chaussée dans un joyeux tohu bohu et un incroyable chassé croisé. Oreilles sensibles s'abstenir...
Delta du Mékong : 3 récoltes de riz annuelles
A moins de 140 km de Saïgon, on découvre Vinh Long. Une ville dont le principal intérêt consiste dans sa proximité avec le Delta du Mékong et son pont à haubans, qui ressemble comme un petit frère à celui de Tancarville.
Le Mékong, est au Vietnam ce que le Nil était à l'Egypte : un fleuve nourricier qui a façonné de manière indélébile le style de vie mais aussi la survie des habitants dans le sud du pays.
Les eaux y grouillent d'embarcations de toutes sortes, des barges surchargées et au bord de la rupture dont la cargaison flirte avec le dessous de la ligne de flottaison, aux bateaux marchands chargés de pastèques, bananes et autres marchandises, arrimés les uns les autres par grappes entières.
Dans les postes de pilotage des hamacs tendus permettent de s’abriter de la chaleur accablante. Le fleuve qui prend sa source dans les neiges éternelles du Tibet parcourt 4 200 Km et irrigue 6 pays, avant de se jeter en mer de Chine.
Auparavant, il fertilise tout sur son passage et particulièrement le Delta où tout commence ou finit par le Mékong. Il y fait pousser le riz 3 fois par an, transporte les bateaux, fournit de l'eau et des matières premières aux entreprises, arrose fermes et vergers et alimente en poisson les riverains qui s'y baignent et font leurs emplettes sur l'immense marché flottant.
On est loin des marchés préservés dans certains pays pour le seul plaisir du touriste...
Un riche passé dont on retrouves les traces à chaque coin de rue à Saïgon, devenue Ho Chi Minh : bâtiments néo classique, architecture art déco, grandes avenues bordées d'arbres… pas de doute : les Français sont passés par là !
« Le petit Paris » de l'Extrême orient en conserve la topographie rectiligne héritée des géomètres français et quelques monuments emblématiques du 19e, tels le Jardin Botanique, la Poste centrale à la charpente métallique, ça va de soi, signée Gustave Eiffel ou la cathédrale Notre Dame.
Avec près de 8 millions d'habitants et 4 millions de motos, la ville bat au rythme accéléré des capitales asiatiques dans une sorte de frénésie et de folle course pour rattraper le temps perdu. Les buildings de béton et de verre sortent de terre et côtoient sans complexe les « maisons tube » (*) traditionnelles.
Dès 5 heures du matin, la population s’approprie rues, jardins et parcs pour l’exercice matinal du tai chi ou une partie de badminton. Mais ce court moment de répit n’est que le calme qui précède la « tempête ».
En effet, à partir de 6 h, des dizaines de milliers de vélomoteurs, scooters, vélos et cyclopousses, se déversent dans les artères, transportant en « brochette » des familles entières, marchandises et animaux. Le tout pétarade et se dispute la chaussée dans un joyeux tohu bohu et un incroyable chassé croisé. Oreilles sensibles s'abstenir...
Delta du Mékong : 3 récoltes de riz annuelles
A moins de 140 km de Saïgon, on découvre Vinh Long. Une ville dont le principal intérêt consiste dans sa proximité avec le Delta du Mékong et son pont à haubans, qui ressemble comme un petit frère à celui de Tancarville.
Le Mékong, est au Vietnam ce que le Nil était à l'Egypte : un fleuve nourricier qui a façonné de manière indélébile le style de vie mais aussi la survie des habitants dans le sud du pays.
Les eaux y grouillent d'embarcations de toutes sortes, des barges surchargées et au bord de la rupture dont la cargaison flirte avec le dessous de la ligne de flottaison, aux bateaux marchands chargés de pastèques, bananes et autres marchandises, arrimés les uns les autres par grappes entières.
Dans les postes de pilotage des hamacs tendus permettent de s’abriter de la chaleur accablante. Le fleuve qui prend sa source dans les neiges éternelles du Tibet parcourt 4 200 Km et irrigue 6 pays, avant de se jeter en mer de Chine.
Auparavant, il fertilise tout sur son passage et particulièrement le Delta où tout commence ou finit par le Mékong. Il y fait pousser le riz 3 fois par an, transporte les bateaux, fournit de l'eau et des matières premières aux entreprises, arrose fermes et vergers et alimente en poisson les riverains qui s'y baignent et font leurs emplettes sur l'immense marché flottant.
On est loin des marchés préservés dans certains pays pour le seul plaisir du touriste...
Marché de Coc Ly : des minorités « agissantes »...
Loin de l’ambiance fiévreuse d’Hanoï et de ses pagodes, du lac de « l’épée restituée » et du trépidant Quartier des corporations, la campagne vietnamienne vit au rythme des semis et des moissons.
Ouvriers agricoles, enfants chevauchant des buffles et plantations de riz à perte de vue, sont les composantes principales des paysages à couper le souffle de la région de Sapa. Habitées essentiellement par les minorités, les bourgades environnantes sont peuplées de Hmongs noirs, de Thaï et de Zhaos rouges.
Un véritable melting pot « chromatique » dont les tons éclatants égaient le typique marché de Coc Ly où se négocient âprement buffles et volailles. Mais la balade se mérite puisque au départ d’Hanoï, selon les jours (*), il faut compter une nuit de train dans des conditions assez spartiates jusqu’à Lao Cai…
Dans la vallée, au milieu des rizières cultivées en terrasse, les paysages sont proprement époustouflants. A la saison des pluies, les parcelles gorgées d’eau brillent telles des miroirs reflétant ciel et montagne. Alimentées par des milliers de petits rus elles forment autant de vases communicants où se déversent des mini cascades à la musique cristalline.
Baie d'Halong : la « 8e » merveille du monde
Classée au patrimoine naturel mondial de l’Unesco en 2002, la Baie d'Halong signifie « le dragon qui descend ». Une sorte de petit poucet géant a parsemé les 15 500 km de la baie de 3000 ilots granitiques et grottes, dont certaines contiennent des traces préhistoriques.
Dans ce lieu mythique, sorte de symbole de la farouche volonté d’indépendance vis-à-vis de la grande sœur voisine, on ne compte plus les bateaux chinois envoyés par le fond au cours d’incessantes batailles.
C’est au début des années 90 que les visiteurs ont découvert la Baie d’Halong, rendue célèbre par le film « Indochine ». Aujourd’hui, 7 touristes sur 10 font un détour pour admirer site extraordinaire et unique en son genre. Un site qui constitue, selon les guides, 50% de l’intérêt touristique de la destination.
On peut découvrir la Baie de façon traditionnel en jonque, au cours de croisières à la journée ou en 2 nuits 3 jours, mais aussi, pour les gens pressés, en hélicoptère. Ces mini croisières sont une balade enchanteresse et que l’on ne doit manquer à aucun prix. Les concrétions granitiques aux formes fantasmagoriques sculptées par les vents et les marées sont comme autant de sentinelles veillant sur l’avenir du Vietnam.
Il est aussi possible de visiter les maisons flottantes des pêcheurs bâties sur des plateformes ancrée dans la baie. Parmi les centaines de grottes recensées dans les parages, celle de Sung Sot figure parmi les plus réputées. Aménagée et pourvue de très belles chandelles, elle présente des dimensions et des concrétions spectaculaires.
A noter que sur certaine unités comme celles de compagnie Bai Tho (http://baithojunk.halong.net.vn on propose des prestations et un produit de grande qualité avec des repas à base de poisson, un service et un accueil de première classe.
RETROUVEZ DANS LA PAGE SUIVANTE LES INTERVIEWS
Cliquer pour découvrir la production individuelle d’Asia dans la rubrique Brochures en ligne
(*) Le train « Victoria Express », propriété de l’hôtel éponyme offre de meilleurs conditions de confort mais n’est pas programmé tous les jours.
Sites internet : www.vietnamtourism.com
Loin de l’ambiance fiévreuse d’Hanoï et de ses pagodes, du lac de « l’épée restituée » et du trépidant Quartier des corporations, la campagne vietnamienne vit au rythme des semis et des moissons.
Ouvriers agricoles, enfants chevauchant des buffles et plantations de riz à perte de vue, sont les composantes principales des paysages à couper le souffle de la région de Sapa. Habitées essentiellement par les minorités, les bourgades environnantes sont peuplées de Hmongs noirs, de Thaï et de Zhaos rouges.
Un véritable melting pot « chromatique » dont les tons éclatants égaient le typique marché de Coc Ly où se négocient âprement buffles et volailles. Mais la balade se mérite puisque au départ d’Hanoï, selon les jours (*), il faut compter une nuit de train dans des conditions assez spartiates jusqu’à Lao Cai…
Dans la vallée, au milieu des rizières cultivées en terrasse, les paysages sont proprement époustouflants. A la saison des pluies, les parcelles gorgées d’eau brillent telles des miroirs reflétant ciel et montagne. Alimentées par des milliers de petits rus elles forment autant de vases communicants où se déversent des mini cascades à la musique cristalline.
Baie d'Halong : la « 8e » merveille du monde
Classée au patrimoine naturel mondial de l’Unesco en 2002, la Baie d'Halong signifie « le dragon qui descend ». Une sorte de petit poucet géant a parsemé les 15 500 km de la baie de 3000 ilots granitiques et grottes, dont certaines contiennent des traces préhistoriques.
Dans ce lieu mythique, sorte de symbole de la farouche volonté d’indépendance vis-à-vis de la grande sœur voisine, on ne compte plus les bateaux chinois envoyés par le fond au cours d’incessantes batailles.
C’est au début des années 90 que les visiteurs ont découvert la Baie d’Halong, rendue célèbre par le film « Indochine ». Aujourd’hui, 7 touristes sur 10 font un détour pour admirer site extraordinaire et unique en son genre. Un site qui constitue, selon les guides, 50% de l’intérêt touristique de la destination.
On peut découvrir la Baie de façon traditionnel en jonque, au cours de croisières à la journée ou en 2 nuits 3 jours, mais aussi, pour les gens pressés, en hélicoptère. Ces mini croisières sont une balade enchanteresse et que l’on ne doit manquer à aucun prix. Les concrétions granitiques aux formes fantasmagoriques sculptées par les vents et les marées sont comme autant de sentinelles veillant sur l’avenir du Vietnam.
Il est aussi possible de visiter les maisons flottantes des pêcheurs bâties sur des plateformes ancrée dans la baie. Parmi les centaines de grottes recensées dans les parages, celle de Sung Sot figure parmi les plus réputées. Aménagée et pourvue de très belles chandelles, elle présente des dimensions et des concrétions spectaculaires.
A noter que sur certaine unités comme celles de compagnie Bai Tho (http://baithojunk.halong.net.vn on propose des prestations et un produit de grande qualité avec des repas à base de poisson, un service et un accueil de première classe.
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- Michel François, Responsable du Bureau voyages de l'IGESA
- Monica Tomatis, conseiller en tourisme chez Itinair Voyages
- Olivier Chiffert, directeur production Asia
Cliquer pour découvrir la production individuelle d’Asia dans la rubrique Brochures en ligne
(*) Le train « Victoria Express », propriété de l’hôtel éponyme offre de meilleurs conditions de confort mais n’est pas programmé tous les jours.
Sites internet : www.vietnamtourism.com