Aline Laillé : "Nous réclamons au gouvernement une caisse de compensation comme nous l’avons déjà expliqué plusieurs fois. Cette caisse s’apparente à une caisse "solidaire" qui permettrait de rembourser totalement et immédiatement les familles qui attendent, qui permettrait que chacun paie un peu la note équitablement : nous, nos prestataires et le gouvernement" - DR
TourMaG.com - Le secteur des voyages scolaires ne semble pas avoir été entendu concernant la caisse de compensation. L'à-valoir est-il une bonne option pour vous ?
Aline Laillé : Si l’Ordonnance publiée mercredi soir (26 mars 2020, ndlr) est une solution acceptable pour le secteur des agences de voyages donc les séjours individuels, son application devient nettement plus compliquée pour les voyages scolaires. Et on pourrait même considérer qu’elle aggrave la situation, pour plusieurs raisons.
En effet, elle apporte surtout une solution permettant de soulager la pression sur la trésorerie des agences, ce qui, pour l’instant, n’est pas nécessairement le principal problème à court terme pour les voyagistes scolaires.
Pour notre secteur ,l’arrêt brutal en haute saison des voyages scolaires entraîne une perte intégrale de marge. Cette même marge qui nous permet de couvrir les charges d’exploitation et les salaires des salariés déjà engagés en amont de la saison et donc qui sont des pertes sèches pour les voyagistes.
Certes, le système de l’avoir va nous permettre en quelque sorte de disposer de la trésorerie immédiate pour couvrir ces pertes, mais elles sont réelles, et définitives, et les problèmes de trésorerie vont arriver plus tard, soit lorsque le client va utiliser son avoir, soit dans le pire des cas, lorsqu’on va devoir le rembourser.
Aline Laillé : Si l’Ordonnance publiée mercredi soir (26 mars 2020, ndlr) est une solution acceptable pour le secteur des agences de voyages donc les séjours individuels, son application devient nettement plus compliquée pour les voyages scolaires. Et on pourrait même considérer qu’elle aggrave la situation, pour plusieurs raisons.
En effet, elle apporte surtout une solution permettant de soulager la pression sur la trésorerie des agences, ce qui, pour l’instant, n’est pas nécessairement le principal problème à court terme pour les voyagistes scolaires.
Pour notre secteur ,l’arrêt brutal en haute saison des voyages scolaires entraîne une perte intégrale de marge. Cette même marge qui nous permet de couvrir les charges d’exploitation et les salaires des salariés déjà engagés en amont de la saison et donc qui sont des pertes sèches pour les voyagistes.
Certes, le système de l’avoir va nous permettre en quelque sorte de disposer de la trésorerie immédiate pour couvrir ces pertes, mais elles sont réelles, et définitives, et les problèmes de trésorerie vont arriver plus tard, soit lorsque le client va utiliser son avoir, soit dans le pire des cas, lorsqu’on va devoir le rembourser.
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TourMaG.com - C'est-à-dire ?
Aline Laillé : En clair, en nous imposant à nous et nos clients que sont les établissements scolaires, un avoir valable sur 18 mois, tout en faisant plusieurs propositions, cela engendre plusieurs choses :
- l'année 2020 est totalement perdue pour nous ;
- l'année 2021 va nous obliger à travailler deux, voire trois fois plus, car nous devrons faire des propositions aux clients qui bénéficieront de l'avoir, en priorité avant de pouvoir traiter les clients susceptibles de se positionner sur 2021 ;
- Au final, si les clients qui bénéficient de l'avoir ne retiennent aucune des propositions, nous serons obligés de les rembourser ;
- Dans le même temps, tous nos prestataires à qui nous avons annulé les prestations de 2020 nous retiennent des frais, nous allons être obligés de les payer, sans qu’eux soient obligés de nous accorder, de leur côté, un quelconque avoir valable 18 mois.
Et alors même qu’ils acceptent un report, encore faudrait-il qu’ils soient matériellement en capacité d’accepter nos groupes au moment de la période de réservation du dit groupe.
Donc au lieu de faire une année sans marge, nous ferons deux années sans marge et la deuxième sera encore plus catastrophique que la première car nous dépenserons plus encore. Sans compter la masse salariale.
Et la situation s’aggrave encore plus lorsque, comme souvent cela est le cas, l’établissement n’a payé que partiellement le séjour annulé puisque dans ce cas, les frais d’annulation que nous allons devoir supporter vont nous obliger à sortir de la trésorerie immédiatement, tout en donnant un avoir à notre client.
Aline Laillé : En clair, en nous imposant à nous et nos clients que sont les établissements scolaires, un avoir valable sur 18 mois, tout en faisant plusieurs propositions, cela engendre plusieurs choses :
- l'année 2020 est totalement perdue pour nous ;
- l'année 2021 va nous obliger à travailler deux, voire trois fois plus, car nous devrons faire des propositions aux clients qui bénéficieront de l'avoir, en priorité avant de pouvoir traiter les clients susceptibles de se positionner sur 2021 ;
- Au final, si les clients qui bénéficient de l'avoir ne retiennent aucune des propositions, nous serons obligés de les rembourser ;
- Dans le même temps, tous nos prestataires à qui nous avons annulé les prestations de 2020 nous retiennent des frais, nous allons être obligés de les payer, sans qu’eux soient obligés de nous accorder, de leur côté, un quelconque avoir valable 18 mois.
Et alors même qu’ils acceptent un report, encore faudrait-il qu’ils soient matériellement en capacité d’accepter nos groupes au moment de la période de réservation du dit groupe.
Donc au lieu de faire une année sans marge, nous ferons deux années sans marge et la deuxième sera encore plus catastrophique que la première car nous dépenserons plus encore. Sans compter la masse salariale.
Et la situation s’aggrave encore plus lorsque, comme souvent cela est le cas, l’établissement n’a payé que partiellement le séjour annulé puisque dans ce cas, les frais d’annulation que nous allons devoir supporter vont nous obliger à sortir de la trésorerie immédiatement, tout en donnant un avoir à notre client.
TourMaG.com - La possibilité de proposer un avoir sécable est-il une solution pour vous ?
Aline Laillé : S’agissant de l'avoir sécable : encore une fois ce n'est pas transposable sur des voyages scolaires. Il faut savoir qu'un voyage scolaire se déroule ainsi pour tous les établissements publics :
- un premier conseil d'administration pour voter le principe (admettons qu'il y ait un assouplissement sur celui-ci)
- un second conseil d'administration pour voter le budget à l'Euro près
- l'accord de chaque parent pour la ou les classes concernées
- la mise en concurrence par le biais d'un appel d'offres.
Admettons que toute cette procédure soit occultée pour ces cas particuliers de l'avoir, après accord du gouvernement : comment peut-on imposer à un établissement scolaire de réserver un voyage qui par exemple était convenu pour 53 participants de 3ème de réserver pour 40 participants de 4ème ?
Plusieurs problèmes se posent : les élèves de 3ème ne pourront pas repartir car ils passent en seconde et quittent l'établissement.
Les établissements doivent rembourser ces familles-là et les parents des élèves de 4ème qui se sont positionnés pour ce voyage ne voudront pas payer un prix plus élevé pour partir et l'établissement ne voudra pas payer non plus la différence qui va forcément s'opérer entre 40 et 53 participants au départ.
Reste l'avoir sécable, que peut-on proposer comme voyage en sus pour arriver au prix initial des 53 participants ? Rien...
Aline Laillé : S’agissant de l'avoir sécable : encore une fois ce n'est pas transposable sur des voyages scolaires. Il faut savoir qu'un voyage scolaire se déroule ainsi pour tous les établissements publics :
- un premier conseil d'administration pour voter le principe (admettons qu'il y ait un assouplissement sur celui-ci)
- un second conseil d'administration pour voter le budget à l'Euro près
- l'accord de chaque parent pour la ou les classes concernées
- la mise en concurrence par le biais d'un appel d'offres.
Admettons que toute cette procédure soit occultée pour ces cas particuliers de l'avoir, après accord du gouvernement : comment peut-on imposer à un établissement scolaire de réserver un voyage qui par exemple était convenu pour 53 participants de 3ème de réserver pour 40 participants de 4ème ?
Plusieurs problèmes se posent : les élèves de 3ème ne pourront pas repartir car ils passent en seconde et quittent l'établissement.
Les établissements doivent rembourser ces familles-là et les parents des élèves de 4ème qui se sont positionnés pour ce voyage ne voudront pas payer un prix plus élevé pour partir et l'établissement ne voudra pas payer non plus la différence qui va forcément s'opérer entre 40 et 53 participants au départ.
Reste l'avoir sécable, que peut-on proposer comme voyage en sus pour arriver au prix initial des 53 participants ? Rien...
TourMaG.com - Nous imaginons aussi que les parents d'élèves souhaitent se faire rembourser ?
Aline Laillé : Oui. Prenons maintenant la position des établissements scolaires : depuis des semaines, ils suivent comme nous les décisions et contre-décisions du gouvernement.
Ils nous envoient tous les jours des demandes de remboursement car ils sont littéralement harcelés par les parents d'élèves qui veulent être remboursés et on va devoir leur expliquer quoi ?
Qu'ils auront le droit à un avoir sur 18 mois et qu'on ne va pas les rembourser. Par contre eux, ils vont devoir rembourser les familles des élèves qui, de toute façon, ne pourront pas repartir.
Avec quel argent les établissements scolaires vont-ils les rembourser ? Pensez-vous qu'ils vont accepter cela ?
Pour nous comme pour les professeurs avec lesquels nous travaillons étroitement toute l'année pour construire le voyage scolaire, on ne peut décemment pas dénigrer notre travail ni celui des professeurs en décidant qu'un voyage est transposable sur un ou plusieurs autres.
Un voyage scolaire met plusieurs mois à se construire car il est en lien direct avec le travail pédagogique des enseignants.
D'ailleurs s'il se réalise sur le deuxième trimestre c'est pour plusieurs raisons : le premier trimestre est consacré à la mise en route de l'année, à la création des liens entre élèves et entre élèves et professeurs.
Le second trimestre, quant à lui, est la période idéale où les élèves sont soudés et où le travail enseigné peut être mis en lumière par le biais d'un voyage scolaire ; le troisième trimestre quant à lui servant de conclusion et de retranscription de l'année écoulée par des bilans ou des diplômes à passer.
Aline Laillé : Oui. Prenons maintenant la position des établissements scolaires : depuis des semaines, ils suivent comme nous les décisions et contre-décisions du gouvernement.
Ils nous envoient tous les jours des demandes de remboursement car ils sont littéralement harcelés par les parents d'élèves qui veulent être remboursés et on va devoir leur expliquer quoi ?
Qu'ils auront le droit à un avoir sur 18 mois et qu'on ne va pas les rembourser. Par contre eux, ils vont devoir rembourser les familles des élèves qui, de toute façon, ne pourront pas repartir.
Avec quel argent les établissements scolaires vont-ils les rembourser ? Pensez-vous qu'ils vont accepter cela ?
Pour nous comme pour les professeurs avec lesquels nous travaillons étroitement toute l'année pour construire le voyage scolaire, on ne peut décemment pas dénigrer notre travail ni celui des professeurs en décidant qu'un voyage est transposable sur un ou plusieurs autres.
Un voyage scolaire met plusieurs mois à se construire car il est en lien direct avec le travail pédagogique des enseignants.
D'ailleurs s'il se réalise sur le deuxième trimestre c'est pour plusieurs raisons : le premier trimestre est consacré à la mise en route de l'année, à la création des liens entre élèves et entre élèves et professeurs.
Le second trimestre, quant à lui, est la période idéale où les élèves sont soudés et où le travail enseigné peut être mis en lumière par le biais d'un voyage scolaire ; le troisième trimestre quant à lui servant de conclusion et de retranscription de l'année écoulée par des bilans ou des diplômes à passer.
TourMaG.com - Quid des assurances ?
Aline Laillé : Déjà beaucoup de compagnies opposent aux agences, des clauses d’exclusion, plus ou moins opaques. D'autres reconnaissent que le risque Covid est couvert, mais opposent aux agences l’article L211-14, pour échapper aux remboursements.
Le système de l’avoir va purement et simplement les dégager de leurs obligations, et il est peu probable qu’une quelconque prise en charge, dans le cas où nous aurions à rembourser cet avoir, puisse être envisagée.
Or cela sera forcément une question qui sera posée par nos clients scolaires qui ne vont pas comprendre pourquoi ils sont obligés d’accepter un avoir avec tous les problèmes pratiques que cela entraîne pour eux, alors qu’ils avaient payé une assurance qui ne les protège pas plus qu’un client qui n’a pas fait cet effort.
L’assurance sera d’ailleurs l’une des grandes questions qui sera posée par la suite. Puisqu’il sera probable qu’on ne pourra même pas proposer la même assurance dans 18 mois à nos clients.
TourMaG.com - Continuez-vous à militer pour la caisse de compensation ?
Aline Laillé : Oui pour toutes ces raisons, nous réclamons au gouvernement une caisse de compensation comme nous l’avons déjà expliqué plusieurs fois.
Cette caisse s’apparente à une caisse « solidaire » qui permettrait de rembourser totalement et immédiatement les familles qui attendent, qui permettrait que chacun paie un peu la note équitablement : nous, nos prestataires et le gouvernement.
C’est la seule solution viable car sinon des centaines d’entreprises vont faire faillite, des milliers d’emplois vont être supprimés et on va entraîner dans notre chute des milliers d’entreprises étrangères.
Aujourd’hui nous ne pouvons pas rembourser les familles des élèves qui se trouvent pour la plupart d’entre elles touchées par l’activité partielle.
Nos transporteurs subissent également de plein fouet la situation et nous réclament des frais d’annulation. La trésorerie ne nous appartient pas, elle ne peut pas nous servir à indemniser nos fournisseurs.
Aline Laillé : Déjà beaucoup de compagnies opposent aux agences, des clauses d’exclusion, plus ou moins opaques. D'autres reconnaissent que le risque Covid est couvert, mais opposent aux agences l’article L211-14, pour échapper aux remboursements.
Le système de l’avoir va purement et simplement les dégager de leurs obligations, et il est peu probable qu’une quelconque prise en charge, dans le cas où nous aurions à rembourser cet avoir, puisse être envisagée.
Or cela sera forcément une question qui sera posée par nos clients scolaires qui ne vont pas comprendre pourquoi ils sont obligés d’accepter un avoir avec tous les problèmes pratiques que cela entraîne pour eux, alors qu’ils avaient payé une assurance qui ne les protège pas plus qu’un client qui n’a pas fait cet effort.
L’assurance sera d’ailleurs l’une des grandes questions qui sera posée par la suite. Puisqu’il sera probable qu’on ne pourra même pas proposer la même assurance dans 18 mois à nos clients.
TourMaG.com - Continuez-vous à militer pour la caisse de compensation ?
Aline Laillé : Oui pour toutes ces raisons, nous réclamons au gouvernement une caisse de compensation comme nous l’avons déjà expliqué plusieurs fois.
Cette caisse s’apparente à une caisse « solidaire » qui permettrait de rembourser totalement et immédiatement les familles qui attendent, qui permettrait que chacun paie un peu la note équitablement : nous, nos prestataires et le gouvernement.
C’est la seule solution viable car sinon des centaines d’entreprises vont faire faillite, des milliers d’emplois vont être supprimés et on va entraîner dans notre chute des milliers d’entreprises étrangères.
Aujourd’hui nous ne pouvons pas rembourser les familles des élèves qui se trouvent pour la plupart d’entre elles touchées par l’activité partielle.
Nos transporteurs subissent également de plein fouet la situation et nous réclament des frais d’annulation. La trésorerie ne nous appartient pas, elle ne peut pas nous servir à indemniser nos fournisseurs.
Communiqué de l'UNOSEL : le secteur reste très inquiet pour sa survie
"L’UNOSEL, fortement mobilisée depuis le début de la crise pour soutenir ses adhérents, ne peut que se réjouir que les actions menées, notamment par les Entreprises du Voyage, aient porté leurs fruits avec la publication de cette ordonnance.
Ainsi, il va être désormais possible pour les organisateurs de séjours linguistiques et éducatifs de proposer des reports à la plupart de leurs clients dans les 18 prochains mois.
L’UNOSEL souligne par ailleurs les aides sans précédent mises en place par le gouvernement pour soutenir les entreprises, notamment sur le plan salarial.
Toutefois, le secteur spécifique des voyages scolaires éducatifs reste très inquiet pour sa survie car cette ordonnance du 25 mars est en pratique difficilement applicable.
En effet, les voyages scolaires se déroulant sur une période très limitée, (mars à juin pour la plupart) et la composition des classes variant d’une année sur l’autre, il est concrètement impossible pour eux de proposer un report des voyages.
C’est pour cela d’ailleurs, que les établissements scolaires, clients directs des organisateurs, souhaitent à tout prix un remboursement immédiat, afin d’être en mesure de rembourser les familles.
Or ce remboursement n’est pas possible aujourd’hui, mais ne le sera pas plus dans 18 mois.
Contrairement à d’autres secteurs du tourisme, les organisateurs de voyages scolaires ont dû, du jour au lendemain, stopper toute leur activité au moment où ils réalisent leur chiffre d’affaires annuel. Les importants frais fournisseurs qu’ils ont engagés ne leur seront pas remboursés.
Un dispositif adapté, sous la forme d’une caisse de compensation, reste à ce jour pour eux la seule issue pour sauver leurs emplois."
Ainsi, il va être désormais possible pour les organisateurs de séjours linguistiques et éducatifs de proposer des reports à la plupart de leurs clients dans les 18 prochains mois.
L’UNOSEL souligne par ailleurs les aides sans précédent mises en place par le gouvernement pour soutenir les entreprises, notamment sur le plan salarial.
Toutefois, le secteur spécifique des voyages scolaires éducatifs reste très inquiet pour sa survie car cette ordonnance du 25 mars est en pratique difficilement applicable.
En effet, les voyages scolaires se déroulant sur une période très limitée, (mars à juin pour la plupart) et la composition des classes variant d’une année sur l’autre, il est concrètement impossible pour eux de proposer un report des voyages.
C’est pour cela d’ailleurs, que les établissements scolaires, clients directs des organisateurs, souhaitent à tout prix un remboursement immédiat, afin d’être en mesure de rembourser les familles.
Or ce remboursement n’est pas possible aujourd’hui, mais ne le sera pas plus dans 18 mois.
Contrairement à d’autres secteurs du tourisme, les organisateurs de voyages scolaires ont dû, du jour au lendemain, stopper toute leur activité au moment où ils réalisent leur chiffre d’affaires annuel. Les importants frais fournisseurs qu’ils ont engagés ne leur seront pas remboursés.
Un dispositif adapté, sous la forme d’une caisse de compensation, reste à ce jour pour eux la seule issue pour sauver leurs emplois."