Cap France demande au ministère de l'Education nationale de se mouiller pour les vacances d'hiver - Depositphotos @ PirenX
Au-delà des inquiétudes sanitaires, la 5e vague commence à avoir des répercussions sur les réservations.
Alors que les rectorats se font de plus en plus frileux, au moment de conseiller les établissements scolaires à faire sortir leurs classes, pour des voyages "découvertes", les acteurs du tourisme s'inquiètent.
Cap France vient d'adresser à l'UNAT un courrier, pour faire remonter un nouveau problème.
"Les séjours classes (de neige)représentent en moyenne entre 70 et 80% de notre activité de janvier à mars.
Ce sont par ailleurs des centaines d’emplois, directs et indirects, qui y sont rattachés : accompagnants, professionnels de la restauration, moniteurs sportifs, autocaristes, animateurs, etc" rappelle la lettre.
Face à une hausse des contaminations et un gouvernement qui pourrait donner son accord pour une vaccination des plus jeunes, la fédération des villages vacances et hôtels clubs tire la sonnette d'alarme.
Surtout Cap France réclame que le ministère de l'Education nationale mouille sa chemise.
Alors que les rectorats se font de plus en plus frileux, au moment de conseiller les établissements scolaires à faire sortir leurs classes, pour des voyages "découvertes", les acteurs du tourisme s'inquiètent.
Cap France vient d'adresser à l'UNAT un courrier, pour faire remonter un nouveau problème.
"Les séjours classes (de neige)représentent en moyenne entre 70 et 80% de notre activité de janvier à mars.
Ce sont par ailleurs des centaines d’emplois, directs et indirects, qui y sont rattachés : accompagnants, professionnels de la restauration, moniteurs sportifs, autocaristes, animateurs, etc" rappelle la lettre.
Face à une hausse des contaminations et un gouvernement qui pourrait donner son accord pour une vaccination des plus jeunes, la fédération des villages vacances et hôtels clubs tire la sonnette d'alarme.
Surtout Cap France réclame que le ministère de l'Education nationale mouille sa chemise.
Voyages scolaires : si décision négative du ministère, les pros demandent un plan de soutien
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La raison de ce besoin de clarté réside dans les décisions prises par les responsables d'académie, avec certains recteurs déconseillant les sorties scolaires.
"Nous souhaiterions qu’une ligne claire soit officiellement portée par le Ministère de l’Education nationale à destination des
académies afin d’éviter toute disparité territoriale."
Si jamais le cabinet de Jean-Michel Blanquer n'est pas en mesure d'aider ou pire même déconseille aux jeunes de voyager, pour Cap France, le gouvernement n'aura d'autres choix que de soutenir la filière.
Il s’agira alors d’une décision administrative qui impacte un écosystème et alors elle doit faire l’objet d’un accompagnement financier pour les hébergements.
"Nous souhaiterions qu’en cas de perte de chiffre d’affaires supérieure à 50% liée aux annulations de classes, nous puissions bénéficier d’une prise en charge complète de l’activité partielle."
L'APLD ne pourra pas répondre totalement aux acteurs de la montagne, en cas de replis de l'activité des voyages scolaires.
"Nous souhaiterions que nos établissements puissent bénéficier d'un fonds d'aides spécifiques dans le cas où une interdiction des séjours scolaires serait prononcée (et justifiée) par des inspecteurs académiques."
Dans le même temps, les compagnies d’assurances ne souhaitent plus prendre en charge les pertes d’exploitation liées aux épidémies.
Ce n'est pas tout, les professionnels aimeraient qu'une vaste communication soit faite à l'intention des professionnels de l’Education nationale pour promouvoir l’intérêt pédagogique et social des classes de découverte en France.
"Nous souhaiterions qu’une ligne claire soit officiellement portée par le Ministère de l’Education nationale à destination des
académies afin d’éviter toute disparité territoriale."
Si jamais le cabinet de Jean-Michel Blanquer n'est pas en mesure d'aider ou pire même déconseille aux jeunes de voyager, pour Cap France, le gouvernement n'aura d'autres choix que de soutenir la filière.
Il s’agira alors d’une décision administrative qui impacte un écosystème et alors elle doit faire l’objet d’un accompagnement financier pour les hébergements.
"Nous souhaiterions qu’en cas de perte de chiffre d’affaires supérieure à 50% liée aux annulations de classes, nous puissions bénéficier d’une prise en charge complète de l’activité partielle."
L'APLD ne pourra pas répondre totalement aux acteurs de la montagne, en cas de replis de l'activité des voyages scolaires.
"Nous souhaiterions que nos établissements puissent bénéficier d'un fonds d'aides spécifiques dans le cas où une interdiction des séjours scolaires serait prononcée (et justifiée) par des inspecteurs académiques."
Dans le même temps, les compagnies d’assurances ne souhaitent plus prendre en charge les pertes d’exploitation liées aux épidémies.
Ce n'est pas tout, les professionnels aimeraient qu'une vaste communication soit faite à l'intention des professionnels de l’Education nationale pour promouvoir l’intérêt pédagogique et social des classes de découverte en France.