
Alors que le Conseil de l'UE examine actuellement la révision du Règlement sur les droits des passagers aériens, l'ECTAA demande l'introduction rapide d'une protection obligatoire contre l'insolvabilité des compagnies aériennes en Europe - DepositPhotos.com, ilixe48
Déclarée en faillite le 30 avril 2025, Air Belgium a laissé des milliers de passagers sans remboursement pour leurs vols annulés, les créances restantes étant désormais soumises à la procédure de faillite.
Dans un communiqué du 15 mai 2025, l'Association européenne des agents de voyages et voyagistes (ECTAA) rappelle que cette faillite a laissé près de 8 millions d'euros de demandes de remboursement de passagers impayées, dont plus de 5 millions ont été vendus par l'intermédiaire d'intermédiaires de voyages (agents de voyages et voyagistes).
Face à cette situation, elle renouvelle également son appel à l'introduction rapide d'une protection obligatoire contre l'insolvabilité des compagnies aériennes en Europe.
"La faillite d'Air Belgium nous rappelle une fois de plus que le système actuel expose les consommateurs et les intermédiaires de voyage à des risques inacceptables. Les compagnies aériennes doivent être tenues de fournir des garanties financières pour couvrir leurs responsabilités en cas d'insolvabilité", a déclaré Frank Oostdam, président de l'ECTAA, dans le communiqué.
Dans un communiqué du 15 mai 2025, l'Association européenne des agents de voyages et voyagistes (ECTAA) rappelle que cette faillite a laissé près de 8 millions d'euros de demandes de remboursement de passagers impayées, dont plus de 5 millions ont été vendus par l'intermédiaire d'intermédiaires de voyages (agents de voyages et voyagistes).
Face à cette situation, elle renouvelle également son appel à l'introduction rapide d'une protection obligatoire contre l'insolvabilité des compagnies aériennes en Europe.
"La faillite d'Air Belgium nous rappelle une fois de plus que le système actuel expose les consommateurs et les intermédiaires de voyage à des risques inacceptables. Les compagnies aériennes doivent être tenues de fournir des garanties financières pour couvrir leurs responsabilités en cas d'insolvabilité", a déclaré Frank Oostdam, président de l'ECTAA, dans le communiqué.
"Une charge financière injuste pour les intermédiaires de voyage"
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En effet, à l'heure actuelle, lorsqu'un intermédiaire de voyage vend un billet d'avion dans le cadre d'un forfait et que la compagnie aérienne fait faillite, l'organisateur du forfait est légalement tenu de proposer un billet alternatif à ses clients, souvent sans possibilité de récupérer les fonds initiaux auprès de la compagnie insolvable.
"Une charge financière injuste pour les intermédiaires de voyage, qui doivent assumer les pertes causées par les faillites des compagnies aériennes", estime l'ECTAA, rappelant que "les intermédiaires de voyage sont à 98% des PME et souvent des microentreprises.
Le paiement des billets d'avion étant généralement effectué à l'avance, souvent des mois à l'avance, il existe un risque fondamental pour les intermédiaires de voyage, les clients et les contribuables.
Les faillites de compagnies aériennes sont fréquentes, avec environ 1 200 faillites de compagnies aériennes commerciales de passagers au cours des 25 dernières années."
Toutefois, l'ECTAA entrevoit une lueur d'espoir : le Conseil de l'Union européenne examine actuellement la révision du Règlement sur les droits des passagers aériens (Règlement 261/2004).
"L'ECTAA exhorte les décideurs politiques à saisir cette occasion et à inclure une disposition claire obligeant les compagnies aériennes à mettre en place des mesures garantissant le remboursement de leurs billets en cas d'annulation de vol suite à la cessation de leurs activités ou à leur faillite", poursuit l'association.
Pour rappel, en Europe, le Danemark a déjà instauré un Fonds de garantie des billets d'avion, qui garantit que les consommateurs et les intermédiaires ne soient pas laissés pour compte en cas de faillite des compagnies aériennes.
Lire aussi : Comment se protéger des faillites des compagnies aériennes ?
"Une charge financière injuste pour les intermédiaires de voyage, qui doivent assumer les pertes causées par les faillites des compagnies aériennes", estime l'ECTAA, rappelant que "les intermédiaires de voyage sont à 98% des PME et souvent des microentreprises.
Le paiement des billets d'avion étant généralement effectué à l'avance, souvent des mois à l'avance, il existe un risque fondamental pour les intermédiaires de voyage, les clients et les contribuables.
Les faillites de compagnies aériennes sont fréquentes, avec environ 1 200 faillites de compagnies aériennes commerciales de passagers au cours des 25 dernières années."
Toutefois, l'ECTAA entrevoit une lueur d'espoir : le Conseil de l'Union européenne examine actuellement la révision du Règlement sur les droits des passagers aériens (Règlement 261/2004).
"L'ECTAA exhorte les décideurs politiques à saisir cette occasion et à inclure une disposition claire obligeant les compagnies aériennes à mettre en place des mesures garantissant le remboursement de leurs billets en cas d'annulation de vol suite à la cessation de leurs activités ou à leur faillite", poursuit l'association.
Pour rappel, en Europe, le Danemark a déjà instauré un Fonds de garantie des billets d'avion, qui garantit que les consommateurs et les intermédiaires ne soient pas laissés pour compte en cas de faillite des compagnies aériennes.
Lire aussi : Comment se protéger des faillites des compagnies aériennes ?