Si Pôle Emploi s'avère très utile pour les postes à faible responsabilité, les responsables du recrutement semblent plus enclins à fouiller les réseaux sociaux quand ils veulent embaucher des cadres - © momius - Fotolia.com
Les recruteurs sont de plus en plus nombreux à utiliser les réseaux sociaux pour dénicher leurs futurs salariés.
Mais délaissent-ils Pôle Emploi pour autant ?
L'affirmation est loin d'être évidente, comme le prouve le résultat de notre baromètre emploi dans TourMaG.
Seul 7% des employeurs interrogés utiliseraient les réseaux sociaux pour recruter, tandis que 21% déclarent recourir à Pôle Emploi.
L'ex-ANPE reste encore un vivier important dans lequel les employeurs n'hésitent pas à piocher.
D'ailleurs, près de 215 277 offres ont été déposées en 2013 dans la branche tourisme (section G hôtellerie-restauration tourisme loisirs et animation)
Mais seulement 77 concernent la conception, la commercialisation et la vente de produits touristiques.
A l'intérieur, on recense 10 postes pour la conception de produits touristiques, 12 dans l'optimisation et 55 dans la vente de voyages.
Les offres sont un peu plus nombreuses dans l'accueil et promotion (472 postes proposés).
Mais la grande majorité concerne les catégories de production culinaire (110 662 offres) métiers de service dans les bars et restaurants (64 337 offres) ou d'accueil en hôtellerie (11 208 offres).
La gestion et la direction (5 993 postes) visent essentiellement les établissements hôteliers.
De l'autre coté, Pôle Emploi a comptabilisé l'an passé 88 6000 demandeurs et estime au global avoir satisfait 87% des annonces.
Béatrice Guerlot, chargée de mission grands comptes et branches professionnelles à la direction de Pôle emploi, estime ne pas être en concurrence avec les réseaux sociaux et autres jobs boards.
"Nous avons signé des partenariats avec RégionsJob ou Jobijoba et Viadeo. Nous souhaitons multiplier les partenariats, afin que nos offres soient diffusées sur le plus grand nombre de canaux possible".
Mais délaissent-ils Pôle Emploi pour autant ?
L'affirmation est loin d'être évidente, comme le prouve le résultat de notre baromètre emploi dans TourMaG.
Seul 7% des employeurs interrogés utiliseraient les réseaux sociaux pour recruter, tandis que 21% déclarent recourir à Pôle Emploi.
L'ex-ANPE reste encore un vivier important dans lequel les employeurs n'hésitent pas à piocher.
D'ailleurs, près de 215 277 offres ont été déposées en 2013 dans la branche tourisme (section G hôtellerie-restauration tourisme loisirs et animation)
Mais seulement 77 concernent la conception, la commercialisation et la vente de produits touristiques.
A l'intérieur, on recense 10 postes pour la conception de produits touristiques, 12 dans l'optimisation et 55 dans la vente de voyages.
Les offres sont un peu plus nombreuses dans l'accueil et promotion (472 postes proposés).
Mais la grande majorité concerne les catégories de production culinaire (110 662 offres) métiers de service dans les bars et restaurants (64 337 offres) ou d'accueil en hôtellerie (11 208 offres).
La gestion et la direction (5 993 postes) visent essentiellement les établissements hôteliers.
De l'autre coté, Pôle Emploi a comptabilisé l'an passé 88 6000 demandeurs et estime au global avoir satisfait 87% des annonces.
Béatrice Guerlot, chargée de mission grands comptes et branches professionnelles à la direction de Pôle emploi, estime ne pas être en concurrence avec les réseaux sociaux et autres jobs boards.
"Nous avons signé des partenariats avec RégionsJob ou Jobijoba et Viadeo. Nous souhaitons multiplier les partenariats, afin que nos offres soient diffusées sur le plus grand nombre de canaux possible".
Les réseaux sociaux très chronophages
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Si Pôle Emploi s'avère très utile pour certains postes à faible responsabilité ou dans l'hôtellerie, les responsables du recrutement semblent plus enclins à fouiller les réseaux sociaux quand ils veulent embaucher des cadres.
En effet, Viadeo et LinkedIn, les deux principaux utilisés, permettent notamment de débaucher des candidats déjà en poste.
"80% de nos 8 millions de membres en France ne sont pas en recherche active d'emploi. Nous permettons donc aux recruteurs de toucher des profils autrefois inatteignables" explique Olivier Fécherolle, le directeur général stratégie & développement chez Viadeo.
Ce qui permet selon lui, de minimiser le risque car "recruter coûte cher, mieux vaut ne pas se tromper".
Sur Viadeo, passer une annonce coûte environ 500 euros. Il existe aussi des forfaits entre 5 000 à 10 000 euros, "soit l'équivalent d'une mission dans un cabinet" tient à rappeler Olivier Federolle.
Quand à LinkedIn, second réseau utilisé qui annonce 6 millions d'utilisateurs actifs en France, il n'a pas souhaité répondre à notre enquête.
En donnant accès à une base de CV particulièrement riche, en permettant des recherches ciblées par mot-clé ou par suggestion de contacts, ces deux sites peuvent devenir particulièrement chronophages.
Car il est difficile de savoir si les profits présents sont en cherche d'emploi, d'où l'intérêt de recourir aux cabinets de consultants.
"Il reste encore une place pour nous dans la sélection des candidats" assure Franck Perrier fondateur du cabinet Idaos.
"Au-delà d'une simple recherche de CV, notre rôle est de savoir si la personnalité du candidat sera en adéquation avec l'ambiance de l'entreprise" poursuit Thierry Baux du cabinet B-Ressources.
Thierry Baux préfère parler de sa valeur ajoutée en tant que facilitateur "pour faire en sorte que les fiançailles se transforment en mariage".
En effet, Viadeo et LinkedIn, les deux principaux utilisés, permettent notamment de débaucher des candidats déjà en poste.
"80% de nos 8 millions de membres en France ne sont pas en recherche active d'emploi. Nous permettons donc aux recruteurs de toucher des profils autrefois inatteignables" explique Olivier Fécherolle, le directeur général stratégie & développement chez Viadeo.
Ce qui permet selon lui, de minimiser le risque car "recruter coûte cher, mieux vaut ne pas se tromper".
Sur Viadeo, passer une annonce coûte environ 500 euros. Il existe aussi des forfaits entre 5 000 à 10 000 euros, "soit l'équivalent d'une mission dans un cabinet" tient à rappeler Olivier Federolle.
Quand à LinkedIn, second réseau utilisé qui annonce 6 millions d'utilisateurs actifs en France, il n'a pas souhaité répondre à notre enquête.
En donnant accès à une base de CV particulièrement riche, en permettant des recherches ciblées par mot-clé ou par suggestion de contacts, ces deux sites peuvent devenir particulièrement chronophages.
Car il est difficile de savoir si les profits présents sont en cherche d'emploi, d'où l'intérêt de recourir aux cabinets de consultants.
"Il reste encore une place pour nous dans la sélection des candidats" assure Franck Perrier fondateur du cabinet Idaos.
"Au-delà d'une simple recherche de CV, notre rôle est de savoir si la personnalité du candidat sera en adéquation avec l'ambiance de l'entreprise" poursuit Thierry Baux du cabinet B-Ressources.
Thierry Baux préfère parler de sa valeur ajoutée en tant que facilitateur "pour faire en sorte que les fiançailles se transforment en mariage".