C'est dans ce même amphithéâtre de la Sorbone qu'il avait passé jadis sa maitrise de philo.
François Weill y a donné une conférence, mardi, devant des élèves en Master II de l’Irest (Institut de Recherche et d’Etudes Supérieures du Tourisme). Le thème : « Le marché de la croisière en France et en Europe – Evolution et perspectives ».
«La croisière est un marché en plein expansion, en France et dans le monde entier. Il est l’un des secteurs touristiques qui se développe le plus rapidement», a d’abord rappelé le président de l’association France Ferries & Croisières (FFC).
Une association qui regroupe les principales compagnies de croisières et de ferry opérant en France. Il a toutefois noté que la crise ne l'épargnait pas : «Les entreprises serrent la vis et l'activité groupes-CE-Incentive commence à s'en ressentir».
François Weill a souligné la position privilégiée prise par le réseau traditionnel dans la distribution de la croisière, un produit pourtant longtemps considéré comme inadapté à la vente en agence. Un même phénomène se vérifie avec internet, constate-t-il, notant qu'on estimait encore récemment la croisière difficilement vendable en ligne.
François Weill y a donné une conférence, mardi, devant des élèves en Master II de l’Irest (Institut de Recherche et d’Etudes Supérieures du Tourisme). Le thème : « Le marché de la croisière en France et en Europe – Evolution et perspectives ».
«La croisière est un marché en plein expansion, en France et dans le monde entier. Il est l’un des secteurs touristiques qui se développe le plus rapidement», a d’abord rappelé le président de l’association France Ferries & Croisières (FFC).
Une association qui regroupe les principales compagnies de croisières et de ferry opérant en France. Il a toutefois noté que la crise ne l'épargnait pas : «Les entreprises serrent la vis et l'activité groupes-CE-Incentive commence à s'en ressentir».
François Weill a souligné la position privilégiée prise par le réseau traditionnel dans la distribution de la croisière, un produit pourtant longtemps considéré comme inadapté à la vente en agence. Un même phénomène se vérifie avec internet, constate-t-il, notant qu'on estimait encore récemment la croisière difficilement vendable en ligne.
La France en croissance mais encore loin derrière en Europe
Le président de FFC a noté sur ce point la part aujourd'hui très importante prise par les «web cruises agencies», et notamment QCNS Cruise (croisierenet.com en France), laquelle réalise plus de la moitié des ventes de certaines compagnies de croisière.
L’Europe, a-t-il poursuivi, est aujourd'hui le continent qui connait la plus forte croissance, d’où le positionnement d'une flotte Carnival et Royal Caribbean toujours plus importante en Méditerranée et sur les autres côtes du Vieux Continent.
La France, avec 280 000 croisiéristes en 2007, reste toutefois en retrait, loin derrière la Grande-Bretagne (1,5 million), l’Allemagne (763 000), l’Italie (636 000) - où sont basés Costa et MSC - et même l’Espagne (435 000) où le port de Barcelone a pris des parts importantes sur ce marché.
«De plus les tour-opérateurs espagnols s'intéressent à la croisière, à la différence des voyagistes français» ajoute François Weill.
Le Pdg de Hurtigruten - France & Europe du sud a insisté dans le même temps sur la diversité de l’offre croisière, «aussi importante que celle des tour-opérateurs». Il a ainsi identifié six segments de croisières maritimes bien spécifiques.
L’Europe, a-t-il poursuivi, est aujourd'hui le continent qui connait la plus forte croissance, d’où le positionnement d'une flotte Carnival et Royal Caribbean toujours plus importante en Méditerranée et sur les autres côtes du Vieux Continent.
La France, avec 280 000 croisiéristes en 2007, reste toutefois en retrait, loin derrière la Grande-Bretagne (1,5 million), l’Allemagne (763 000), l’Italie (636 000) - où sont basés Costa et MSC - et même l’Espagne (435 000) où le port de Barcelone a pris des parts importantes sur ce marché.
«De plus les tour-opérateurs espagnols s'intéressent à la croisière, à la différence des voyagistes français» ajoute François Weill.
Le Pdg de Hurtigruten - France & Europe du sud a insisté dans le même temps sur la diversité de l’offre croisière, «aussi importante que celle des tour-opérateurs». Il a ainsi identifié six segments de croisières maritimes bien spécifiques.
Croisière fluviale, un marché très important en France
D'abord les spécialistes de la «croisières resort» (Carnival, Costa, Royal Caribbean ou MSC). Ensuite les spécialistes des amoureux de la navigation dont les voiliers Star Clipper et le Ponant. Puis les navires qui voguent hors des sentiers battus (le Levant sur l'Orénoque ou le MS Fram en Antarctique).
Les croisières 5 étoiles, offrant les prestations de l'hôtellerie de luxe, constitue pour leur part un marché modeste en France. La croisière transatlantique a de son côté retrouvé une partie de son lustre d'antan («environ 1 500 français par an tout de même !») avec le Queen Mary II.
Enfin, segment non négligeable en France, celui des croisières à bord de paquebots de taille moyenne, réaménagés à défaut d'être récents, naviguant souvent dans les îles grecques et proposés à des prix intéressants.
«Il ne faut pas oublier que Louis Cruises est la première compagnie au départ de Marseille» précise François Weill. Reste la croisière low-cost avec Easycruises. «Un coup marketing» tranche-t-il.
Le président de FFC n'entend pas oublier de mentionner la croisière fluviale, «une spécicité française avec ses 170 000 passagers par an, ce qui est énorme!» et les mini-croisières des compagnies de car-ferries.
Les croisières 5 étoiles, offrant les prestations de l'hôtellerie de luxe, constitue pour leur part un marché modeste en France. La croisière transatlantique a de son côté retrouvé une partie de son lustre d'antan («environ 1 500 français par an tout de même !») avec le Queen Mary II.
Enfin, segment non négligeable en France, celui des croisières à bord de paquebots de taille moyenne, réaménagés à défaut d'être récents, naviguant souvent dans les îles grecques et proposés à des prix intéressants.
«Il ne faut pas oublier que Louis Cruises est la première compagnie au départ de Marseille» précise François Weill. Reste la croisière low-cost avec Easycruises. «Un coup marketing» tranche-t-il.
Le président de FFC n'entend pas oublier de mentionner la croisière fluviale, «une spécicité française avec ses 170 000 passagers par an, ce qui est énorme!» et les mini-croisières des compagnies de car-ferries.