Jean-Louis Etienne demande aux jeunes générations de mettre l' "intelligence au service de la solution" au réchauffement climatique - RP
TourMaG.com - Vous avez été tourneur-fraiseur, médecin, aventurier, explorateur et maintenant croisiériste. Est-ce une ligne qui manquait à votre CV ?
Jean-Louis Etienne : Je suis aussi écrivain, mais pas croisiériste : je crée des voyages de découvertes.
Pour construire le Persévérence, le bateau servant à ravitailler le Polar Pod, nous avons dû faire un emprunt conséquent et dû lui trouver une activité économique. L'expédition polaire est prévue fin 2025.
Nous avons créé des cabines, pour recevoir 12 passagers.
Le mot croisière est imprononçable aujourd'hui dans la société scientifique.
Jean-Louis Etienne : Je suis aussi écrivain, mais pas croisiériste : je crée des voyages de découvertes.
Pour construire le Persévérence, le bateau servant à ravitailler le Polar Pod, nous avons dû faire un emprunt conséquent et dû lui trouver une activité économique. L'expédition polaire est prévue fin 2025.
Nous avons créé des cabines, pour recevoir 12 passagers.
Le mot croisière est imprononçable aujourd'hui dans la société scientifique.
"il n'est plus possible de faire des croisières" dans le secteur scientifique
TourMaG.com - Est-ce à cause de son impact sur l'environnement et la planète ?
Jean-Louis Etienne :Bien sûr, la croisière renvoie au tourisme de masse et à la pollution.
Pour tout vous dire, j'ai invité une jeune scientifique de renom à être la marraine de ce bateau, elle a refusé. Elle m'a expliqué que dans le milieu, il n'est plus possible de faire des croisières, même pour accompagner des groupes de voyageurs.
Il y a des crispations sur le sujet, surtout concernant la croisière dans les régions polaires, que l'on aimerait préserver de l'homme. Vous comprenez mieux notre changement de formule, pour passer de croisières à voyages de découverte.
A lire : Persévérance : le voilier de Jean-Louis Etienne s'ouvre aux voyageurs (Vidéo)
Je n'ai rien contre les croisières, mais je vous fais part de la perception qu'à la communauté scientifique vis-à -vis de ce secteur.
Dans les partenaires de l'expédition, j'ai par exemple TotalEnergies dont l'appui m'a permis de lancer le projet. Nous entrons dans le dur. Ce qui me dérange, c'est que ces scientifiques ont une voiture et embarquent sur le Marion Dufresne qui consomme 25 tonnes de fuel par jour.
TourMaG.com - Pouvez-vous nous parler de Polar Pod ?
Jean-Louis Etienne : C'est un projet d'exploration polaire, dans des zones très peu étudiées.
La recherche se fait seulement l'été, après c'est terminé, en raison des conditions météorologiques et de la présence de la glace. C'est ce qui m'a incité à construire ce bâtiment qui naviguera autour de l'Antarctique, grâce aux courants marins.
Nous irons lĂ -bas pendant les 4 saisons, durant 3 ans.
Nous avons besoin de données sur de longue durée, nous devons nous installer durablement dans cet océan. Etant totalement automne, silencieux et non polluant, Polar Pod nous permet d'y être présents toute l'année.
L'Océan austral est le principal puit de carbone océanique de la planète. Il joue un rôle essentiel sur la régulation du climat, dans sa capacité à absorber le CO2. C'est ce que nous partirons mesurer.
Nous ferons un inventeur sonore de la faune marine par acoustique.
Le Persévérance sera le navire de ravitaillement du Polar Pod. Ce que j'aimerais que les voyageurs qui embarqueront sur le voilier retiennent de ces voyages, c'est que nous entrons dans une autre dimension. C'est un dépaysement total.
Quand vous allez dans les régions polaires, quand vous avez quitté Longyearbyen, il n'y a plus de référence à l'humain.
C'est un voyagiste naturaliste.
Jean-Louis Etienne :Bien sûr, la croisière renvoie au tourisme de masse et à la pollution.
Pour tout vous dire, j'ai invité une jeune scientifique de renom à être la marraine de ce bateau, elle a refusé. Elle m'a expliqué que dans le milieu, il n'est plus possible de faire des croisières, même pour accompagner des groupes de voyageurs.
Il y a des crispations sur le sujet, surtout concernant la croisière dans les régions polaires, que l'on aimerait préserver de l'homme. Vous comprenez mieux notre changement de formule, pour passer de croisières à voyages de découverte.
A lire : Persévérance : le voilier de Jean-Louis Etienne s'ouvre aux voyageurs (Vidéo)
Je n'ai rien contre les croisières, mais je vous fais part de la perception qu'à la communauté scientifique vis-à -vis de ce secteur.
Dans les partenaires de l'expédition, j'ai par exemple TotalEnergies dont l'appui m'a permis de lancer le projet. Nous entrons dans le dur. Ce qui me dérange, c'est que ces scientifiques ont une voiture et embarquent sur le Marion Dufresne qui consomme 25 tonnes de fuel par jour.
TourMaG.com - Pouvez-vous nous parler de Polar Pod ?
Jean-Louis Etienne : C'est un projet d'exploration polaire, dans des zones très peu étudiées.
La recherche se fait seulement l'été, après c'est terminé, en raison des conditions météorologiques et de la présence de la glace. C'est ce qui m'a incité à construire ce bâtiment qui naviguera autour de l'Antarctique, grâce aux courants marins.
Nous irons lĂ -bas pendant les 4 saisons, durant 3 ans.
Nous avons besoin de données sur de longue durée, nous devons nous installer durablement dans cet océan. Etant totalement automne, silencieux et non polluant, Polar Pod nous permet d'y être présents toute l'année.
L'Océan austral est le principal puit de carbone océanique de la planète. Il joue un rôle essentiel sur la régulation du climat, dans sa capacité à absorber le CO2. C'est ce que nous partirons mesurer.
Nous ferons un inventeur sonore de la faune marine par acoustique.
Le Persévérance sera le navire de ravitaillement du Polar Pod. Ce que j'aimerais que les voyageurs qui embarqueront sur le voilier retiennent de ces voyages, c'est que nous entrons dans une autre dimension. C'est un dépaysement total.
Quand vous allez dans les régions polaires, quand vous avez quitté Longyearbyen, il n'y a plus de référence à l'humain.
C'est un voyagiste naturaliste.
Voyage dans les poles : "ĂŞtre en apesanteur du monde"
TourMaG.com - Dans votre vie, vous avez souvent voyagé seul, n'est-ce pas le voyage le plus intense et intéressant ?
Jean-Louis Etienne : Vous avez complètement raison : j'appelle ça être en apesanteur du monde.
Dans notre quotidien, nous sommes matraqués par l'information. Nous sommes assaillis par l'intensité éphémère de l'information. Là vous perdez vos repères, une rupture avec le monde.
C'est une rencontre avec soi, du temps avec soi, beaucoup de personnes ne savent pas le faire.
TourMaG.com - Dans notre monde tout est fait pour Ă©viter cela, justement...
Jean-Louis Etienne : Les régions polaires et les déserts sont propices à ce genre d'expériences.
Nous perdons toutes les références à la planète Terre, telle que nous la connaissons. C'est pour ça que nous y revenons, une fois que nous avons gouté à ce genre de voyage. L'émotion ressentie y est rare.
TourMaG.com - Que seriez-vous devenu sans le voyage et l'exploration ?
Jean-Louis Etienne : Je vais vous dire que j'ai toujours voulu cette vie.
C'est un rêve d'enfance. Je suis né à la campagne, j'aimais vivre dehors, j'inventais des expéditions. A 14 ans, j'ai rédigé une liste de matériel pour aller camper dans les Pyrénées en hiver, je l'ai toujours.
J'ai commencé à en faire réellement, après mes études de médecine, j'ai embarqué avec Tabarly, pour son record de tour du monde. Puis, le Pôle Nord en solitaire a été un déclencheur.
J'avais 40 ans et je me suis dit que ce sera ma vie. J'ai organisé mon existence pour faire des expéditions, donc je n'arrive pas à imaginer ma vie sans ces voyages.
Jean-Louis Etienne : Vous avez complètement raison : j'appelle ça être en apesanteur du monde.
Dans notre quotidien, nous sommes matraqués par l'information. Nous sommes assaillis par l'intensité éphémère de l'information. Là vous perdez vos repères, une rupture avec le monde.
C'est une rencontre avec soi, du temps avec soi, beaucoup de personnes ne savent pas le faire.
TourMaG.com - Dans notre monde tout est fait pour Ă©viter cela, justement...
Jean-Louis Etienne : Les régions polaires et les déserts sont propices à ce genre d'expériences.
Nous perdons toutes les références à la planète Terre, telle que nous la connaissons. C'est pour ça que nous y revenons, une fois que nous avons gouté à ce genre de voyage. L'émotion ressentie y est rare.
TourMaG.com - Que seriez-vous devenu sans le voyage et l'exploration ?
Jean-Louis Etienne : Je vais vous dire que j'ai toujours voulu cette vie.
C'est un rêve d'enfance. Je suis né à la campagne, j'aimais vivre dehors, j'inventais des expéditions. A 14 ans, j'ai rédigé une liste de matériel pour aller camper dans les Pyrénées en hiver, je l'ai toujours.
J'ai commencé à en faire réellement, après mes études de médecine, j'ai embarqué avec Tabarly, pour son record de tour du monde. Puis, le Pôle Nord en solitaire a été un déclencheur.
J'avais 40 ans et je me suis dit que ce sera ma vie. J'ai organisé mon existence pour faire des expéditions, donc je n'arrive pas à imaginer ma vie sans ces voyages.
RĂ©chauffement climatique : "Mettez votre intelligence au service de la solution"
TourMaG.com - Le voyage est au coeur des critiques. Arrivez-vous Ă imaginer un monde sans voyage ?
Jean-Louis Etienne :Nous n'allons pas arrĂŞter de voler et de circuler.
Je suis d'une génération née avant la télévision, nos projections et donc nos imaginaires vont au-delà de nos frontières, nous n'arrêterons pas les bateaux, les voitures et les avions.
J'ai un message à faire passer aux jeunes générations : mettez votre intelligence au service de la solution, de faire des avions les moins polluants possibles. La solution est comportementale (limiter nos déplacements), et technologique.
Nous manquons de bras et de cerveaux pour faire cette transition.
Quand je faisais mes remplacements, en tant que médecin à la campagne, vous aviez un téléphone fixe, vous tombiez sur un standard et vous demandiez le numéro de la maison que vous souhaitiez contacter. Imaginez le parcours réalisé en l'espace de 60 ans.
Nous avons intérêt à investir financièrement et humainement, pour atteindre une certaine neutralité carbone.
TourMaG.com - Avez-vous vu le monde se dégrader ?
Jean-Louis Etienne : Dans l'Arctique, le changement est une Ă©vidence, j'ai vu l'Ă©volution.
Je l'ai traversé en ballon en 2010, début avril, à la fin de l'hiver. J'y ai vu de grandes étendues d'eau libre.
J'ai traversé l'Antarctique en 1989/90, avec des chiens d'attelage. Les 600 premiers kilomètres de cette expédition formaient une grande plateforme de glace. Aujourd'hui elle a disparu.
Jean-Louis Etienne :Nous n'allons pas arrĂŞter de voler et de circuler.
Je suis d'une génération née avant la télévision, nos projections et donc nos imaginaires vont au-delà de nos frontières, nous n'arrêterons pas les bateaux, les voitures et les avions.
J'ai un message à faire passer aux jeunes générations : mettez votre intelligence au service de la solution, de faire des avions les moins polluants possibles. La solution est comportementale (limiter nos déplacements), et technologique.
Nous manquons de bras et de cerveaux pour faire cette transition.
Quand je faisais mes remplacements, en tant que médecin à la campagne, vous aviez un téléphone fixe, vous tombiez sur un standard et vous demandiez le numéro de la maison que vous souhaitiez contacter. Imaginez le parcours réalisé en l'espace de 60 ans.
Nous avons intérêt à investir financièrement et humainement, pour atteindre une certaine neutralité carbone.
TourMaG.com - Avez-vous vu le monde se dégrader ?
Jean-Louis Etienne : Dans l'Arctique, le changement est une Ă©vidence, j'ai vu l'Ă©volution.
Je l'ai traversé en ballon en 2010, début avril, à la fin de l'hiver. J'y ai vu de grandes étendues d'eau libre.
J'ai traversé l'Antarctique en 1989/90, avec des chiens d'attelage. Les 600 premiers kilomètres de cette expédition formaient une grande plateforme de glace. Aujourd'hui elle a disparu.
"L'esprit d'aventure existe toujours, il ne va pas disparaitre"
TourMaG.com - ĂŠtes-vous inquiet pour vos enfants et petits-enfants ?
Jean-Louis Etienne : Nous pouvons nous interroger sur l'évolution de ces lieux et de ces évènements.
Nous devons trouver des solutions compatibles avec une économie circulaire. Tout ce que nous utilisons devra être réutilisé. Le chantier est colossal et passionnant.
Quand on me demande si les autres en font assez, Ă savoir les politiques et industriels, je dois leur faire comprendre que 80% de notre Ă©nergie vient du fossile, nous n'allons pas sortir de cela du jour au lendemain.
Cette énorme machine, nous ne pouvons pas l'arrêter, mais nous devons la transformer, pour minimiser l'impact sur notre planète.
TourMaG.com - Vous faites partie d'une génération incroyable. Vous avez fait de grandes découvertes, des exploits et marqué l'histoire. Vous n'avez pas peur de complexer des générations comme la mienne (bientôt 40 ans) ou encore les suivantes ?
Jean-Louis Etienne : Non, il faut se découvrir soi.
Vous savez, les expéditions sont nombreuses encore aujourd'hui. Matthieu Tordeur est allé au Pôle Nord et au sud, il a fait son aventure. L'Everest est encombré, les régions pas encore.
Puis vous avez des familles qui sortent de leur quotidien, pour faire le tour du monde, l'esprit d'aventure existe toujours. Il ne va pas disparaître. Chacun participe à l'entretien de cet esprit, par ses récits.
Ce qui change dans l'exploration du monde c'est que, par le passé, la découverte était à l'échelle du regard. On découvrait une nouvelle espèce. Maintenant nous sommes dans l'infiniment petit.
TourMaG.com - Avez-vous peur d'un monde qui se radicalise, avec des pans de la société qui ne se parlent plus ?
Jean-Louis Etienne :Oui, cela m'inquiète.
Alerter, puis faire de la pédagogie, tout en s'engageant dans la solution, je trouve cela constructif. Cette société se radicalise et devient violente, nous sommes dans un monde agressif.
Je comprends l'agressivité de ceux qui alertent, il y a des raisons à cela, mais il faut être pédagogique. Nous devons enclencher les solutions, chacun doit être efficace sur sa zone d'influence.
Nous avons une zone d'influence dans notre vie, à travers les choix que nous faisons, la consommation, nos décisions politiques, professionnelles et familiales. A ce niveau, tout le monde doit agir.
Jean-Louis Etienne : Nous pouvons nous interroger sur l'évolution de ces lieux et de ces évènements.
Nous devons trouver des solutions compatibles avec une économie circulaire. Tout ce que nous utilisons devra être réutilisé. Le chantier est colossal et passionnant.
Quand on me demande si les autres en font assez, Ă savoir les politiques et industriels, je dois leur faire comprendre que 80% de notre Ă©nergie vient du fossile, nous n'allons pas sortir de cela du jour au lendemain.
Cette énorme machine, nous ne pouvons pas l'arrêter, mais nous devons la transformer, pour minimiser l'impact sur notre planète.
TourMaG.com - Vous faites partie d'une génération incroyable. Vous avez fait de grandes découvertes, des exploits et marqué l'histoire. Vous n'avez pas peur de complexer des générations comme la mienne (bientôt 40 ans) ou encore les suivantes ?
Jean-Louis Etienne : Non, il faut se découvrir soi.
Vous savez, les expéditions sont nombreuses encore aujourd'hui. Matthieu Tordeur est allé au Pôle Nord et au sud, il a fait son aventure. L'Everest est encombré, les régions pas encore.
Puis vous avez des familles qui sortent de leur quotidien, pour faire le tour du monde, l'esprit d'aventure existe toujours. Il ne va pas disparaître. Chacun participe à l'entretien de cet esprit, par ses récits.
Ce qui change dans l'exploration du monde c'est que, par le passé, la découverte était à l'échelle du regard. On découvrait une nouvelle espèce. Maintenant nous sommes dans l'infiniment petit.
TourMaG.com - Avez-vous peur d'un monde qui se radicalise, avec des pans de la société qui ne se parlent plus ?
Jean-Louis Etienne :Oui, cela m'inquiète.
Alerter, puis faire de la pédagogie, tout en s'engageant dans la solution, je trouve cela constructif. Cette société se radicalise et devient violente, nous sommes dans un monde agressif.
Je comprends l'agressivité de ceux qui alertent, il y a des raisons à cela, mais il faut être pédagogique. Nous devons enclencher les solutions, chacun doit être efficace sur sa zone d'influence.
Nous avons une zone d'influence dans notre vie, à travers les choix que nous faisons, la consommation, nos décisions politiques, professionnelles et familiales. A ce niveau, tout le monde doit agir.
Qui est Jean-Louis Etienne ?
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Persévérance : Des croisières de et avec Jean-Louis Etienne !
Originaire du Tarn et après avoir obtenu un CAP de tourneur-fraiseur, Jean-Louis Etienne s'inscrit en faculté de médecine. A la fois titulaire d'un diplôme d'études supérieures spécialisées (DESS) de diététique et génie alimentaire, il est également médecin breveté de la marine marchande.
Il fera partie de la course autour du monde de 1977 d'Éric Tabarly, à bord du Pen Duick VI.
Jean-Louis Etienne sera le premier homme à atteindre seul le pôle Nord. Il aura mis 63 jours. Suite à cet exploit, le médecin et explorateur va mener plusieurs expéditions d'envergure internationale, dans les zones polaires.
Le septuagénaire s'est lancé dans une nouvelle aventure, avec Polar POD.
Ce dernier est un batiment qui naviguera autour du continent Antarctique, de façon autonome et sans émission, puisque Polar POD va dériver avec les courants, tout en utilisant l'électricité qu'il produit.
Le voilier Persévérance sera affecté au ravitaillement de la plateforme tous les deux mois.
Il fera partie de la course autour du monde de 1977 d'Éric Tabarly, à bord du Pen Duick VI.
Jean-Louis Etienne sera le premier homme à atteindre seul le pôle Nord. Il aura mis 63 jours. Suite à cet exploit, le médecin et explorateur va mener plusieurs expéditions d'envergure internationale, dans les zones polaires.
Le septuagénaire s'est lancé dans une nouvelle aventure, avec Polar POD.
Ce dernier est un batiment qui naviguera autour du continent Antarctique, de façon autonome et sans émission, puisque Polar POD va dériver avec les courants, tout en utilisant l'électricité qu'il produit.
Le voilier Persévérance sera affecté au ravitaillement de la plateforme tous les deux mois.