Deux mesures vont être mises en place dès le début de l’année 2008 : le relèvement de 300 mètres des avions en approche de la région parisienne, et, parallèlement, des descentes d’avions en profil continu.
Cette initiative se fera en plusieurs étapes car elle nécessite une véritable réorganisation de la gestion de l’espace aérien : début 2008, passage de 600 à 900 mètres des avions de nuit en approche face à l’est du Bourget.
Début 2009, généralisation de l‘approche à 1200 mètres des appareils à Orly et suppression des arrivées à 900 mètres; entre 2010 et 2011, relèvement des altitudes d’arrivées à 1200 et 1500 mètres à CDG au lieu de 900 et 1200 mètres actuellement.
Et, parallèlement, arrivées obligatoires à 900 mètres au lieu de 600 au Bourget et relèvement à 1500 mètres de certaines trajectoires vers Orly. Un comité de pilotage organisera les travaux nécessaires à cette mise en place, dirigé par le préfet d’Ile de France.
Une fois en place, Nathalie Kosciusko-Morizet, la secrétaire d’état à l’écologie assure que les bruits des avions seront réduits de 50% et, mieux encore, la descente des avions en profil continue pourrait économiser du carburant…
Mais ce n’est pas tout. Après les efforts en air, il va tout de même falloir participer financièrement au confort des riverains. C’est ainsi que la taxe sur les nuisances sonores mises en place en 2005 sur les dix premiers aéroports français sera majorée.
Cette initiative se fera en plusieurs étapes car elle nécessite une véritable réorganisation de la gestion de l’espace aérien : début 2008, passage de 600 à 900 mètres des avions de nuit en approche face à l’est du Bourget.
Début 2009, généralisation de l‘approche à 1200 mètres des appareils à Orly et suppression des arrivées à 900 mètres; entre 2010 et 2011, relèvement des altitudes d’arrivées à 1200 et 1500 mètres à CDG au lieu de 900 et 1200 mètres actuellement.
Et, parallèlement, arrivées obligatoires à 900 mètres au lieu de 600 au Bourget et relèvement à 1500 mètres de certaines trajectoires vers Orly. Un comité de pilotage organisera les travaux nécessaires à cette mise en place, dirigé par le préfet d’Ile de France.
Une fois en place, Nathalie Kosciusko-Morizet, la secrétaire d’état à l’écologie assure que les bruits des avions seront réduits de 50% et, mieux encore, la descente des avions en profil continue pourrait économiser du carburant…
Mais ce n’est pas tout. Après les efforts en air, il va tout de même falloir participer financièrement au confort des riverains. C’est ainsi que la taxe sur les nuisances sonores mises en place en 2005 sur les dix premiers aéroports français sera majorée.
Taxe sur les nuisances sonores : 50 Mie en 2007
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© Valérie JACOB - Ademe 1999
En 2006, elle a déjà rapportée 45 millions d’euros et elle devrait atteindre 50 millions d’euros pour 2007. Orly, par exemple, obtiendra 11 millions d’euros en 2007 et 23 millions en 2008, après les augmentations envisagées. Cette somme servira à résorber le retard pris dans les programmes d’insonorisation des habitations des riverains.
Par ailleurs, la TNSA qui varie actuellement en fonction du moment où le vol est réalisé, jour ou nuit se verra attribuer une nouvelle catégorie, le vol de soirée entre 18 et 22 heures, et ce, pour les dix aéroports concernés.
Ainsi, pour le décollage d’un A 34O, la TNSA est actuellement à Orly de 83 euros en décollage jour, et de 498 euros en décollage nuit. Le barème passera à 115 euros de jour, 345 euros de soirée et 688 euros de nuit.
Et pour un B-747-400 plus bruyant, la nouvelle TNSA à Orly sera de 1 464 euros en décollage de jour, 4 392 euros en décollage de soirée et 14 640 euros de nuit.
Au moment où les augmentations de tarifs annoncés par ADP créent une certaine grogne parmi les transporteurs, cette hausse de la TNSA, parce que le financement public des insonorisations des riverains a pris du retard, tombe plutôt mal.
Pas question par ailleurs de débloquer les 230 000 mouvements d’avion à Orly. Pour Dominique Bussereau, le secrétaire d’état aux Transports, le développement du rail tel qu’il a été envisagé au cours du Grenelle de l’environnement devrait supprimer une partie des vols domestiques au départ d’Orly. Il faudra néanmoins prendre son mal en patience…
Par ailleurs, la TNSA qui varie actuellement en fonction du moment où le vol est réalisé, jour ou nuit se verra attribuer une nouvelle catégorie, le vol de soirée entre 18 et 22 heures, et ce, pour les dix aéroports concernés.
Ainsi, pour le décollage d’un A 34O, la TNSA est actuellement à Orly de 83 euros en décollage jour, et de 498 euros en décollage nuit. Le barème passera à 115 euros de jour, 345 euros de soirée et 688 euros de nuit.
Et pour un B-747-400 plus bruyant, la nouvelle TNSA à Orly sera de 1 464 euros en décollage de jour, 4 392 euros en décollage de soirée et 14 640 euros de nuit.
Au moment où les augmentations de tarifs annoncés par ADP créent une certaine grogne parmi les transporteurs, cette hausse de la TNSA, parce que le financement public des insonorisations des riverains a pris du retard, tombe plutôt mal.
Pas question par ailleurs de débloquer les 230 000 mouvements d’avion à Orly. Pour Dominique Bussereau, le secrétaire d’état aux Transports, le développement du rail tel qu’il a été envisagé au cours du Grenelle de l’environnement devrait supprimer une partie des vols domestiques au départ d’Orly. Il faudra néanmoins prendre son mal en patience…