Les pompiers du GSCF lors de leur 3e mission à Saint Martin, après le passage de l'ouragan Irma - DR : Page Facebook GSCF
Et désolé pour Air France, ils vont se croire persécutés, et pourtant....
Cette histoire aurait pu arriver à n’importe quel transporteur aérien. Malheureusement et comme un malheur ne vient jamais seul, c’est notre compagnie tricolore qui est (une nouvelle fois) sur la selette.
D'après les propos recueillis, notre transporteur national ne s'est pas très bien comporté et ne semble pas vraiment vouloir se racheter face à la détresse et aux déboires de ces vaillants pompiers.
Voici le courrier que j’ai reçu de leur part et que je vous livre in extenso :
Cette histoire aurait pu arriver à n’importe quel transporteur aérien. Malheureusement et comme un malheur ne vient jamais seul, c’est notre compagnie tricolore qui est (une nouvelle fois) sur la selette.
D'après les propos recueillis, notre transporteur national ne s'est pas très bien comporté et ne semble pas vraiment vouloir se racheter face à la détresse et aux déboires de ces vaillants pompiers.
Voici le courrier que j’ai reçu de leur part et que je vous livre in extenso :
« Lors du retour de sa troisième mission sur l'île de Saint Martin, suite au passage de l'ouragan Irma, le 19 décembre 2017, l'ensemble du matériel de secours du GSCF a été perdu.
Quelques semaines après, et au compte-goutte, nos malles sont revenues, totalement détruites.
De plus, une de nos caisses est, à ce jour, toujours manquante.
Malgré nos appels, malgré nos e-mails, une lettre recommandée début janvier, puis une lettre au mois de mars, nous restons toujours dans l'attente de réponses.
Pire, notre perte financière, qui s'élève à plus de 1 800 euros, et qui sera comptée au détriment des victimes du cyclone Irma, laisse Air France complètement indifférent.
Pour Thierry Velu, Président du GSCF, cela reste inadmissible et nous ne pouvons tolérer ce manque de professionnalisme de la part d'une compagnie aérienne telle qu'Air France.
A ce jour, nous comptabilisons plus de 100 appels sur la plateforme d'assistance d'Air France.
Ces appels, comme vous l'aurez compris, restent sans réponse, et notre dernier recours aujourd'hui pour nous faire entendre est d'effectuer un communiqué.
Nous espérons qu'il sera partagé et qu'enfin nous aurons le remboursement des 1 800 euros ainsi qu'un dédommagement concernant la perte liée au temps passé au téléphone depuis décembre 2017.
Nous comptons sur vous, dans l'espoir d'avoir, enfin, une réponse de la part d'Air France ».
Quelques semaines après, et au compte-goutte, nos malles sont revenues, totalement détruites.
De plus, une de nos caisses est, à ce jour, toujours manquante.
Malgré nos appels, malgré nos e-mails, une lettre recommandée début janvier, puis une lettre au mois de mars, nous restons toujours dans l'attente de réponses.
Pire, notre perte financière, qui s'élève à plus de 1 800 euros, et qui sera comptée au détriment des victimes du cyclone Irma, laisse Air France complètement indifférent.
Pour Thierry Velu, Président du GSCF, cela reste inadmissible et nous ne pouvons tolérer ce manque de professionnalisme de la part d'une compagnie aérienne telle qu'Air France.
A ce jour, nous comptabilisons plus de 100 appels sur la plateforme d'assistance d'Air France.
Ces appels, comme vous l'aurez compris, restent sans réponse, et notre dernier recours aujourd'hui pour nous faire entendre est d'effectuer un communiqué.
Nous espérons qu'il sera partagé et qu'enfin nous aurons le remboursement des 1 800 euros ainsi qu'un dédommagement concernant la perte liée au temps passé au téléphone depuis décembre 2017.
Nous comptons sur vous, dans l'espoir d'avoir, enfin, une réponse de la part d'Air France ».
« On ne comprend pas, me confiait l’un des responsables du GSCF, nous avons écrit trois lettres recommandées à la direction d’Air France, laquelle après de longues semaines d’attente, a fini par nous répondre que le dossier était classé, mais qu’ils allaient le rouvrir. Depuis plus rien ! »
Comment un compagnie telle qu’Air France peut-elle en arriver là ?
Ces hommes, ces femmes, la plupart bénévoles, sans disposer de grands moyens, sont très souvent les premiers à se rendre sur les lieux de catastrophes.
Et le passage de l’ouragan Irma il y a quelques mois sur l’Île de Saint Martin ne relève pas de l’anecdote !
Je n’irai pas plus loin aujourd’hui. Ces gens, qui apportent leur aide à ceux qui sont en péril, réclament à leur tour un simple geste qu’Air France peut, j’en suis certain, leur donner.
Alors, s’il vous plait, malgré vos grèves et vos déboires quasi quotidiens, Air France, répondez au moins à ces pompiers humanitaires !
D’avance, merci…
Comment un compagnie telle qu’Air France peut-elle en arriver là ?
Ces hommes, ces femmes, la plupart bénévoles, sans disposer de grands moyens, sont très souvent les premiers à se rendre sur les lieux de catastrophes.
Et le passage de l’ouragan Irma il y a quelques mois sur l’Île de Saint Martin ne relève pas de l’anecdote !
Je n’irai pas plus loin aujourd’hui. Ces gens, qui apportent leur aide à ceux qui sont en péril, réclament à leur tour un simple geste qu’Air France peut, j’en suis certain, leur donner.
Alors, s’il vous plait, malgré vos grèves et vos déboires quasi quotidiens, Air France, répondez au moins à ces pompiers humanitaires !
D’avance, merci…
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