La solidarité... y a que ça de vrai !
La nouvelle est tombée lundi 20 octobre en début de soirée – ou en fin d’après-midi, ça dépend à quelle heure vous attaquez l’apéro = ;0)) – : Wasteels va déposer son bilan…
« Euh, si c’est une blague, elle est de mauvais goût, mais si s’en pas une alors, c’est pire… »
Désolé Maurice, mais la suite du feuilleton nous a malheureusement confirmé cette triste réalité.
C’est vrai que Wasteels, c’est une institution, un mythe…
Oh combien d’italiens, combien de lusitaniens, qui voulant partir joyeux, chaque été pour un retour vers la mère patrie, ont défilé dans ses agences (à droite en sortant de la gare) pour y échanger leurs maigres économies contre ce précieux sésame qu’on appelait BIGT. (2)
« Euh, si c’est une blague, elle est de mauvais goût, mais si s’en pas une alors, c’est pire… »
Désolé Maurice, mais la suite du feuilleton nous a malheureusement confirmé cette triste réalité.
C’est vrai que Wasteels, c’est une institution, un mythe…
Oh combien d’italiens, combien de lusitaniens, qui voulant partir joyeux, chaque été pour un retour vers la mère patrie, ont défilé dans ses agences (à droite en sortant de la gare) pour y échanger leurs maigres économies contre ce précieux sésame qu’on appelait BIGT. (2)
Un monstre sacré du tourisme qui met un genou à terre
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Wasteels qui déraille, c’est un monstre sacré du tourisme qui met un genou à terre et un monstre sacré, c’est…sacré. On ne tire pas sur un monstre sacré, surtout déguisé en ambulance…
Alors, là où on se déchaînait face à l’inconséquence du patron de Switch, on s’apitoie face à la détresse de celui de Wasteels.
Switch ? « Ouuuuuuuuuh le vilain patron qui a grugé tout le monde ! »
Wasteels ? « Ouuuuuuuuuuuuuh le vilain banquier qui a supprimé une ligne de crédit ! »
Dis donc Maurice, c’est pas un peu simpliste comme raisonnement, ça sent pas un peu le « 2 poids 2 mesures » ?
Oh je vois d’ici vos mines outrées et vos regards horrifiés : comment, il ose mettre dans le même panier un aventurier arrogant et donneur de leçon et un chef d’entreprise respectable et respecté et réputé pour sa discrétion !!
C’est vrai que pour être discret, il est discret le bougre, presque transparent… Le problème c’est qu’au fil des jours cette transparence s’est révélée relativement opaque…surtout coté gestion.
Alors, là où on se déchaînait face à l’inconséquence du patron de Switch, on s’apitoie face à la détresse de celui de Wasteels.
Switch ? « Ouuuuuuuuuh le vilain patron qui a grugé tout le monde ! »
Wasteels ? « Ouuuuuuuuuuuuuh le vilain banquier qui a supprimé une ligne de crédit ! »
Dis donc Maurice, c’est pas un peu simpliste comme raisonnement, ça sent pas un peu le « 2 poids 2 mesures » ?
Oh je vois d’ici vos mines outrées et vos regards horrifiés : comment, il ose mettre dans le même panier un aventurier arrogant et donneur de leçon et un chef d’entreprise respectable et respecté et réputé pour sa discrétion !!
C’est vrai que pour être discret, il est discret le bougre, presque transparent… Le problème c’est qu’au fil des jours cette transparence s’est révélée relativement opaque…surtout coté gestion.
Un corbillard, on peut tirer dessus sans états d’âme...
Peu à peu les langues se délient et au bout du compte, on finit par appeler un chat un chat :
Wasteels n’a rien d’une entreprise florissante ; des pertes en veux-tu en voilà : près de 900 000 € en 2005, à peine plus de 400 000 € en 2006, pour finalement friser les 800 000 € en septembre 2007.
Et force est de constater que malgré l'accord de franchise signé avec Thomas Cook, 2008 est du même tonneau.
L’entreprise n’a pas su évoluer, trop de frais de structure, trop de billetterie…la liste est longue et les analyses de comptoir vont bon train, si j’ose dire. Dès lors la machine infernale est lancée et très vite l’ambulance devient corbillard…
Un corbillard, on peut tirer dessus sans états d’âme et croyez-moi certains s’en sont donnés à cœur joie bafouant parfois sans vergogne les plus élémentaires règles de la liberté d’expression…le corbeau, on le sait, est réputé pour la nocivité de sa fiente…
C’est vrai que l’occasion est bonne, la bête est aux abois presque terrassée, l’odeur du sang enivre la meute et de toutes parts on sonne l’hallali. Celui qui hier était courtisé, respecté, admiré mais aussi jalousé n’est plus désormais qu’un paria ; ça frise parfois l’acharnement thérapeutique (3).
Wasteels n’a rien d’une entreprise florissante ; des pertes en veux-tu en voilà : près de 900 000 € en 2005, à peine plus de 400 000 € en 2006, pour finalement friser les 800 000 € en septembre 2007.
Et force est de constater que malgré l'accord de franchise signé avec Thomas Cook, 2008 est du même tonneau.
L’entreprise n’a pas su évoluer, trop de frais de structure, trop de billetterie…la liste est longue et les analyses de comptoir vont bon train, si j’ose dire. Dès lors la machine infernale est lancée et très vite l’ambulance devient corbillard…
Un corbillard, on peut tirer dessus sans états d’âme et croyez-moi certains s’en sont donnés à cœur joie bafouant parfois sans vergogne les plus élémentaires règles de la liberté d’expression…le corbeau, on le sait, est réputé pour la nocivité de sa fiente…
C’est vrai que l’occasion est bonne, la bête est aux abois presque terrassée, l’odeur du sang enivre la meute et de toutes parts on sonne l’hallali. Celui qui hier était courtisé, respecté, admiré mais aussi jalousé n’est plus désormais qu’un paria ; ça frise parfois l’acharnement thérapeutique (3).
Du coté de l’APS on serre des fesses
Reste l’avenir, et le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est pas vraiment rose. Du coté de l’APS on serre des fesses (rime riche) car si à ce jour aucune intervention n’a été nécessaire, on n’est pas à l’abri et on prie pour qu’un repreneur – en français Thomas Cook – se penche sur le cas des 68 agences et celui de leurs salariés et là Maurice, c’est pas gagné.
Pas question pour le franchiseur de voler au secours de son (futur ex ?) franchisé, tout au plus consent-on à envisager du bout des lèvres la reprise de quelques agences. Ben oui quoi, dans le lot, il doit bien y en avoir quelques unes qui sont rentables…et on est bien placé pour savoir lesquelles…non ?
A force on connaît la chanson : comme (trop ?) souvent, quand les vautours seront passés, il ne restera aux dindons (de la farce) que leurs yeux pour pleurer et l’ANPE pour pointer. Oui nos brillants experts financiers ont sans doute raison, il s’agit probablement d’un « 11 septembre dans le portefeuille » mais il y a fort à parier que c’est celui des salariés qui se videra le premier…
(1) Cette formule lapidaire empruntée - sans son aimable autorisation - à Jean-Pierre Mas, serait en fait une variante de celle lancée par Laurence Parisot qui le 25 septembre parlait de « 11 septembre de la finance »…Ah ces mots d’auteurs…
(2) Merci et surtout pardon à Mr Victor Hugo pour ce plagiat.
(3) Paragraphe récupéré dans une précédente chronique et recyclé sans vergogne (on est écolo ou on ne l’est pas) et quelque chose me dit qu’il pourrait bien resservir un jour…
Pas question pour le franchiseur de voler au secours de son (futur ex ?) franchisé, tout au plus consent-on à envisager du bout des lèvres la reprise de quelques agences. Ben oui quoi, dans le lot, il doit bien y en avoir quelques unes qui sont rentables…et on est bien placé pour savoir lesquelles…non ?
A force on connaît la chanson : comme (trop ?) souvent, quand les vautours seront passés, il ne restera aux dindons (de la farce) que leurs yeux pour pleurer et l’ANPE pour pointer. Oui nos brillants experts financiers ont sans doute raison, il s’agit probablement d’un « 11 septembre dans le portefeuille » mais il y a fort à parier que c’est celui des salariés qui se videra le premier…
(1) Cette formule lapidaire empruntée - sans son aimable autorisation - à Jean-Pierre Mas, serait en fait une variante de celle lancée par Laurence Parisot qui le 25 septembre parlait de « 11 septembre de la finance »…Ah ces mots d’auteurs…
(2) Merci et surtout pardon à Mr Victor Hugo pour ce plagiat.
(3) Paragraphe récupéré dans une précédente chronique et recyclé sans vergogne (on est écolo ou on ne l’est pas) et quelque chose me dit qu’il pourrait bien resservir un jour…