Transavia, la filiale d'Air France, s'est alliée avec l'office national marocain du tourisme afin de développer de nouvelles dessertes aériennes au Royaume Chérifien.
En échange d'aides marketing, la compagnie devrait augmenter son nombre de sièges l'an prochain sur les différents aéroports nationaux.
Cette croissance s'inscrit dans la stratégie Vision Maroc 2020, qui espère attirer 20 millions de touristes par an grâce à 1600 dessertes hebdomadaires.
"Le Maroc possède un très grand potentiel à exploiter " a assuré Antoine Pussiau, le PDG de Transavia.
La compagnie opère aujourd'hui depuis 4 plateformes : Marrakech, Agadir, Oujda, Essaouira tant au départ de Paris que de la province.
Un programme qui représente 20% de son activité, en croissance de 38% sur l'été 2014. Elle a notamment inauguré une liaison entre Strasbourg et Marrakech.
Elle s'intéresse aujourd'hui à la ville de Rabat, où le gouvernement a récemment investi 2 milliards de $ afin de stimuler l'activité touristique, ainsi qu'à Tanger, Fès ou encore Ouarzazate.
En échange d'aides marketing, la compagnie devrait augmenter son nombre de sièges l'an prochain sur les différents aéroports nationaux.
Cette croissance s'inscrit dans la stratégie Vision Maroc 2020, qui espère attirer 20 millions de touristes par an grâce à 1600 dessertes hebdomadaires.
"Le Maroc possède un très grand potentiel à exploiter " a assuré Antoine Pussiau, le PDG de Transavia.
La compagnie opère aujourd'hui depuis 4 plateformes : Marrakech, Agadir, Oujda, Essaouira tant au départ de Paris que de la province.
Un programme qui représente 20% de son activité, en croissance de 38% sur l'été 2014. Elle a notamment inauguré une liaison entre Strasbourg et Marrakech.
Elle s'intéresse aujourd'hui à la ville de Rabat, où le gouvernement a récemment investi 2 milliards de $ afin de stimuler l'activité touristique, ainsi qu'à Tanger, Fès ou encore Ouarzazate.
Des nouvelles lignes qui pourraient séduire les voyageurs d'affaires
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Mais avant se développer sur le Maroc et sur d'autres destinations, Transavia va avoir besoin d'avions supplémentaires et devra pour cela négocier avec les syndicats.
Sa flotte compte actuellement 14 appareils, ainsi que deux A 320 loués à sa maison mère Air France.
"Nous souhaitons opérer 21 avions en 2015" espère Antoine Pussiau.
Reste à convaincre le SNPL, très réticent à l'idée de laisser Transavia se développer.
Pourtant, le syndicat est aujourd'hui affaibli par la perte de son siège au conseil d'administration d'Air France et vient de couper les ponts avec la direction.
Malgré tout, Antoine Pussiau reste optimiste. "Le SNPL a besoin de rassurer ses adhérents et de prouver qu'il sait défendre leurs intérêts. Mais je suis persuadé que nous finirons par trouver un accord".
La décision devra être prise avant octobre prochain, le temps de lancer les plans marketing et commerciaux.
Une fois en possession de ses 21 appareils, Transavia sera en capacité de poursuivre sa croissance, d'augmenter ses fréquences et d'ouvrir de nouvelles destinations.
Un développement qui pourrait intéresser un nouveau segment de clientèle : les voyageurs d'affaires.
Ces derniers voyagent déjà sporadiquement sur certaines lignes, comme Lisbonne, Porto, Marrakech et bientôt Barcelone, qui comptent deux fréquences quotidiennes.
"Depuis notre création, nous avons beaucoup évolué, passant d'un modèle loisir à une configuration plus hybride" poursuit Antoine Pussiau.
"Il est certain que les voyageurs d'affaires vont commencer à s'intéresser à notre offre vers certaines capitales européennes".
Va-t-il pour autant lancer une offre dédiée au business, à la manière notamment d'easyJet ?
" Cela requiert d'importants moyens financiers et nous n'en sommes pas encore là " rétorque le PDG.
Sans pour autant s'interdire d'y songer.
Sa flotte compte actuellement 14 appareils, ainsi que deux A 320 loués à sa maison mère Air France.
"Nous souhaitons opérer 21 avions en 2015" espère Antoine Pussiau.
Reste à convaincre le SNPL, très réticent à l'idée de laisser Transavia se développer.
Pourtant, le syndicat est aujourd'hui affaibli par la perte de son siège au conseil d'administration d'Air France et vient de couper les ponts avec la direction.
Malgré tout, Antoine Pussiau reste optimiste. "Le SNPL a besoin de rassurer ses adhérents et de prouver qu'il sait défendre leurs intérêts. Mais je suis persuadé que nous finirons par trouver un accord".
La décision devra être prise avant octobre prochain, le temps de lancer les plans marketing et commerciaux.
Une fois en possession de ses 21 appareils, Transavia sera en capacité de poursuivre sa croissance, d'augmenter ses fréquences et d'ouvrir de nouvelles destinations.
Un développement qui pourrait intéresser un nouveau segment de clientèle : les voyageurs d'affaires.
Ces derniers voyagent déjà sporadiquement sur certaines lignes, comme Lisbonne, Porto, Marrakech et bientôt Barcelone, qui comptent deux fréquences quotidiennes.
"Depuis notre création, nous avons beaucoup évolué, passant d'un modèle loisir à une configuration plus hybride" poursuit Antoine Pussiau.
"Il est certain que les voyageurs d'affaires vont commencer à s'intéresser à notre offre vers certaines capitales européennes".
Va-t-il pour autant lancer une offre dédiée au business, à la manière notamment d'easyJet ?
" Cela requiert d'importants moyens financiers et nous n'en sommes pas encore là " rétorque le PDG.
Sans pour autant s'interdire d'y songer.
Transavia croit toujours aux tour-opérateurs
Transavia réalise aujourd'hui 30% de son activité avec les professionnels du tourisme. "C'est un segment qui reste stable, même sa proportion globale est en régression" précise Antoine Pussiau.
Cependant, il ne compte pas laisser tomber les tour-opérateurs et accueille avec plaisir leurs engagements sur ses nouvelles lignes.
Ces derniers sont d'ailleurs très intéressés par la multiplication des fréquences et les nouvelles lignes. Et sont aujourd'hui plus nombreux à créer des séjours sur-mesure en allant directement piocher dans l'inventaire de la compagnie.
Cependant, il ne compte pas laisser tomber les tour-opérateurs et accueille avec plaisir leurs engagements sur ses nouvelles lignes.
Ces derniers sont d'ailleurs très intéressés par la multiplication des fréquences et les nouvelles lignes. Et sont aujourd'hui plus nombreux à créer des séjours sur-mesure en allant directement piocher dans l'inventaire de la compagnie.