Frédéric Lefebvre remet la distinction Palace au directeur du Bristol Didier le Calvez © ATOUT France – M.Cransac
L'arrivée de ce nouveau label est une aubaine pour les hôteliers. Il devrait les aider à se distinguer sur un marché international très concurrentiel.
« On trouve aujourd'hui des hôtels classés 7 étoiles au Moyen-Orient. Il est difficile pour le consommateur de s'y retrouver » explique Didier le Calvez, le directeur du Bristol.
Le label « palace » est donc un argument de vente décisif pour les agences, notamment pour les voyageurs étrangers.
« Plus que le luxe, cette distinction reconnaît l'excellence » assure Didier Chenet, le président du syndicat hôtelier Synhorcat.
En effet, la compétition a été rude. Sur 14 dossiers présentés chez Atout France, 11 ont été transmis au jury.
Ce dernier, composé de 10 personnalités a fait son choix sur des critères très subjectifs tels que l'histoire de l'hôtel, sa légende, son architecture, son implantation géographique ou encore l'excellence de sa table.
Résultat, la moitié des lauréats se situe en province : l'hôtel du Palais à Biarritz, Les Airelles et le Cheval Blanc à Courchevel ainsi que le Grand Hôtel du Cap Ferrat à Saint Jean Cap Ferrat.
A Paris, on retrouve Le Bristol, Le Meurice, le Park Hyatt Paris Vendôme et le Plaza Athénée.
Huit établissements ont donc été retenus sur 11 dossiers présentés aux jurés. Impossible de connaître le nom des recalés, mais dans l'assistance, les rumeurs s'étonnent de l'absence du Four Seasons George V, par exemple...
« On trouve aujourd'hui des hôtels classés 7 étoiles au Moyen-Orient. Il est difficile pour le consommateur de s'y retrouver » explique Didier le Calvez, le directeur du Bristol.
Le label « palace » est donc un argument de vente décisif pour les agences, notamment pour les voyageurs étrangers.
« Plus que le luxe, cette distinction reconnaît l'excellence » assure Didier Chenet, le président du syndicat hôtelier Synhorcat.
En effet, la compétition a été rude. Sur 14 dossiers présentés chez Atout France, 11 ont été transmis au jury.
Ce dernier, composé de 10 personnalités a fait son choix sur des critères très subjectifs tels que l'histoire de l'hôtel, sa légende, son architecture, son implantation géographique ou encore l'excellence de sa table.
Résultat, la moitié des lauréats se situe en province : l'hôtel du Palais à Biarritz, Les Airelles et le Cheval Blanc à Courchevel ainsi que le Grand Hôtel du Cap Ferrat à Saint Jean Cap Ferrat.
A Paris, on retrouve Le Bristol, Le Meurice, le Park Hyatt Paris Vendôme et le Plaza Athénée.
Huit établissements ont donc été retenus sur 11 dossiers présentés aux jurés. Impossible de connaître le nom des recalés, mais dans l'assistance, les rumeurs s'étonnent de l'absence du Four Seasons George V, par exemple...
Luxe à la Française
Autres articles
-
Voyages : 60 % des Français privilégient cette destination...
-
Tour du monde : une victoire en demi-teinte pour les clients de Safrans du Monde [ABO]
-
Hébergements insolites : +30 % de réservations en France
-
Atout France : un jeu pour améliorer l’accueil en France
-
Palace : voici le nouveau jury qui distinguera les hôtels français !
Le Bristol est le premier établissement à recevoir la plaque « Palace » des mains du secrétaire d'état Frédéric Lefebvre.
«Ce n'est pas une sixième étoile » précise-t-il. « Cela doit permettre de valoriser ces établissements exceptionnels et de renforcer l'attractivité de la France ».
En effet, ces catégories d'hôtels sont particulièrement dynamiques, avec un taux d'occupation de 65% en 2010 et une fréquentation en hausse de 12% pour les 4 et 5 étoiles. On compte aujourd'hui 127 établissements 5 étoiles.
« Mais il n'y aura pas plus d'une vingtaine de palaces » avance Didier Chenet. En effet, tout le monde ne peut prétendre à cette distinction.
« Il faut un bon propriétaire qui assure son soutien dans le temps, des employés à l'écoute qui savent anticiper les désirs des hôtes, et aussi une clientèle exceptionnelle» détaille Didier le Calvez du Bristol.
L'investissement financier est également capital. A titre d'exemple, le Bristol a investi sur les trois dernières années près de 100 millions d'euros dans sa modernisation.
Ceux qui se sentent de taille à entrer dans la compétition peuvent déposer leur dossier auprès d'Atout France jusqu'au 30 juin prochain.
Les délais d'ancienneté nécessaires à la sollicitation de la distinction ont été réduits à 12 mois pour les nouveaux hôtels et 6 mois en cas de rénovation. La prochaine cuvée devrait avoir lieu avant la fin de l'année.
«Ce n'est pas une sixième étoile » précise-t-il. « Cela doit permettre de valoriser ces établissements exceptionnels et de renforcer l'attractivité de la France ».
En effet, ces catégories d'hôtels sont particulièrement dynamiques, avec un taux d'occupation de 65% en 2010 et une fréquentation en hausse de 12% pour les 4 et 5 étoiles. On compte aujourd'hui 127 établissements 5 étoiles.
« Mais il n'y aura pas plus d'une vingtaine de palaces » avance Didier Chenet. En effet, tout le monde ne peut prétendre à cette distinction.
« Il faut un bon propriétaire qui assure son soutien dans le temps, des employés à l'écoute qui savent anticiper les désirs des hôtes, et aussi une clientèle exceptionnelle» détaille Didier le Calvez du Bristol.
L'investissement financier est également capital. A titre d'exemple, le Bristol a investi sur les trois dernières années près de 100 millions d'euros dans sa modernisation.
Ceux qui se sentent de taille à entrer dans la compétition peuvent déposer leur dossier auprès d'Atout France jusqu'au 30 juin prochain.
Les délais d'ancienneté nécessaires à la sollicitation de la distinction ont été réduits à 12 mois pour les nouveaux hôtels et 6 mois en cas de rénovation. La prochaine cuvée devrait avoir lieu avant la fin de l'année.