
Amir Reza-Tofighi Président de la CPME était présent à Taghazout au Maroc pour le congrès des Entreprises du Voyage - Photo CE
C'est tout récent, les Entreprises du Voyage viennent d'adhérer à la CMPE.
Membre depuis le covid au MEDEF (Mouvement des entreprises de France), Valérie Boned, Présidente des Entreprises du voyage a fait le choix d'un autre syndicat patronal.
"Le MEDEF, c'est une organisation puissante, importante, mais qui est quand même extrêmement marquée par le côté industrie, et moins par les services. Au sein du MEDEF, nous sommes un petit secteur dans une grosse machine. Nous sommes un moins petit secteur au sein d'une organisation comme la CPME. J'ai proposé ce changement au Conseil d'administration et il a été validé" a t-elle expliqué.
La CPME compte près de 250 000 entreprises membres (employant plus de 5,5 millions de salariés), "première organisation patronale de France" a ajouté Amir Reza-Tofighi Président de l'organisation, qui était présent à Taghazout au congrès des EDV.
Membre depuis le covid au MEDEF (Mouvement des entreprises de France), Valérie Boned, Présidente des Entreprises du voyage a fait le choix d'un autre syndicat patronal.
"Le MEDEF, c'est une organisation puissante, importante, mais qui est quand même extrêmement marquée par le côté industrie, et moins par les services. Au sein du MEDEF, nous sommes un petit secteur dans une grosse machine. Nous sommes un moins petit secteur au sein d'une organisation comme la CPME. J'ai proposé ce changement au Conseil d'administration et il a été validé" a t-elle expliqué.
La CPME compte près de 250 000 entreprises membres (employant plus de 5,5 millions de salariés), "première organisation patronale de France" a ajouté Amir Reza-Tofighi Président de l'organisation, qui était présent à Taghazout au congrès des EDV.
Amir Reza-Tofighi, Président de la CPME, présent au congrès des EDV au Maroc
Autres articles
-
Été 2025 : les réservations pour juillet et août en recul de 3%
-
Thierry Breton : "Nous entrons dans un monde plus fragmenté" [ABO]
-
Comment préparer la transmission de son entreprise [ABO]
-
L'offre France de Ty-Win bientôt connectée à Orchestra
-
Croisières : face aux idées reçues, les agences doivent monter en compétence
A cette occasion, il a notamment dénoncé le décalage des discours politiques face à la réalité du terrain : "Les plateformes à bas coût type Temu ne respectent pas les normes françaises. Nous avons énormément d'entreprises qui sont en train de fermer, dans l'habillement par exemple. Face à cela le discours politique est complètement décalé. L'Europe nous dit on va revenir dessus en 2028. Les Américains, eux du jour au lendemain ils ont mis 75 dollars de droit de douane sur les petits colis."
Il a également appelé de ses vœux les entrepreneurs à investir la parole publique : "Les entrepreneurs doivent davantage prendre la parole et être acteurs du débat public. Il n'y a plus aucune rationalité dans le débat politique et c'est à nous d'avoir une parole forte pour remettre de la rationalité," explique-t-il. Il prend en exemple le sujet sur les retraites qu'il juge "trop sérieux pour être confié aux politiques. Il faut redonner le sujet aux partenaires sociaux." estime-t-il.
Enfin, il pointe du doigt le manque de contrôle dans les dépenses publiques notamment de santé, et le mauvais management de l'Etat en la matière : "Le système français nous a tous rendu dépendants" y compris les entreprises explique-t-il : "Nous aussi entreprises nous sommes parfois devenues trop dépendantes de l'Etat et si la fiscalité des entreprises venait à baisser, il faudra aussi que les aides aux entreprises en fassent autant..."
Il a également appelé de ses vœux les entrepreneurs à investir la parole publique : "Les entrepreneurs doivent davantage prendre la parole et être acteurs du débat public. Il n'y a plus aucune rationalité dans le débat politique et c'est à nous d'avoir une parole forte pour remettre de la rationalité," explique-t-il. Il prend en exemple le sujet sur les retraites qu'il juge "trop sérieux pour être confié aux politiques. Il faut redonner le sujet aux partenaires sociaux." estime-t-il.
Enfin, il pointe du doigt le manque de contrôle dans les dépenses publiques notamment de santé, et le mauvais management de l'Etat en la matière : "Le système français nous a tous rendu dépendants" y compris les entreprises explique-t-il : "Nous aussi entreprises nous sommes parfois devenues trop dépendantes de l'Etat et si la fiscalité des entreprises venait à baisser, il faudra aussi que les aides aux entreprises en fassent autant..."
Retrouvez tous les articles du congrès des Entreprises du Voyage à Taghazout au Maroc.