Selon les économistes, une explosion de la consommation est probable à partir de juin et pour l’été et tous les secteurs indiquent une amélioration…. Voilà de quoi réjouir les optimistes !
L’épargne forcée dont le montant vertigineux (160 Mds d’euros) fait rêver ne doit pas masquer une situation qui reste fragile. Passer d’une situation fortement dégradée à une situation normale et retrouver nos résultats d’avant la crise va prendre plusieurs mois.
Plusieurs indicateurs incitent à la prudence. Le plan de relance doit se concentrer sur cet aspect et ce sera lent, long et difficile, ne nous le cachons pas.
La martingale gagnante combine deux éléments clé : la vaccination (c’est à dire, le vrai timing des campagnes et l’efficacité des injections face aux variants actuels et à venir) et la levée progressive des restrictions, l’ouverture des frontières.
Ne confondons pas « fréquence » et « intensité » ni « vitesse » et « précipitation ». La flambée des réservations actuelles n’est que le rattrapage d’un blocage commercial qui a duré plusieurs mois. Nous sommes, semble-t-il, bien loin encore des résultats enregistrés à la même période en 2019.
L’attitude de nos concitoyens n’est pas clairement prévisible pour les prochains mois. Vont-ils jouer la « surprudence » face aux risques sanitaires, au spectre du chômage, aux plans sociaux découlant directement du Covid ?
L’épargne forcée dont le montant vertigineux (160 Mds d’euros) fait rêver ne doit pas masquer une situation qui reste fragile. Passer d’une situation fortement dégradée à une situation normale et retrouver nos résultats d’avant la crise va prendre plusieurs mois.
Plusieurs indicateurs incitent à la prudence. Le plan de relance doit se concentrer sur cet aspect et ce sera lent, long et difficile, ne nous le cachons pas.
La martingale gagnante combine deux éléments clé : la vaccination (c’est à dire, le vrai timing des campagnes et l’efficacité des injections face aux variants actuels et à venir) et la levée progressive des restrictions, l’ouverture des frontières.
Ne confondons pas « fréquence » et « intensité » ni « vitesse » et « précipitation ». La flambée des réservations actuelles n’est que le rattrapage d’un blocage commercial qui a duré plusieurs mois. Nous sommes, semble-t-il, bien loin encore des résultats enregistrés à la même période en 2019.
L’attitude de nos concitoyens n’est pas clairement prévisible pour les prochains mois. Vont-ils jouer la « surprudence » face aux risques sanitaires, au spectre du chômage, aux plans sociaux découlant directement du Covid ?
Ce n’est pas le moment de flancher. Le plus dur reste à faire !
Notre secteur risque de rester encore en difficulté dans les mois qui viennent et la méthode Coué qui consiste à suggérer un retour rapide à la normale reste très aléatoire et se joue sur l’air de « Tout va très bien Madame la marquise… 60% des professionnels s'attendent à un rebond du tourisme international seulement en 2022.
Le transport aérien parle lui de 2023. Il faudra bien tenir jusque- là ! Il est également vraisemblable que les Français ne voyageront peut-être plus comme avant.
Il faut s’attendre pendant cette période de récupération, à des budgets plus modestes et très certainement à des aspirations différentes de la part de nos concitoyens. Nous allons devoir nous adapter à ces nouvelles attentes.
Alors le travail qu’il reste à faire est énorme.
Il va falloir convaincre nos interlocuteurs politiques que jusqu’à la fin de l’année nous devons être accompagnés financièrement, socialement et fiscalement et, au seuil de l’été obtenir, avec anticipation, la mise en route de ces mesures avant la rentrée de septembre.
Un gros "devoir de vacances" pour nos responsables Ce n’est pas le moment de flancher. Le plus dur reste à faire !
Ce sera la mobilisation que nous lancerons pour notre groupement au cours de nos Universités d’été à Béziers du 29 juin au 2 juillet prochain.
ADRIANA MINCHELLA
Le transport aérien parle lui de 2023. Il faudra bien tenir jusque- là ! Il est également vraisemblable que les Français ne voyageront peut-être plus comme avant.
Il faut s’attendre pendant cette période de récupération, à des budgets plus modestes et très certainement à des aspirations différentes de la part de nos concitoyens. Nous allons devoir nous adapter à ces nouvelles attentes.
Alors le travail qu’il reste à faire est énorme.
Il va falloir convaincre nos interlocuteurs politiques que jusqu’à la fin de l’année nous devons être accompagnés financièrement, socialement et fiscalement et, au seuil de l’été obtenir, avec anticipation, la mise en route de ces mesures avant la rentrée de septembre.
Un gros "devoir de vacances" pour nos responsables Ce n’est pas le moment de flancher. Le plus dur reste à faire !
Ce sera la mobilisation que nous lancerons pour notre groupement au cours de nos Universités d’été à Béziers du 29 juin au 2 juillet prochain.
ADRIANA MINCHELLA