A Strasbourg, "capitale de l'Alsace pays de Noël" et locomotive depuis 1993 d'une activité régionale et saisonnière en constante augmentation, 250 chalets parés de guirlandes et de lumières proposent jusqu'au 31 décembre toute une gamme d'artisanat et de saveurs aux couleurs de Noël.
Il y a un an, quelque 1,5 million de visiteurs, dont 24% d'étrangers, sont venus s'imprégner de l'atmosphère d'une Alsace scintillante. Ils ont généré un chiffre d'affaires direct estimé à 140,4 millions d'euros, selon le Comité régional du tourisme.
"C'est un succès phénoménal, sans doute un cas d'école"
Depuis 1993 et le lancement du concept "Noël en Alsace", le taux d'occupation en décembre dans l'hôtellerie alsacienne n'a cessé de grimper pour atteindre 63% en 2003, soit un bond de 27 points en 10 ans, selon des données du CRT.
En termes économiques, "c'est un succès phénoménal, sans doute un cas d'école", estime Benoit Gangneux, responsable de l'Observatoire régional du tourisme... Reste cependant l'"enjeu de la qualité".
Il s'agit de "gommer les aspects trop mercantiles" comme les "guirlandes électriques achetées en Thaïlande" pour "renforcer le côté spirituel et donner aux visiteurs de quoi s'abreuver aussi en termes de culture et de connaissance", souligne-t-il.
A Strasbourg, des conférences sur "la mémoire de l'Avent et de Noël", "l'origine des mages" ou encore un jeu de piste historique sur "la magie de Noël", des expositions et de multiples concerts gratuits tenteront de relever ce défi.
Nouvel événement "dérision, le rire, insolite et renouveau"
Dans le même souci de freiner un mercantilisme peu compatible avec l'esprit de Noël, le CRT a choisi cette année de n'apporter son soutien qu'à une centaine de communes -de Kaysersberg, qui depuis 1987 anime ses pittoresques ruelles pavées, à Struth qui se vante d'être "le plus petit marché de Noël".
En 1998, plus de 600 manifestations avaient été recensées. Crèches vivantes, défilés du Père Noël ou de Saint-Nicolas, et toute une gamme de décorations de Noël sont proposés aux visiteurs à côté de l'incontournable vin chaud ou des "bredeles" (petits gâteaux secs).
Avec une hôtellerie de campagne qui profite désormais de ce tourisme hors saison au même titre que les grandes villes alsaciennes, le CRT s'est défini pour objectif de remplir une autre période creuse, celle de mars-avril.
Avec pour slogan "après l'hiver, l'envers", il rêve d'un nouveau succès, dès le printemps, avec cette fois une manifestation, du 21 mars au 1er avril, misant sur la "dérision, le rire, l'insolite et le renouveau".
Il y a un an, quelque 1,5 million de visiteurs, dont 24% d'étrangers, sont venus s'imprégner de l'atmosphère d'une Alsace scintillante. Ils ont généré un chiffre d'affaires direct estimé à 140,4 millions d'euros, selon le Comité régional du tourisme.
"C'est un succès phénoménal, sans doute un cas d'école"
Depuis 1993 et le lancement du concept "Noël en Alsace", le taux d'occupation en décembre dans l'hôtellerie alsacienne n'a cessé de grimper pour atteindre 63% en 2003, soit un bond de 27 points en 10 ans, selon des données du CRT.
En termes économiques, "c'est un succès phénoménal, sans doute un cas d'école", estime Benoit Gangneux, responsable de l'Observatoire régional du tourisme... Reste cependant l'"enjeu de la qualité".
Il s'agit de "gommer les aspects trop mercantiles" comme les "guirlandes électriques achetées en Thaïlande" pour "renforcer le côté spirituel et donner aux visiteurs de quoi s'abreuver aussi en termes de culture et de connaissance", souligne-t-il.
A Strasbourg, des conférences sur "la mémoire de l'Avent et de Noël", "l'origine des mages" ou encore un jeu de piste historique sur "la magie de Noël", des expositions et de multiples concerts gratuits tenteront de relever ce défi.
Nouvel événement "dérision, le rire, insolite et renouveau"
Dans le même souci de freiner un mercantilisme peu compatible avec l'esprit de Noël, le CRT a choisi cette année de n'apporter son soutien qu'à une centaine de communes -de Kaysersberg, qui depuis 1987 anime ses pittoresques ruelles pavées, à Struth qui se vante d'être "le plus petit marché de Noël".
En 1998, plus de 600 manifestations avaient été recensées. Crèches vivantes, défilés du Père Noël ou de Saint-Nicolas, et toute une gamme de décorations de Noël sont proposés aux visiteurs à côté de l'incontournable vin chaud ou des "bredeles" (petits gâteaux secs).
Avec une hôtellerie de campagne qui profite désormais de ce tourisme hors saison au même titre que les grandes villes alsaciennes, le CRT s'est défini pour objectif de remplir une autre période creuse, celle de mars-avril.
Avec pour slogan "après l'hiver, l'envers", il rêve d'un nouveau succès, dès le printemps, avec cette fois une manifestation, du 21 mars au 1er avril, misant sur la "dérision, le rire, l'insolite et le renouveau".