Captain Train recrute pour soutenir sa croissance

C'est une pépite de la French Tech.

Le site Captain Train, qui a réconcilié des Français avec l'achat de billets de train, poursuit sa croissance avec l'embauche d'une trentaine personnes en 2016.

L'entreprise devrait ainsi passer de 59 à 85 salariés. Des objectifs qui ne devraient pas changer, malgré son rachat par Trainline.

"Bien sûr, nous étudions les synergies entre les équipes. Mais nos besoins de recrutement restent importants, car tous sommes tous les deux en croissance", explique Jean-Daniel Guyot, le fondateur.

Captain Train recrute dans trois types de métiers.

Tout d'abord, les développeurs, le nerf de la guerre d'une start-up. Ce sont les profils les plus difficiles à trouver, car toutes les entreprises se disputent les mêmes compétences.

La recherche de candidats en marketing est également délicate. "Il n'est pas forcément facile de trouver des gens qui possèdent une vraie expertise et qui sont capables de mettre en place une stratégie de développement plus générale", explique Silja Druo, la responsable des ressources humaines.

Elle attache également un soin tout particulier aux candidats qui souhaitent travailler au support clients.

Un département clé pour une entreprise dont l'excellente réputation repose avant tout sur la disponibilité de ses équipes.

"Ils ne suivent pas un script déjà écrit. Nous devons les former, afin qu'ils puissent répondre aux questions les plus diverses", précise Silja Druo.

Les futurs employés vont devoir intégrer une équipe de jeunes (30 ans en moyenne) particulièrement indépendants.

"Les candidats doivent pouvoir prendre rapidement les sujets en main, travailler directement avec les différentes équipes, sans attendre de validation hiérarchique", poursuit Silja Druo.

b[L'autonomie est donc une qualité indispensable pour postuler.] bUne philosophie de start-up qui séduit les jeunes diplômés, encore vierges des réflexes procéduriers des grandes entreprises.

Grâce à la notoriété de l'entreprise, le site internet reçoit beaucoup de candidatures spontanées.

Pas mal de clients, fans de l'application, tentent également d'intégrer l'aventure. Et le bouche-à-oreille fait le reste.

Au final, si la sélection ne se fait pas au diplôme, la plupart des CV émanent de candidats très diplômés (Bac +5). Ce qui ne les empêche pas de recruter des autodidactes. "Notre plus ancien développeur a une licence de russe", sourit Jean-Daniel Guyot.

Pour les futurs salariés, Captain Train offre de belles perspectives d'avenir.

Grâce à son rachat par Trainline, il espère devenir le leader dans la vente de billets de train dans toute l'Europe.

"Nous n'étions pas vendeurs. Nous aurions aussi pu choisir de devenir rentable. Mais cette alliance montre que nous cherchons la croissance grâce à un partenaire financier puissant", poursuit Jean-Daniel Guyot.

Une décision pertinente lorsqu'on sait que le marché du transport ferroviaire européen pèse 57 milliards d'euros Avec un volume d'affaires de respectivement 72 millions et 2,1 milliards d'euros, Captain Train et Trainline ont donc une belle marge de progression.