Condamnation d’Abritel : tout ce qu’il faut savoir sur l’affaire des fausses annonces - Photo : Depositphotos.com @AndreyPopov
HomeAway UK Limited a été condamnée le 12 décembre 2024 par la cour d’appel de Paris à indemniser partiellement treize victimes, confirmant ainsi une décision rendue par la chambre de proximité du tribunal judiciaire de Paris en février 2023.
Cette affaire concerne près de 120 victimes de fausses annonces de locations sur la plateforme durant l’été 2020.
Ces dernières ont été incitées à régler leurs séjours en dehors de la plateforme ou via de faux emails reprenant son apparence, ce qui a entraîné la perte de leur argent et de leurs projets de vacances.
Cette affaire concerne près de 120 victimes de fausses annonces de locations sur la plateforme durant l’été 2020.
Ces dernières ont été incitées à régler leurs séjours en dehors de la plateforme ou via de faux emails reprenant son apparence, ce qui a entraîné la perte de leur argent et de leurs projets de vacances.
Abritel condamné : quel impact sur les locations de vacances ?
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En février 2023, la société HomeAway UK, exploitante de la plateforme de locations de vacances entre particuliers Abritel.fr jusqu’au 31 décembre 2020, a été condamnée à verser un montant total de 107 078,79 euros, ainsi que le remboursement des frais d’avocat, à soixante particuliers victimes d’escroquerie.
Abritel soutenait qu'elle agissait uniquement en tant qu'hébergeur de contenus et ne pouvait, par conséquent, être tenue responsable des contenus publiés sur sa plateforme par des tiers, y compris des escrocs.
La société a fait appel de cette décision, tout comme 13 particuliers qui contestaient les montants des dommages accordés en première instance et demandaient une indemnisation plus élevée. Le justice a finalement décidé d’indemniser partiellement ces 13 victimes.
Cette décision, qui pourrait influencer les pratiques dans le secteur des locations de vacances, soulève plusieurs questions. Elle interroge notamment les responsabilités légales des plateformes mettant en relation particuliers et loueurs, ainsi que les conséquences potentielles pour le marché.
Par ailleurs, elle invite à réfléchir sur les mesures à adopter pour prévenir ce type de fraude.
Abritel soutenait qu'elle agissait uniquement en tant qu'hébergeur de contenus et ne pouvait, par conséquent, être tenue responsable des contenus publiés sur sa plateforme par des tiers, y compris des escrocs.
La société a fait appel de cette décision, tout comme 13 particuliers qui contestaient les montants des dommages accordés en première instance et demandaient une indemnisation plus élevée. Le justice a finalement décidé d’indemniser partiellement ces 13 victimes.
Cette décision, qui pourrait influencer les pratiques dans le secteur des locations de vacances, soulève plusieurs questions. Elle interroge notamment les responsabilités légales des plateformes mettant en relation particuliers et loueurs, ainsi que les conséquences potentielles pour le marché.
Par ailleurs, elle invite à réfléchir sur les mesures à adopter pour prévenir ce type de fraude.