Si la reconnaissance faciale se développe pour le contrôle des voyageurs, il faudra lancer une nouvelle génération de passeports et de visas - Photo : Photo : Fotolia.com - Unclesam
Autour des machines à café, on en parle de plus en plus : la reconnaissance faciale du nouvel iPhone X.
Le principe est simple : pour déverrouiller le téléphone, une caméra 3D reconnait automatiquement le visage de l'utilisateur.
La popularisation de cette technologie, dans les années à venir, est une opportunité pour les services de sécurité du monde entier.
Des caméras 3D de reconnaissance faciale sont actuellement testées dans les aéroports de Londres Heathrow, Amsterdam ou encore Zurich. En Suisse, seules les personnes volontaires sont soumises à ce contrôle futuriste.
Concrètement, comment cela fonctionne ? La caméra compare le visage du voyageur avec la photo enregistrée dans le composant électronique de son passeport biométrique.
On peut aussi supposer la possibilité d'une comparaison avec les milliers de photos des mandats d'arrêts diffusés par Interpol.
L'objectif est de renforcer la sécurité des territoires et de prévenir les actes terroristes, notamment en limitant les risques d'usurpation d'identité.
Le principe est simple : pour déverrouiller le téléphone, une caméra 3D reconnait automatiquement le visage de l'utilisateur.
La popularisation de cette technologie, dans les années à venir, est une opportunité pour les services de sécurité du monde entier.
Des caméras 3D de reconnaissance faciale sont actuellement testées dans les aéroports de Londres Heathrow, Amsterdam ou encore Zurich. En Suisse, seules les personnes volontaires sont soumises à ce contrôle futuriste.
Concrètement, comment cela fonctionne ? La caméra compare le visage du voyageur avec la photo enregistrée dans le composant électronique de son passeport biométrique.
On peut aussi supposer la possibilité d'une comparaison avec les milliers de photos des mandats d'arrêts diffusés par Interpol.
L'objectif est de renforcer la sécurité des territoires et de prévenir les actes terroristes, notamment en limitant les risques d'usurpation d'identité.
Vers des contrôles de sûreté qui s'éternisent ?
Le groupe Paris Aéroport prévoit un déploiement du dispositif sur Roissy-Charles de Gaulle (CDG) et Orly au printemps 2018, avec une évolution des sas de contrôle déjà existants.
Or le dispositif en essai présente un inconvénient : la photo du passeport biométrique est en 2D, ce qui limite l'efficacité de la reconnaissance faciale.
Peut-on redouter de longues files d'attente devant les sas d'identification vidéo ?
Il existe néanmoins un moyen d'améliorer le système. Une solution qui est en projet sur l'île Maurice.
Hasard du calendrier d'Apple, ou profitant de la montée en puissance de cette technologie dont les coûts diminuent peu à peu, le responsable du bureau de l'immigration de l'Île Maurice vient de dévoiler un projet d'installation de caméras à reconnaissance faciale à tous les points d'entrée de l'île.
L'objectif est de "combattre la criminalité et la clandestinité dans le pays" en détectant les visages de personnes recherchées.
En plus des aéroports et des ports, il est prévu - si le projet se confirme - que ces caméras 3D soient installées dans les bureaux de délivrance des passeports à Maurice, pour constituer les fichiers de visages des citoyens mauriciens.
Finie la simple prise d'empreintes des doigts et le recueil de la photo, l'empreinte 3D du visage serait aussi sauvegardée.
Cela permettrait d'accélérer et d'améliorer la reconnaissance faciale aux frontières : même avec un changement de coupe de cheveux, ou de barbe, le visage serait identifié instantanément.
Or le dispositif en essai présente un inconvénient : la photo du passeport biométrique est en 2D, ce qui limite l'efficacité de la reconnaissance faciale.
Peut-on redouter de longues files d'attente devant les sas d'identification vidéo ?
Il existe néanmoins un moyen d'améliorer le système. Une solution qui est en projet sur l'île Maurice.
Hasard du calendrier d'Apple, ou profitant de la montée en puissance de cette technologie dont les coûts diminuent peu à peu, le responsable du bureau de l'immigration de l'Île Maurice vient de dévoiler un projet d'installation de caméras à reconnaissance faciale à tous les points d'entrée de l'île.
L'objectif est de "combattre la criminalité et la clandestinité dans le pays" en détectant les visages de personnes recherchées.
En plus des aéroports et des ports, il est prévu - si le projet se confirme - que ces caméras 3D soient installées dans les bureaux de délivrance des passeports à Maurice, pour constituer les fichiers de visages des citoyens mauriciens.
Finie la simple prise d'empreintes des doigts et le recueil de la photo, l'empreinte 3D du visage serait aussi sauvegardée.
Cela permettrait d'accélérer et d'améliorer la reconnaissance faciale aux frontières : même avec un changement de coupe de cheveux, ou de barbe, le visage serait identifié instantanément.
Et demain ? Des « passeports 3D » et « visas 3D » pour tous ?
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Si ces expérimentations donnent des résultats significatifs, il est possible que les prochains modèles de passeports soient pourvus de l'empreinte 3D du visage. Avec pourquoi pas, une norme commune entre pays pour faciliter la récupération de cette donnée.
Actuellement, aucune image n'est enregistrée dans le fichier de données de passagers (passenger name record, PNR) partagé entre certains États. Seules des coopérations bilatérales permettent d'utiliser les photos biométriques des passeports.
Mais ces coopérations ne sont pas toujours faciles, et on peut imaginer, à terme, une obligation d'enregistrer l'empreinte du visage spécialement pour voyager dans certains pays. Cette mesure contraignante pourrait être demandée dans le cadre d'une obtention de visa.
De nos jours, plusieurs gouvernements demandent une prise d'empreintes digitales aux étrangers, avant de les autoriser à entrer sur leur territoire.
Les voyageurs français sont parfois visés : en Inde, lors du e-visa à l'aéroport d'arrivée, au Consulat de Chine en cas de long séjour, au Consulat d'Iran pour obtenir un visa avant de partir, etc. Les États-Unis, quant à eux, prennent les empreintes et la photo de chaque voyageur à l'arrivée, pour renforcer la sécurité nationale.
Dans une dizaine d'années, la reconnaissance faciale pourrait donc être répandue aux postes de frontières du monde entier, pour contrôler les voyageurs, avec des passeports et visas de nouvelle génération 3D.
Serait-ce une des raisons pour lesquelles le Royaume-Uni envisage de rendre obligatoire le passeport à la place de la carte d'identité pour les ressortissants de l'Union Européenne, afin d'entrer sur leur sol à partir de 2019 ?
Big Brother is watching you !
LIRE : Royaume-Uni : les touristes de l'UE auront-ils bientôt besoin d'un passeport ?
Actuellement, aucune image n'est enregistrée dans le fichier de données de passagers (passenger name record, PNR) partagé entre certains États. Seules des coopérations bilatérales permettent d'utiliser les photos biométriques des passeports.
Mais ces coopérations ne sont pas toujours faciles, et on peut imaginer, à terme, une obligation d'enregistrer l'empreinte du visage spécialement pour voyager dans certains pays. Cette mesure contraignante pourrait être demandée dans le cadre d'une obtention de visa.
De nos jours, plusieurs gouvernements demandent une prise d'empreintes digitales aux étrangers, avant de les autoriser à entrer sur leur territoire.
Les voyageurs français sont parfois visés : en Inde, lors du e-visa à l'aéroport d'arrivée, au Consulat de Chine en cas de long séjour, au Consulat d'Iran pour obtenir un visa avant de partir, etc. Les États-Unis, quant à eux, prennent les empreintes et la photo de chaque voyageur à l'arrivée, pour renforcer la sécurité nationale.
Dans une dizaine d'années, la reconnaissance faciale pourrait donc être répandue aux postes de frontières du monde entier, pour contrôler les voyageurs, avec des passeports et visas de nouvelle génération 3D.
Serait-ce une des raisons pour lesquelles le Royaume-Uni envisage de rendre obligatoire le passeport à la place de la carte d'identité pour les ressortissants de l'Union Européenne, afin d'entrer sur leur sol à partir de 2019 ?
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