Avec un rythme soutenu d'avancées au 1er trimestre 2019, il y a beaucoup de chances pour que le tourisme spatial devienne une réalité concrète d'ici peu - DR : Antartis, DepositPhotos
Nous voici bientôt arrivés à la fin de ce premier trimestre 2019, et comme je vous l’avais précisé dans mon dernier article du mois de janvier, l’année 2018 pourra être caractérisée comme une année essentielle, voire exceptionnelle, dans le long cheminement du tourisme spatial.
LIRE : Rétrospective 2018 : une année exceptionnelle pour le tourisme spatial
Avec les avancées de Virgin, Space X et Blue Origin dans leurs programmes respectifs, on peut raisonnablement penser que le prochain départ de touristes spatiaux, tant attendu, est dans le domaine de l’imminent.
Bien que "l’imminent" dans le domaine du tourisme spatial soit tout à fait relatif, le vol du VSS Unity de Virgin Galactic réussissant le vendredi 13 décembre 2018, à atteindre une altitude de 82,7 km avec ses deux pilotes, Mark Stucky et Frederick Sturckow, nous laissait plein d’espoir.
Ce que soulignait d’ailleurs Richard Branson : "c'est un jour mémorable et je ne pourrais pas être plus fier de nos équipes qui, ensemble, ont ouvert un nouveau chapitre de l'exploration spatiale".
Les différents moments que nous venons de vivre ces trois premiers mois de 2019 dans le domaine du tourisme spatial, à défaut de certitudes, nous confortent dans nos prévisions. Jugez en vous-même.
LIRE : Rétrospective 2018 : une année exceptionnelle pour le tourisme spatial
Avec les avancées de Virgin, Space X et Blue Origin dans leurs programmes respectifs, on peut raisonnablement penser que le prochain départ de touristes spatiaux, tant attendu, est dans le domaine de l’imminent.
Bien que "l’imminent" dans le domaine du tourisme spatial soit tout à fait relatif, le vol du VSS Unity de Virgin Galactic réussissant le vendredi 13 décembre 2018, à atteindre une altitude de 82,7 km avec ses deux pilotes, Mark Stucky et Frederick Sturckow, nous laissait plein d’espoir.
Ce que soulignait d’ailleurs Richard Branson : "c'est un jour mémorable et je ne pourrais pas être plus fier de nos équipes qui, ensemble, ont ouvert un nouveau chapitre de l'exploration spatiale".
Les différents moments que nous venons de vivre ces trois premiers mois de 2019 dans le domaine du tourisme spatial, à défaut de certitudes, nous confortent dans nos prévisions. Jugez en vous-même.
Tester la fusée avec des humains à bord
Le 23 janvier 2019, la fusée de la société spatiale américaine Blue Origin, du patron d’Amazon, Steve Bezos, a réussi son dixième vol d'essai, atteignant une altitude approximative de 107 kilomètres. Soit 7 kilomètres au-dessus de la frontière de l'espace fixée par convention internationale.
Rappelons que la capsule, située au sommet de la fusée New Shepard, est prévue pour transporter six passagers-astronautes, et ce, pour un voyage de 11 minutes au-dessus de la frontière de l'espace.
"Un jour incroyable !", s'est exclamée Ariane Cornell, directrice commerciale chez Blue Origin, qui commentait la mission en direct sur Internet.
Blue Origin doit maintenant tester la fusée avec des humains à son bord, ce que Jeff Bezos a confirmé : "cela se produira probablement avant la fin de cette année".
Rappelons que la capsule, située au sommet de la fusée New Shepard, est prévue pour transporter six passagers-astronautes, et ce, pour un voyage de 11 minutes au-dessus de la frontière de l'espace.
"Un jour incroyable !", s'est exclamée Ariane Cornell, directrice commerciale chez Blue Origin, qui commentait la mission en direct sur Internet.
Blue Origin doit maintenant tester la fusée avec des humains à son bord, ce que Jeff Bezos a confirmé : "cela se produira probablement avant la fin de cette année".
La première "guide-accompagnatrice" de l'espace
Un mois plus tard, le 22 février 2019, la société Virgin Galactic a envoyé pour la première fois de son histoire une personne dans l’espace, aux côtés des deux pilotes de son vaisseau SpaceShipTwo.
Il s‘agit de Beth Moses, instructrice en chef des futurs clients-astronautes, qui devient ainsi la première personne à aller dans l’espace comme passagère de Virgin Galactic.
Beth Moses a pris place à bord du vol en se mettant dans la peau d’un "touriste de l’espace lambda afin de juger de la cabine client et des vols spatiaux du point de vue des passagers", a-t-elle expliqué.
Sans aucun doute, il s’agit là d’un pas supplémentaire vers le départ des premiers clients-astronautes.
Il s‘agit de Beth Moses, instructrice en chef des futurs clients-astronautes, qui devient ainsi la première personne à aller dans l’espace comme passagère de Virgin Galactic.
Beth Moses a pris place à bord du vol en se mettant dans la peau d’un "touriste de l’espace lambda afin de juger de la cabine client et des vols spatiaux du point de vue des passagers", a-t-elle expliqué.
Sans aucun doute, il s’agit là d’un pas supplémentaire vers le départ des premiers clients-astronautes.
Les premiers humains en orbite cet été ?
Enfin, le 3 mars dernier, la capsule Crew Dragon de SpaceX a réussi son amarrage à la Station spatiale internationale, à plus de 400 kilomètres au-dessus de la surface terrestre, au nord de la Nouvelle-Zélande.
Une bonne nouvelle pour les astronautes qui devraient utiliser ce type de capsule dans l'année.
Il est à noter que depuis l'arrêt du programme des navettes spatiales Endeavour en juillet 2011, le seul véhicule de transports vers l'ISS est actuellement la capsule russe Soyouz qui décolle depuis Baïkonour, au Kazakhstan.
Le but de la mission était donc de prouver que le nouveau vaisseau spatial était fiable et sécurisé pour pouvoir transporter dans un futur proche des astronautes vers et depuis l'ISS.
Elon Musk, PDG de SpaceX, lors d’une conférence de presse après le lancement de Crew Dragon, a déclaré : "une fois que Dragon sera en opération régulière, je pense que nous chercherons des clients commerciaux".
En effet, SpaceX espère lancer ses premiers humains en orbite sur l’équipage Dragon cet été.
Pour la suite, elle a conclu six missions avec la NASA pour transporter jusqu’à quatre astronautes à bord de l’ISS.
Au-delà de ces six missions, il est clair que Crew Dragon étant un véhicule commercial, les clients-astronautes pourront donc payer leurs vols dans un futur proche, avec jusqu’à sept places disponibles par vol.
En trois mois, trois avancées importantes ont été réalisées vers la concrétisation de l’offre "tourisme spatial".
Si ce rythme est conservé, alors il y a beaucoup de chances pour que nos prévisions se vérifient et que le tourisme spatial devienne une réalité concrète.
"Il y a en chacun de nous des calculs que nous nommons espérance" (Platon).
Une bonne nouvelle pour les astronautes qui devraient utiliser ce type de capsule dans l'année.
Il est à noter que depuis l'arrêt du programme des navettes spatiales Endeavour en juillet 2011, le seul véhicule de transports vers l'ISS est actuellement la capsule russe Soyouz qui décolle depuis Baïkonour, au Kazakhstan.
Le but de la mission était donc de prouver que le nouveau vaisseau spatial était fiable et sécurisé pour pouvoir transporter dans un futur proche des astronautes vers et depuis l'ISS.
Elon Musk, PDG de SpaceX, lors d’une conférence de presse après le lancement de Crew Dragon, a déclaré : "une fois que Dragon sera en opération régulière, je pense que nous chercherons des clients commerciaux".
En effet, SpaceX espère lancer ses premiers humains en orbite sur l’équipage Dragon cet été.
Pour la suite, elle a conclu six missions avec la NASA pour transporter jusqu’à quatre astronautes à bord de l’ISS.
Au-delà de ces six missions, il est clair que Crew Dragon étant un véhicule commercial, les clients-astronautes pourront donc payer leurs vols dans un futur proche, avec jusqu’à sept places disponibles par vol.
En trois mois, trois avancées importantes ont été réalisées vers la concrétisation de l’offre "tourisme spatial".
Si ce rythme est conservé, alors il y a beaucoup de chances pour que nos prévisions se vérifient et que le tourisme spatial devienne une réalité concrète.
"Il y a en chacun de nous des calculs que nous nommons espérance" (Platon).
Michel MESSAGER est directeur associé de Consul Tours, société de conseil travaillant pour une clientèle privée et institutionnelle dans les secteurs du tourisme.
Après avoir occupé les postes de Secrétaire Général du Tourisme Français, puis de Directeur Commercial de Touropa et Directeur du pôle tourisme du Groupe Verney , il rejoint en 1997 l’APST (Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme) en qualité de Secrétaire Général jusqu’à fin 2007, période à laquelle, encore jeune retraité, il décide de réactiver sa société de Conseils créée au début des années 90.
Nommé par le Ministre chargé du tourisme en 2005, puis en 2012, il siège au Conseil National du Tourisme en qualité de Président Délégué de la section économie touristique et fonde avec plusieurs personnalités du tourisme l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme) dont il assure la Présidence.
Il est l’auteur d’un livre sur le Tourisme Spatial publié à la documentation française et de plusieurs articles sur le sujet.
Il est considéré actuellement comme un des spécialistes en la matière. Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an.
Après avoir occupé les postes de Secrétaire Général du Tourisme Français, puis de Directeur Commercial de Touropa et Directeur du pôle tourisme du Groupe Verney , il rejoint en 1997 l’APST (Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme) en qualité de Secrétaire Général jusqu’à fin 2007, période à laquelle, encore jeune retraité, il décide de réactiver sa société de Conseils créée au début des années 90.
Nommé par le Ministre chargé du tourisme en 2005, puis en 2012, il siège au Conseil National du Tourisme en qualité de Président Délégué de la section économie touristique et fonde avec plusieurs personnalités du tourisme l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme) dont il assure la Présidence.
Il est l’auteur d’un livre sur le Tourisme Spatial publié à la documentation française et de plusieurs articles sur le sujet.
Il est considéré actuellement comme un des spécialistes en la matière. Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an.