
Les Etats-Unis et la Russie pourraient-ils s'allier dans le domaine spatial - Depositphotos.com Auteur NiroDesign
Hasard ou coïncidence, le 18 mars dernier, la Chine dévoilait son premier robot d’extraction spatiale.
Une avancée majeure qui propulse la Chine en tête de la conquête minière spatiale. Cette révélation, rapportée par notre confrère du Global Times, a fait l’effet d’une bombe dans le monde scientifique et montre plus que jamais la place prédominante de la Chine dans la course spatiale.
Comme on peut le constater à chaque déclaration à l’international de Donald Trump, son obsession est la Chine et cela concerne également l’espace. Plusieurs fois, et dès son premier mandat, il a tancé la Nasa, en la mettant en garde sur le fait que les Chinois pourraient être les premiers à (re)poser le pied sur la Lune.
Qu’en est-il de la Chine en ce domaine ?
Avec plus de 10 milliards de dollars de budget, la Chine emploie, dans le secteur du spatial, 18 fois plus que le nombre d’employés de la Nasa, soit 300 000 personnes. L’objectif de Xi Jinping a toujours était clair : « Faire de la chine la première puissance spatiale en 2045 ! »
A lire aussi : La Chine parie aussi sur le cocktail "tourisme et spatial"
Une avancée majeure qui propulse la Chine en tête de la conquête minière spatiale. Cette révélation, rapportée par notre confrère du Global Times, a fait l’effet d’une bombe dans le monde scientifique et montre plus que jamais la place prédominante de la Chine dans la course spatiale.
Comme on peut le constater à chaque déclaration à l’international de Donald Trump, son obsession est la Chine et cela concerne également l’espace. Plusieurs fois, et dès son premier mandat, il a tancé la Nasa, en la mettant en garde sur le fait que les Chinois pourraient être les premiers à (re)poser le pied sur la Lune.
Qu’en est-il de la Chine en ce domaine ?
Avec plus de 10 milliards de dollars de budget, la Chine emploie, dans le secteur du spatial, 18 fois plus que le nombre d’employés de la Nasa, soit 300 000 personnes. L’objectif de Xi Jinping a toujours était clair : « Faire de la chine la première puissance spatiale en 2045 ! »
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La Chine ne cache plus ses ambitions lunaires
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La Chine ne cache plus, en effet, ses ambitions lunaires.
Avec le programme Chang’e, elle a déjà marqué les esprits en 2019 en réalisant le premier alunissage sur la face cachée de la Lune.
En janvier 2024, avec le lancement du satellite Shijian-25, la Chine est désormais capable de ravitailler d'autres satellites en orbite et enfin, dès 2030, elle envisage des missions de retours d’échantillons martiens, une étape cruciale pour préparer de futures explorations habitées.
Ces trois exemples montrent parfaitement bien la formidable « remontada » de la Chine dans le domaine du spatial et qui devrait très bientôt jouer à armes égales avec les États-Unis.
Conscient de ce danger et de voir éventuellement les Chinois débarquer les premiers sur la Lune, certains se posent désormais la question, dont Elon Musk, de savoir si la Nasa ne devrait pas faire l’impasse sur la Lune et s’attaquer directement à Mars.
Pour donner le maximum d’atouts à une telle éventualité, certains à Washington dans le cercle « rapproché » de Trump et Musk n’hésitent pas ou n’hésitent plus à envisager de faire appel à la Russie.
Une idée farfelue ? Pas tout à fait.
A lire aussi : L’année spatiale 2025 : celle des USA ?
Avec le programme Chang’e, elle a déjà marqué les esprits en 2019 en réalisant le premier alunissage sur la face cachée de la Lune.
En janvier 2024, avec le lancement du satellite Shijian-25, la Chine est désormais capable de ravitailler d'autres satellites en orbite et enfin, dès 2030, elle envisage des missions de retours d’échantillons martiens, une étape cruciale pour préparer de futures explorations habitées.
Ces trois exemples montrent parfaitement bien la formidable « remontada » de la Chine dans le domaine du spatial et qui devrait très bientôt jouer à armes égales avec les États-Unis.
Conscient de ce danger et de voir éventuellement les Chinois débarquer les premiers sur la Lune, certains se posent désormais la question, dont Elon Musk, de savoir si la Nasa ne devrait pas faire l’impasse sur la Lune et s’attaquer directement à Mars.
Pour donner le maximum d’atouts à une telle éventualité, certains à Washington dans le cercle « rapproché » de Trump et Musk n’hésitent pas ou n’hésitent plus à envisager de faire appel à la Russie.
Une idée farfelue ? Pas tout à fait.
A lire aussi : L’année spatiale 2025 : celle des USA ?
Spatial : l'idée d'un accord Etats-Unis - Russie n'est pas si farfelue
Certes la Russie, notamment depuis la guerre en Ukraine, a vu son rôle dans le spatial diminuer très fortement, du fait du manque de moyens financiers dont l’essentiel est fléché désormais sur l’effort de guerre.
Le Directeur général de Roscosmos, Yuri Borisov, a chiffré à plusieurs milliards d'euros le manque à gagner lié à la rupture avec l'Occident après l'offensive du Kremlin contre l'Ukraine.
Néanmoins, depuis le début de la guerre, la Russie n’a jamais cessé ses essais, ses lancements, ses expériences et ses projets.
Important de rappeler que les accords avec la Nasa, notamment pour la relève et l’envoi d’astronautes à destination de l’ISS, n’ont pas été, à ce jour, interrompus.
La Russie a continué à multiplier les échanges avec les chefs des agences spatiales des pays membres des BRICS, pour créer à terme un conseil spatial des pays des BRICS.
Le Président russe Vladimir Poutine a réaffirmé que le premier segment de la nouvelle station spatiale que Moscou ambitionne de construire pour remplacer l'ISS devrait être mis en orbite en 2027, montrant ainsi, malgré les difficultés, la volonté de la Russie de rester une grande nation spatiale, quitte à trouver des accords du côté de l’Inde ou de la Chine.
De leur côté, les scientifiques ont continué leurs travaux. Dernière réussite en date, un prototype de moteur à plasma par des physiciens de premier plan de l'Institut Kurchatov, petite révolution qui pourrait bouleverser les méthodes de voyage spatial.
Aussi, l’idée d’une collaboration spatiale entre les États-Unis et la Russie n’est donc pas aussi "farfelue" que cela, quand on sait la valeur des scientifiques russes qui, depuis de nombreuses années, ont fait leurs preuves.
Quand on connait la hantise de Trump face à la puissance et l’hégémonie de la Chine, et sa crainte, voire sa phobie de voir les Chinois poser les premiers leurs pas sur la Lune, un accord des Américains avec les Russes en matière spatial n’est donc pas à exclure.
Et, puis avec le 47ème Président des Etats-Unis on peut s’attendre à tout !
Affaire à suivre…
Le Directeur général de Roscosmos, Yuri Borisov, a chiffré à plusieurs milliards d'euros le manque à gagner lié à la rupture avec l'Occident après l'offensive du Kremlin contre l'Ukraine.
Néanmoins, depuis le début de la guerre, la Russie n’a jamais cessé ses essais, ses lancements, ses expériences et ses projets.
Important de rappeler que les accords avec la Nasa, notamment pour la relève et l’envoi d’astronautes à destination de l’ISS, n’ont pas été, à ce jour, interrompus.
La Russie a continué à multiplier les échanges avec les chefs des agences spatiales des pays membres des BRICS, pour créer à terme un conseil spatial des pays des BRICS.
Le Président russe Vladimir Poutine a réaffirmé que le premier segment de la nouvelle station spatiale que Moscou ambitionne de construire pour remplacer l'ISS devrait être mis en orbite en 2027, montrant ainsi, malgré les difficultés, la volonté de la Russie de rester une grande nation spatiale, quitte à trouver des accords du côté de l’Inde ou de la Chine.
De leur côté, les scientifiques ont continué leurs travaux. Dernière réussite en date, un prototype de moteur à plasma par des physiciens de premier plan de l'Institut Kurchatov, petite révolution qui pourrait bouleverser les méthodes de voyage spatial.
Aussi, l’idée d’une collaboration spatiale entre les États-Unis et la Russie n’est donc pas aussi "farfelue" que cela, quand on sait la valeur des scientifiques russes qui, depuis de nombreuses années, ont fait leurs preuves.
Quand on connait la hantise de Trump face à la puissance et l’hégémonie de la Chine, et sa crainte, voire sa phobie de voir les Chinois poser les premiers leurs pas sur la Lune, un accord des Américains avec les Russes en matière spatial n’est donc pas à exclure.
Et, puis avec le 47ème Président des Etats-Unis on peut s’attendre à tout !
Affaire à suivre…

Michel MESSAGER
Michel MESSAGER est directeur associé de Consul Tours, société de conseil travaillant pour une clientèle privée et institutionnelle dans les secteurs du tourisme.
Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial et de l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme). Il est l’auteur de nombreux articles sur le sujet ainsi que de plusieurs livres : le "Tourisme Spatial" publié en 2009 à la documentation française, "Histoire du Tourisme Spatial de 1950 à 2020" sorti en 2021, "Tourisme Spatial et Ecologie" en 2022 et "Tourisme Spatial de 1950 à 2022" chez Amazon. Il est considéré actuellement comme l’un des spécialistes en la matière.
Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an. Il conseille notamment des entreprises du "new space" et des fonds d’investissements sur les projets financiers en matière de Tourisme Spatial.
Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial et de l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme). Il est l’auteur de nombreux articles sur le sujet ainsi que de plusieurs livres : le "Tourisme Spatial" publié en 2009 à la documentation française, "Histoire du Tourisme Spatial de 1950 à 2020" sorti en 2021, "Tourisme Spatial et Ecologie" en 2022 et "Tourisme Spatial de 1950 à 2022" chez Amazon. Il est considéré actuellement comme l’un des spécialistes en la matière.
Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an. Il conseille notamment des entreprises du "new space" et des fonds d’investissements sur les projets financiers en matière de Tourisme Spatial.