Les voitures des particuliers sont responsables de près d’un sixième de la contribution française au changement climatique (15,7 %) - Depositphotos.com
Le Monde vient de faire paraître un article très instructif sur les secteurs les plus polluants en France.
L'avion est, par exemple, systématiquement montré du doigt et a été l'objet dernièrement d'une violente campagne de dénigrement.
Au point qu'en France plusieurs députés se sont mobilisés en faveur de la suppression des lignes aériennes courtes distances sur le réseau national...
Si le secteur des transports est la première source de gaz à effet de serre en France métropolitaine (29,7% des émissions en équivalent CO2 en 2017), les vols intérieurs ne représentent que 0,8% des gaz à effet de serre...
Alors pourquoi diable s'attaquer aux vols intérieurs ?
Je partage tout à fait l'avis de ces députés : mieux vaut utiliser le train que l'avion sur les distances intérieures, c'est du bon sens, surtout quand on sait que les vols intérieurs en avion émettent environ 60 fois plus que le train (0,1 %) ! C'est évident, privilégions le rail...
Mais y avait-il urgence à s'attaquer à l'aérien ? La priorité n'est-elle pas ailleurs ? Evidemment, tout le monde ne prend pas l'avion, mais nous sommes très, très nombreux à prendre quotidiennement une voiture. Et là c'est une autre paire de manches... Vous en doutez ?
L'avion est, par exemple, systématiquement montré du doigt et a été l'objet dernièrement d'une violente campagne de dénigrement.
Au point qu'en France plusieurs députés se sont mobilisés en faveur de la suppression des lignes aériennes courtes distances sur le réseau national...
Si le secteur des transports est la première source de gaz à effet de serre en France métropolitaine (29,7% des émissions en équivalent CO2 en 2017), les vols intérieurs ne représentent que 0,8% des gaz à effet de serre...
Alors pourquoi diable s'attaquer aux vols intérieurs ?
Je partage tout à fait l'avis de ces députés : mieux vaut utiliser le train que l'avion sur les distances intérieures, c'est du bon sens, surtout quand on sait que les vols intérieurs en avion émettent environ 60 fois plus que le train (0,1 %) ! C'est évident, privilégions le rail...
Mais y avait-il urgence à s'attaquer à l'aérien ? La priorité n'est-elle pas ailleurs ? Evidemment, tout le monde ne prend pas l'avion, mais nous sommes très, très nombreux à prendre quotidiennement une voiture. Et là c'est une autre paire de manches... Vous en doutez ?
Autres articles
-
Impact carbone : "Le voyage d’affaires doit accepter une forme de décroissance"
-
Brune Poirson (Accor) : "il ne faut pas encourager la réaccélération du voyage d’affaires"
-
Voyage d'affaires : qui sont les cancres en matière d'environnement ? 🔑
-
La Compagnie des Alpes verdit ses activités à la montagne
-
Norwegian Cruise Line : vers la fin des émissions de gaz à effet de serre ?
Les voitures des particuliers sont responsables de près d’un sixième de la contribution française au changement climatique (15,7 %) selon les données du Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique (Citepa).
Alors bien sûr toucher à la "voiture des particuliers" peut être un sujet épineux, surtout en matière d'écologie.
Emmanuel Macron, le Président de la République, a bien tenté d'imposer une taxe carbone... On connaît le résultat : le mouvement des "Gilets Jaunes".
Evidemment, travailler à une vraie politique de transports en commun, dans les villes, en périphérie, proposer des solutions alternatives à tous, dans les grandes villes comme en province, c'est beaucoup plus compliqué que de crier au loup en désignant le transport aérien.
Oui le transport aérien pollue et les prévisions de trafic ne sont vraiment pas à prendre à la légère : il faut travailler, c'est inévitable, sur ces sujets ! Idem sur la croisière.
D'ailleurs l'article du Monde précise que "le transport aérien international depuis la France n’apparaît pas dans cet inventaire, mais le Citepa estime qu’il représente l’équivalent de 3,8 % d’émissions de GES supplémentaires, à quoi s’ajoute 1,2 % d’émissions liées au transport maritime international."
Mais les politiques doivent aussi se saisir d'autres sujets tout aussi importants sans céder à la facilité : industrie, agriculture... vous voulez qu'on en parle ?
Alors bien sûr toucher à la "voiture des particuliers" peut être un sujet épineux, surtout en matière d'écologie.
Emmanuel Macron, le Président de la République, a bien tenté d'imposer une taxe carbone... On connaît le résultat : le mouvement des "Gilets Jaunes".
Evidemment, travailler à une vraie politique de transports en commun, dans les villes, en périphérie, proposer des solutions alternatives à tous, dans les grandes villes comme en province, c'est beaucoup plus compliqué que de crier au loup en désignant le transport aérien.
Oui le transport aérien pollue et les prévisions de trafic ne sont vraiment pas à prendre à la légère : il faut travailler, c'est inévitable, sur ces sujets ! Idem sur la croisière.
D'ailleurs l'article du Monde précise que "le transport aérien international depuis la France n’apparaît pas dans cet inventaire, mais le Citepa estime qu’il représente l’équivalent de 3,8 % d’émissions de GES supplémentaires, à quoi s’ajoute 1,2 % d’émissions liées au transport maritime international."
Mais les politiques doivent aussi se saisir d'autres sujets tout aussi importants sans céder à la facilité : industrie, agriculture... vous voulez qu'on en parle ?