2400 emplois sont à pourvoir pour la saison printemps été 2020 au sein du parc Disneyland Paris. - DR : Disneyland Paris
C’est parti ! La chasse aux saisonniers dans les parcs d’attraction est lancée !
Les annonces se multiplient en ligne. A l'image de Vulcania ou du Groupe La Compagnie des Alpes. qui ont lancé leur campagne de recrutement.
Ce dernier recherche 1900 personnes, dont 1850 saisonniers en contrats de deux à huit mois, pour ses parcs français (Astérix, Futuroscope, Walibi Rhône-Alpes, France Miniature et Familypark).
Du fait de « la croissance de nos activités et l’évolution de nos métiers, puisque nous avons augmenté notre capacité hôtelière », fait savoir François Fassier, directeur opérationnel des Parcs de Loisirs du Groupe Compagnie des Alpes.
Le développement des activités hôtelières devrait d’ailleurs réduire le nombre de contrats saisonniers au profit de contrats à durée indéterminée.
Chez Disneyland Paris, 2400 emplois sont à pourvoir pour la saison printemps été 2020, dont 480 postes (CDD et CDI) pour la réouverture de l'hôtel New York- the Art of Marvel prévue en juin 2020.
Le Puy Du Fou, quant à lui, recrute, 2 100 personnes en 2020, soit 120 employés supplémentaires. 600 postes sont à pourvoir dans 230 métiers différents : l’hôtellerie, la restauration, les métiers de la scène, les espaces verts…
Les annonces se multiplient en ligne. A l'image de Vulcania ou du Groupe La Compagnie des Alpes. qui ont lancé leur campagne de recrutement.
Ce dernier recherche 1900 personnes, dont 1850 saisonniers en contrats de deux à huit mois, pour ses parcs français (Astérix, Futuroscope, Walibi Rhône-Alpes, France Miniature et Familypark).
Du fait de « la croissance de nos activités et l’évolution de nos métiers, puisque nous avons augmenté notre capacité hôtelière », fait savoir François Fassier, directeur opérationnel des Parcs de Loisirs du Groupe Compagnie des Alpes.
Le développement des activités hôtelières devrait d’ailleurs réduire le nombre de contrats saisonniers au profit de contrats à durée indéterminée.
Chez Disneyland Paris, 2400 emplois sont à pourvoir pour la saison printemps été 2020, dont 480 postes (CDD et CDI) pour la réouverture de l'hôtel New York- the Art of Marvel prévue en juin 2020.
Le Puy Du Fou, quant à lui, recrute, 2 100 personnes en 2020, soit 120 employés supplémentaires. 600 postes sont à pourvoir dans 230 métiers différents : l’hôtellerie, la restauration, les métiers de la scène, les espaces verts…
Des freins à l’emploi
Les parcs profitent de leur attractivité et peuvent majoritairement compter de fidèles saisonniers.
A l’instar de la Compagnie des Alpes : « 50% de nos collaborateurs reviennent d’une année sur l’autre. Certains ont une organisation de travail qui correspond à la saisonnalité du parc et puis, nous sommes implantés dans des régions moroses en termes de création d’emploi », ajoute François Fassier, directeur opérationnel des Parcs de la Compagnie des Alpes.
Mais, face aux volumes importants de postes à pourvoir, ce n’est pas toujours simple de recruter. L’activité saisonnière des parcs, ou encore leur implantation peuvent être des freins à l’embauche.
Ou plus simplement les viviers sont à sec, tel que dans l’hôtellerie.
« Nous sommes un métier de service, avec des hommes face à des hommes. Si on manque de personnel, en restauration par exemple, on risque de fermer des points de vente, ce qui augmenterait les temps d’attente et réduirait le chiffre d'affaires », constate François Fassier.
Dans ce contexte, les recruteurs se réinventent pour séduire et former cette main d’œuvre indispensable au succès des parcs.
A l’instar de la Compagnie des Alpes : « 50% de nos collaborateurs reviennent d’une année sur l’autre. Certains ont une organisation de travail qui correspond à la saisonnalité du parc et puis, nous sommes implantés dans des régions moroses en termes de création d’emploi », ajoute François Fassier, directeur opérationnel des Parcs de la Compagnie des Alpes.
Mais, face aux volumes importants de postes à pourvoir, ce n’est pas toujours simple de recruter. L’activité saisonnière des parcs, ou encore leur implantation peuvent être des freins à l’embauche.
Ou plus simplement les viviers sont à sec, tel que dans l’hôtellerie.
« Nous sommes un métier de service, avec des hommes face à des hommes. Si on manque de personnel, en restauration par exemple, on risque de fermer des points de vente, ce qui augmenterait les temps d’attente et réduirait le chiffre d'affaires », constate François Fassier.
Dans ce contexte, les recruteurs se réinventent pour séduire et former cette main d’œuvre indispensable au succès des parcs.
Des journées de découverte des métiers chez Disneyland Paris
A chacun sa méthode pour assurer ses recrutements.
Disneyland® Paris organise Les Journées des Métiers : deux jours pour découvrir les expertises qui se cachent derrière la magie du Parc, les 17 et 18 janvier 2020, de 9h à 17h, au Dôme du Disney Village.
« Grâce à cet événement, les candidats et le grand public pourront en apprendre plus sur nos 500 métiers et peut-être devenir nos talents de demain », espère Cécile Balta, directrice recrutement, marque employeur et relations écoles de Disneyland Paris.
Ces deux jours vont également permettre aux candidats de découvrir les opportunités de carrière qu’offre Disneyland Paris, en CDI, CDD, stage et alternance avec plus de 400 contrats d’apprentissage ou de professionnalisation à pourvoir à la rentrée 2020.
Sur place, ils pourront échanger avec les Cast Members, qui feront part de leurs expertises, leur quotidien professionnel et leur environnement de travail, et recevoir des conseils emploi auprès des équipes RH de l’entreprise et des partenaires emploi et formation de Disneyland Paris : Pôle Emploi et l’Académie de Créteil.
Disneyland® Paris organise Les Journées des Métiers : deux jours pour découvrir les expertises qui se cachent derrière la magie du Parc, les 17 et 18 janvier 2020, de 9h à 17h, au Dôme du Disney Village.
« Grâce à cet événement, les candidats et le grand public pourront en apprendre plus sur nos 500 métiers et peut-être devenir nos talents de demain », espère Cécile Balta, directrice recrutement, marque employeur et relations écoles de Disneyland Paris.
Ces deux jours vont également permettre aux candidats de découvrir les opportunités de carrière qu’offre Disneyland Paris, en CDI, CDD, stage et alternance avec plus de 400 contrats d’apprentissage ou de professionnalisation à pourvoir à la rentrée 2020.
Sur place, ils pourront échanger avec les Cast Members, qui feront part de leurs expertises, leur quotidien professionnel et leur environnement de travail, et recevoir des conseils emploi auprès des équipes RH de l’entreprise et des partenaires emploi et formation de Disneyland Paris : Pôle Emploi et l’Académie de Créteil.
Détecter les soft skills
La Compagnie des Alpes mise, elle, sur les réseaux sociaux pour assurer la visibilité de ses offres d’emploi et adapter son discours aux jeunes.
« Pour les métiers, qui exigent une véritable expertise tels que ceux du back office, techniques, de la vente, et la restauration, nous sommes sur des recrutements traditionnels. Pour les métiers moins qualifiés, nous nous concentrons sur les aptitudes des candidats, concernant la qualité d’accueil et le respect des consignes de sécurité », explique le directeur opérationnel des Parcs de Loisirs du Groupe Compagnie des Alpes.
Le Puy du Fou a mis en place un système de recrutement qui permet aux candidats qui postulent sans faire le choix de se diriger vers un métier de la scène ou de service, et d’être orientés après avoir réalisé un exercice pratique.
« Pour les métiers, qui exigent une véritable expertise tels que ceux du back office, techniques, de la vente, et la restauration, nous sommes sur des recrutements traditionnels. Pour les métiers moins qualifiés, nous nous concentrons sur les aptitudes des candidats, concernant la qualité d’accueil et le respect des consignes de sécurité », explique le directeur opérationnel des Parcs de Loisirs du Groupe Compagnie des Alpes.
Le Puy du Fou a mis en place un système de recrutement qui permet aux candidats qui postulent sans faire le choix de se diriger vers un métier de la scène ou de service, et d’être orientés après avoir réalisé un exercice pratique.
La formation, fer de lance de la stratégie de recrutement
Face à la pénurie, assurer la formation de candidats motivés semble être la meilleure alternative.
« Il n’y a pas besoin de formation particulière pour intégrer le Puy du Fou », assure Nicolas de Villiers, président du Puy du Fou. Peu importe le poste, le parc vendéen forme aux métiers de la scène, comme de service.
Une formation théorique et technique assurée par des collaborateurs expérimentés est prodiguée en amont de l’ouverture du parc, suivie d’une phase de tutorat.
A titre d’exemple, un conseiller vendeur recevra 70 heures de formation, un technicien console 120 heures de formation. 1700 personnes ont bénéficié du dispositif en 2019. « Un tremplin », se félicite Nicolas de Villiers. Mais aussi un facteur d’attractivité.
« Un dispositif en collaboration avec Pôle Emploi et Afdas nous permet d’aider des collaborateurs éloignés de l’emploi à obtenir un diplôme d’hôte d’accueil. Sur les autres postes, nous formons en théorie et en situation de travail en amont de l’ouverture des parcs pour garantir leur sécurité et celle de nos visiteurs », précise François Fassier de la Compagnie des Alpes.
La question du logement est également épineuse. « C’est une problématique à laquelle nous cherchons une réponse », affirme le président du Puy du Fou.
Disneyland Paris, met 1500 hébergements à disposition des saisonniers, venant de régions hors Île-de-France, contre un loyer modique, toutes charges comprises.
Les parcs d’attractions n’ont pas dit leur dernier mot pour en mettre pleins les yeux des spectateurs et… des futurs salariés.
« Il n’y a pas besoin de formation particulière pour intégrer le Puy du Fou », assure Nicolas de Villiers, président du Puy du Fou. Peu importe le poste, le parc vendéen forme aux métiers de la scène, comme de service.
Une formation théorique et technique assurée par des collaborateurs expérimentés est prodiguée en amont de l’ouverture du parc, suivie d’une phase de tutorat.
A titre d’exemple, un conseiller vendeur recevra 70 heures de formation, un technicien console 120 heures de formation. 1700 personnes ont bénéficié du dispositif en 2019. « Un tremplin », se félicite Nicolas de Villiers. Mais aussi un facteur d’attractivité.
« Un dispositif en collaboration avec Pôle Emploi et Afdas nous permet d’aider des collaborateurs éloignés de l’emploi à obtenir un diplôme d’hôte d’accueil. Sur les autres postes, nous formons en théorie et en situation de travail en amont de l’ouverture des parcs pour garantir leur sécurité et celle de nos visiteurs », précise François Fassier de la Compagnie des Alpes.
La question du logement est également épineuse. « C’est une problématique à laquelle nous cherchons une réponse », affirme le président du Puy du Fou.
Disneyland Paris, met 1500 hébergements à disposition des saisonniers, venant de régions hors Île-de-France, contre un loyer modique, toutes charges comprises.
Les parcs d’attractions n’ont pas dit leur dernier mot pour en mettre pleins les yeux des spectateurs et… des futurs salariés.