Le luxe s'avère payant dans l'hôtellerie si l'on encroît les taux d'occupation des 4 **** (cliquer pour agrandir)
L'hôtellerie française se porte bien : elle a ainsi retrouvé en 2006 les taux d'occupation de 2001, d'après les résultats diffusés par KPMG dans la 30ème édition de son enquête annuelle sur “l'industrie hôtelière française” (*).
L'hôtellerie moyenne et haut de gamme a finalement digéré l'an dernier l'impact des événements conjoncturels survenus trois ans plus tôt, de la guerre en Irak à l'épidémie du Sras.
Seuls les taux d'occupation des catégories 0 et 1 étoiles se sont affichés en légère baisse, ceci en raison de l'accroissement significatif de l'offre ces dernières années.
“Les niveaux de taux d'occupation de 2000 seront très certainement atteints en 2007, ce qui constituera une nouvelle année de référence dans l'hôtellerie française” constate par ailleurs Stéphane Botz, Manager de KPMG Entreprises-Stratégies Management et spécialiste du secteur hôtelier chez KPMG.
Les tendances à fin juillet 2007 traduisent une hausse pour les catégories 3 et 4 étoiles. Sur ces segments, les perspectives d’activité permettent d’entrevoir une progression de 3 à 5 points sur l’année.
L'hôtellerie moyenne et haut de gamme a finalement digéré l'an dernier l'impact des événements conjoncturels survenus trois ans plus tôt, de la guerre en Irak à l'épidémie du Sras.
Seuls les taux d'occupation des catégories 0 et 1 étoiles se sont affichés en légère baisse, ceci en raison de l'accroissement significatif de l'offre ces dernières années.
“Les niveaux de taux d'occupation de 2000 seront très certainement atteints en 2007, ce qui constituera une nouvelle année de référence dans l'hôtellerie française” constate par ailleurs Stéphane Botz, Manager de KPMG Entreprises-Stratégies Management et spécialiste du secteur hôtelier chez KPMG.
Les tendances à fin juillet 2007 traduisent une hausse pour les catégories 3 et 4 étoiles. Sur ces segments, les perspectives d’activité permettent d’entrevoir une progression de 3 à 5 points sur l’année.
Tassement dans les catégories économiques
A fin juillet, les taux d'occupation des 4 étoiles s'élèvent à 75,3% sur Paris, 65,8% sur la banlieue et 64,5% sur la province, ceux des 3 étoiles respectivement à 78,1%, 63,1% et 59,9%. L'hôtellerie 2 étoiles progresse très légèrement, à 81% sur Paris, 70,5% sur la banlieue et 66,6% sur la province.
En revanche, KPMG observe un tassement dans les catégories économiques (à un niveau toutefois élevé), conséquences d'une offre en croissance et des récentes élections françaises : 87% sur Paris, 73,1% sur la banlieue et 68,4% sur la province.
Côté prix, on saluera une activité toujours aussi performante, avec des tarifs moyens sur les 4 étoiles à fin juillet de 199€ à Paris, 129€ en banlieue et 196 € en province, sur les 3 étoiles de 107,7 € à Paris, 85,3 € en banlieue et 82,2 en province, sur les 2 étoiles de 67,4 € à Paris, 59,4€ sur la banlieue et 56,8€ en province, sur le 0 et 1 étoiles de 44,1€ sur Paris, de 35,2€ sur la banlieue et de 34,2€ sur la province.
En revanche, KPMG observe un tassement dans les catégories économiques (à un niveau toutefois élevé), conséquences d'une offre en croissance et des récentes élections françaises : 87% sur Paris, 73,1% sur la banlieue et 68,4% sur la province.
Côté prix, on saluera une activité toujours aussi performante, avec des tarifs moyens sur les 4 étoiles à fin juillet de 199€ à Paris, 129€ en banlieue et 196 € en province, sur les 3 étoiles de 107,7 € à Paris, 85,3 € en banlieue et 82,2 en province, sur les 2 étoiles de 67,4 € à Paris, 59,4€ sur la banlieue et 56,8€ en province, sur le 0 et 1 étoiles de 44,1€ sur Paris, de 35,2€ sur la banlieue et de 34,2€ sur la province.
Emergence de de ''produits de destinations''
A l'horizon 2010, l'offre va encore largement augmenter au regard notamment des nouveaux projets dans les cartons sur le segment 3 et 4 étoiles. Le maillage déjà important devait en revanche ralentir les projets dans l'hôtellerie économique.
“La nouvelle enseigne All Seasons du groupe Accor a sur ce segment un bon positionnement car ils existent encore beaucoup d'hôtels indépendants. Or ces derniers gagnent en occupation en adhérant à un réseau”, souligne Stéphane Botz.
KPMG observe également, au niveau de la catégorie 4 étoiles, l'émergence de “produits de destinations” qui peuvent s'apparenter à des Resorts, intégrant tous types de prestations tels le golf, les salles de réunions, le Spa et institut de beauté, etc.
(*) L'étude s'appuie sur un panel de 2 500 hôtels, soit 38% du parc hôtelier français.
“La nouvelle enseigne All Seasons du groupe Accor a sur ce segment un bon positionnement car ils existent encore beaucoup d'hôtels indépendants. Or ces derniers gagnent en occupation en adhérant à un réseau”, souligne Stéphane Botz.
KPMG observe également, au niveau de la catégorie 4 étoiles, l'émergence de “produits de destinations” qui peuvent s'apparenter à des Resorts, intégrant tous types de prestations tels le golf, les salles de réunions, le Spa et institut de beauté, etc.
(*) L'étude s'appuie sur un panel de 2 500 hôtels, soit 38% du parc hôtelier français.