Après 15 mois de tentatives pour redresser un passif de 12 M€, l’aventure de la CIT s’est terminée lundi dernier par la liquidation judiciaire prononcée par le Tribunal de Commerce de Paris.
Depuis la déclaration de cessation de paiement le 6 août 2004 et l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire le 10 du même mois, la CIT France y a pourtant cru jusqu’au bout.
Elle ne fut pas la seule. Le Tribunal de Commerce de Paris a prolongé 6 fois (05/10/04 – 29/12/04 - 08/03/05 – 10/07/05 – 05/10/05 et 26/10/05) la période d’observation de la société.
Des décisions prises au regard des efforts déployés tant en France qu’en Italie pour sauver l’entreprise.
Mais les nombreuses promesses émanant d’Italie et surtout les 800 000 € qui devaient être versés pour assurer les dépenses courantes n’étant toujours pas reçu par l’administrateur judiciaire, le Tribunal de Commerce a décidé d’arrêter les frais.
Espoir quand même
« Le Tribunal a pris la décision de liquider la société pour la protection des salariés. C’est un coup dur car nous nous battons depuis maintenant 16 mois », explique, déçu, Maurice Benzaquen, le directeur Général de CIT France
« On espère encore que l’Italie va chercher à rattraper le coup et il y a toujours la possibilité d’une offre de reprise pour les salariés de la société. »
Mais pour l’instant, ça ne se bouscule pas au portillon. La société italienne tenait mardi un conseil d’administration extraordinaire pour une solution de la dernière chance.
D'après nos informations, le groupe Accor, propiétaire du 10 % du capital n'aura pas souhaité se réengager après le départ du tour de table de Benito Benedini.
De plus, Sviluppo, organisme créé par l'Etat Italien pour aider les entreprises en création n'a pas vocation d'intervenir pour la sauvegarde des entreprises en difficulté.
En Italie, la mise en faillite du Groupe CIT pourrait être prononcée par le tribunal de Milan le 12 décembre.
Protection des sommes versées
« Depuis lundi, nous ne pouvons plus exercer », reconnaît le DG qui précise néanmoins que l’administrateur a jusqu’au 20 décembre 2005 pour trouver une solution de reprise.
A l’APS, qui est l’organisme garant de la CIT, on attend les instructions du mandataires mais on se veut rassurant sur l’argent versé par les clients.
« De ce côté, il n’y a pas de soucis à avoir. Toutes les sommes versées par les clients ou les agences ont été placées sur un compte spécial. Il n’y aura donc pas de problème pour le remboursement des acomptes ou des dossiers », explique Emmanuel Toromanof, fondé de pouvoir à l’association.
La Compagnie Italienne de Tourisme emploie à ce jour 80 personnes via son siège, ses 11 points de vente et son plateau d’affaires…
Elle ne fut pas la seule. Le Tribunal de Commerce de Paris a prolongé 6 fois (05/10/04 – 29/12/04 - 08/03/05 – 10/07/05 – 05/10/05 et 26/10/05) la période d’observation de la société.
Des décisions prises au regard des efforts déployés tant en France qu’en Italie pour sauver l’entreprise.
Mais les nombreuses promesses émanant d’Italie et surtout les 800 000 € qui devaient être versés pour assurer les dépenses courantes n’étant toujours pas reçu par l’administrateur judiciaire, le Tribunal de Commerce a décidé d’arrêter les frais.
Espoir quand même
« Le Tribunal a pris la décision de liquider la société pour la protection des salariés. C’est un coup dur car nous nous battons depuis maintenant 16 mois », explique, déçu, Maurice Benzaquen, le directeur Général de CIT France
« On espère encore que l’Italie va chercher à rattraper le coup et il y a toujours la possibilité d’une offre de reprise pour les salariés de la société. »
Mais pour l’instant, ça ne se bouscule pas au portillon. La société italienne tenait mardi un conseil d’administration extraordinaire pour une solution de la dernière chance.
D'après nos informations, le groupe Accor, propiétaire du 10 % du capital n'aura pas souhaité se réengager après le départ du tour de table de Benito Benedini.
De plus, Sviluppo, organisme créé par l'Etat Italien pour aider les entreprises en création n'a pas vocation d'intervenir pour la sauvegarde des entreprises en difficulté.
En Italie, la mise en faillite du Groupe CIT pourrait être prononcée par le tribunal de Milan le 12 décembre.
Protection des sommes versées
« Depuis lundi, nous ne pouvons plus exercer », reconnaît le DG qui précise néanmoins que l’administrateur a jusqu’au 20 décembre 2005 pour trouver une solution de reprise.
A l’APS, qui est l’organisme garant de la CIT, on attend les instructions du mandataires mais on se veut rassurant sur l’argent versé par les clients.
« De ce côté, il n’y a pas de soucis à avoir. Toutes les sommes versées par les clients ou les agences ont été placées sur un compte spécial. Il n’y aura donc pas de problème pour le remboursement des acomptes ou des dossiers », explique Emmanuel Toromanof, fondé de pouvoir à l’association.
La Compagnie Italienne de Tourisme emploie à ce jour 80 personnes via son siège, ses 11 points de vente et son plateau d’affaires…