Ryanair comme à son habitude n'y va pas par quatre chemins.
La low cost choisit la menace pour tenter de faire plier le gouvernement français dans le cadre de son projet de hausse de la taxe de solidarité sur les billets d'avion, dite taxe Chirac.
Alors qu'Air France a d'ores et déjà répercuté cette surcharge sans même avoir attendu le vote, à l'image également d'Emirates ou d'autres compagnies françaises, Ryanair sort les muscles.
La compagnie a appelé dans un communiqué "à abandonner son projet à courte vue d'augmenter les taxes sur les passagers de 260% à partir du 1er janvier 2025. "
La low cost choisit la menace pour tenter de faire plier le gouvernement français dans le cadre de son projet de hausse de la taxe de solidarité sur les billets d'avion, dite taxe Chirac.
Alors qu'Air France a d'ores et déjà répercuté cette surcharge sans même avoir attendu le vote, à l'image également d'Emirates ou d'autres compagnies françaises, Ryanair sort les muscles.
La compagnie a appelé dans un communiqué "à abandonner son projet à courte vue d'augmenter les taxes sur les passagers de 260% à partir du 1er janvier 2025. "
Ryanair pourrait couper 50% des capacités au départ des aéroports français
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"Cette augmentation de la taxe sur les passagers, qui va à l'encontre de la croissance, représente une attaque ciblée contre les citoyens français ordinaires et la France régionale, alors que les riches passagers parisiens long-courriers en sont paradoxalement exemptés.
La reprise du trafic en France est déjà bien en retard par rapport à d'autres économies touristiques de premier plan (comme l'Espagne) en raison des taxes d'aviation très élevées.
Le projet du gouvernement français d'augmenter de 260% les taxes sur les passagers contraste fortement avec l'approche adoptée par des pays européens concurrents, tels que la Suède, la Hongrie et l'Italie, qui abolissent les taxes sur le transport aérien afin de pouvoir rivaliser avec des pays tels que l'Espagne et la Pologne, qui n'ont pas de taxes sur le transport aérien, en termes de connectivité et de croissance économique," ajoute le transporteur irlandais.
Pour tenter de faire bouger la balance, Ryanair annonce être en train de revoir ses horaires en France et "s'attend à réduire sa capacité au départ et à destination des aéroports régionaux français de 50% à partir de janvier 2025 si le gouvernement français poursuit son projet à courte vue de tripler les taxes sur les passagers."
Elle menace même de suspendre ses activités "dans 10 aéroports régionaux français".
Ben Smith, le patron d'Air France - KLM, et Pascal de Izaguirre, Président de la FNAM n'ont pas été entendus par le gouvernement... il y a peu de chance que Ryanair trouve une meilleur oreille...
La reprise du trafic en France est déjà bien en retard par rapport à d'autres économies touristiques de premier plan (comme l'Espagne) en raison des taxes d'aviation très élevées.
Le projet du gouvernement français d'augmenter de 260% les taxes sur les passagers contraste fortement avec l'approche adoptée par des pays européens concurrents, tels que la Suède, la Hongrie et l'Italie, qui abolissent les taxes sur le transport aérien afin de pouvoir rivaliser avec des pays tels que l'Espagne et la Pologne, qui n'ont pas de taxes sur le transport aérien, en termes de connectivité et de croissance économique," ajoute le transporteur irlandais.
Pour tenter de faire bouger la balance, Ryanair annonce être en train de revoir ses horaires en France et "s'attend à réduire sa capacité au départ et à destination des aéroports régionaux français de 50% à partir de janvier 2025 si le gouvernement français poursuit son projet à courte vue de tripler les taxes sur les passagers."
Elle menace même de suspendre ses activités "dans 10 aéroports régionaux français".
Ben Smith, le patron d'Air France - KLM, et Pascal de Izaguirre, Président de la FNAM n'ont pas été entendus par le gouvernement... il y a peu de chance que Ryanair trouve une meilleur oreille...