La nouvelle présidente de la Compagnie des Alpes, Gisèle Rossat-Mignod, qui a remplacé il y a quelques mois Dominique Marcel, a piloté l’AG des actionnaires qui devait valider les comptes de l’exercice clos et voté plusieurs résolutions de procédure.
Le dividende versé par action représente une rentabilité de 6,7%, bien alimentée par les performances des remontées mécaniques et des parcs d’attraction lors de l’exercice 2021/2022.
Le chiffre d’affaires, proche du milliard d’euros, a été en augmentation de 18% d’un exercice à l’autre.
La Cour des Comptes n’a pas manqué de signaler dans son rapport sur les aides de l’État pendant la crise, que les remontées mécaniques ont très - trop ? - largement bénéficié des subventions et compensations de pertes.
Lire aussi : La Cour des comptes passe au crible les aides de l’État au secteur Tourisme pendant la crise
Le dividende versé par action représente une rentabilité de 6,7%, bien alimentée par les performances des remontées mécaniques et des parcs d’attraction lors de l’exercice 2021/2022.
Le chiffre d’affaires, proche du milliard d’euros, a été en augmentation de 18% d’un exercice à l’autre.
La Cour des Comptes n’a pas manqué de signaler dans son rapport sur les aides de l’État pendant la crise, que les remontées mécaniques ont très - trop ? - largement bénéficié des subventions et compensations de pertes.
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Cette démarche est un élément fondateur de la politique RSE
Outre cette validation et la reconduction ou le remplacement de plusieurs administrateurs, l’assemblée générale a adopté une « Raison d’être » du groupe CDA.
Ce qui peut apparaître comme une subtilité sémantique, proche d’un discours de Miss France sur le bonheur dans le monde, devient un exercice intéressant quand il mobilise l’ensemble des collaborateurs.
Il y est question de la nature même du fonctionnement d’une entreprise, de ses motivations et ses ambitions, outre le fait de faire du profit.
Cette démarche est un élément fondateur de la politique RSE, qui se prolonge pour certaines sociétés vers la recherche du statut d’entreprise à mission.
Pour la Compagnie des Alpes, « l’adoption d’une Raison d’être du Groupe en préambule de ses statuts a été motivée par la nécessité de réaffirmer une vision commune avec l’ensemble des collaborateurs et partagée avec les parties prenantes externes », indique le communiqué.
« La Raison d'être réaffirme le sens fondamental de l’action de Compagnie des Alpes. Elle est à la fois le cap que vise le Groupe et un moyen d’ancrer ses actions dans la durée. Elle donnera lieu dans un second temps à la formulation d’engagements concrets et d’indicateurs associés ».
Lire aussi : Maison Haute : la Compagnie des Alpes lance son réseau d’agences immobilières
Ce qui peut apparaître comme une subtilité sémantique, proche d’un discours de Miss France sur le bonheur dans le monde, devient un exercice intéressant quand il mobilise l’ensemble des collaborateurs.
Il y est question de la nature même du fonctionnement d’une entreprise, de ses motivations et ses ambitions, outre le fait de faire du profit.
Cette démarche est un élément fondateur de la politique RSE, qui se prolonge pour certaines sociétés vers la recherche du statut d’entreprise à mission.
Pour la Compagnie des Alpes, « l’adoption d’une Raison d’être du Groupe en préambule de ses statuts a été motivée par la nécessité de réaffirmer une vision commune avec l’ensemble des collaborateurs et partagée avec les parties prenantes externes », indique le communiqué.
« La Raison d'être réaffirme le sens fondamental de l’action de Compagnie des Alpes. Elle est à la fois le cap que vise le Groupe et un moyen d’ancrer ses actions dans la durée. Elle donnera lieu dans un second temps à la formulation d’engagements concrets et d’indicateurs associés ».
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Les loisirs présentés comme un besoin essentiel de la population
La formulation adoptée par l’AG est : « A la Compagnie des Alpes, nous façonnons depuis plus de 30 ans, à l’échelle européenne, des moments de loisirs offrant des parenthèses de vie inoubliables pour des millions de personnes.
Nous innovons pour surprendre et apporter une très grande satisfaction à nos clients. Nous œuvrons pour proposer une diversité d’expériences avec un fort niveau d’exigence opérationnelle.
Nous avons la conviction profonde que la création de lien est la clé de voûte des transformations positives de notre société. Le modèle de loisirs que nous défendons repose sur les principes suivants :
- La part de loisirs que l’on s’accorde est essentielle,
- L’immersion dans le réel est privilégiée,
- Nous sommes toute et tous acteurs de la préservation de l’environnement.
« A la Compagnie des Alpes, nous nous engageons avec passion à offrir des moments exceptionnels de loisirs générateurs de liens et de bien-être et à créer des espaces à vivre alliant vitalité des territoires et transformation écologiques ».
Une lecture rapide de cette formulation donne le sentiment d’une suite de banalités ou d’évidences pour toute entreprise qui propose ses services à un marché. Pour autant, derrière chaque phrase, bien pesée, on peut imaginer une suite opérationnelle dans la nature des investissements à venir, les relations avec les collectivités territoriales, la politique de RH.
Nous innovons pour surprendre et apporter une très grande satisfaction à nos clients. Nous œuvrons pour proposer une diversité d’expériences avec un fort niveau d’exigence opérationnelle.
Nous avons la conviction profonde que la création de lien est la clé de voûte des transformations positives de notre société. Le modèle de loisirs que nous défendons repose sur les principes suivants :
- La part de loisirs que l’on s’accorde est essentielle,
- L’immersion dans le réel est privilégiée,
- Nous sommes toute et tous acteurs de la préservation de l’environnement.
« A la Compagnie des Alpes, nous nous engageons avec passion à offrir des moments exceptionnels de loisirs générateurs de liens et de bien-être et à créer des espaces à vivre alliant vitalité des territoires et transformation écologiques ».
Une lecture rapide de cette formulation donne le sentiment d’une suite de banalités ou d’évidences pour toute entreprise qui propose ses services à un marché. Pour autant, derrière chaque phrase, bien pesée, on peut imaginer une suite opérationnelle dans la nature des investissements à venir, les relations avec les collectivités territoriales, la politique de RH.
Le metaverse ne remplacera pas la convivialité partagée
Une phrase sous-tend les actions à venir : « la part des loisirs que l’on s’accorde est essentielle ».
La CDA a la conviction et, sans doute, l’assurance via des études sociologiques et économiques que les loisirs font partie des besoins vitaux des êtres humains, en tous les cas en France et en Europe, et qu’il y a peu de chance que les arbitrages budgétaires de leurs clients se fassent au détriment de la visite des parcs ou de la pratique des sports d’hiver.
C’est cette confiance qui va alimenter les investissements nécessaires à venir pour changer les approches, sans les remettre en cause.
Au moment où l’on s’inquièterait presque d’un basculement des loisirs des jeunes dans le monde virtuel et le metaverse, la CDA plaide pour une immersion dans le réel, la convivialité partagée et les expériences collectives.
Le directeur général, Dominique Thillaud, confirme : « Après deux années de crise qui ont renforcé notre engagement et conforté notre stratégie, et alors que le monde est plus que jamais volatile, incertain, complexe et ambigu, le moment était venu de redéfinir collectivement le sens de nos missions et de nos actions ».
► Pour mieux connaître toutes les Nouveautés et Projets Touristiques qui se concrétisent dans les années à venir, commandez en ligne le Guide Partez en France
La CDA a la conviction et, sans doute, l’assurance via des études sociologiques et économiques que les loisirs font partie des besoins vitaux des êtres humains, en tous les cas en France et en Europe, et qu’il y a peu de chance que les arbitrages budgétaires de leurs clients se fassent au détriment de la visite des parcs ou de la pratique des sports d’hiver.
C’est cette confiance qui va alimenter les investissements nécessaires à venir pour changer les approches, sans les remettre en cause.
Au moment où l’on s’inquièterait presque d’un basculement des loisirs des jeunes dans le monde virtuel et le metaverse, la CDA plaide pour une immersion dans le réel, la convivialité partagée et les expériences collectives.
Le directeur général, Dominique Thillaud, confirme : « Après deux années de crise qui ont renforcé notre engagement et conforté notre stratégie, et alors que le monde est plus que jamais volatile, incertain, complexe et ambigu, le moment était venu de redéfinir collectivement le sens de nos missions et de nos actions ».
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