Quoi de mieux que de disposer les aéroplanes d’Air Caraïbes (et ceux de French Bee, mais là j’ai pas bien compris) entre Orly-San Francisco et San Francisco Papette ? ©Airbus S.A.S, photo P.PIGEYRE master film
Ne l’oublions jamais : c’est Marc Rochet, alors président d’AOM, une compagnie que les moins de 30 ans (?) ne peuvent pas connaître, qui avait tenté de « démocratiser » la liaison entre la France et la Polynésie.
A l’époque d’ailleurs, peut-être déjà pour tenter de faire la nique à Air France, Corsair s’était également engouffrée sur cette route.
La belle époque, si l’on peut dire, où la concurrence était tellement forte que l’on pouvait moyennant une somme relativement modique, profiter de l’attrait de l’ouest des USA, via Los Angeles et des charmes de la Polynésie.
Bien évidemment et malgré les meilleures volontés, ceci n’avait duré que l’espace d’un matin, si je puis me permettre.
Seule Air France, encore riche à l’époque (et sans doute aussi dans le cadre de la continuité territoriale), en outre irritée par les velléités de ses concurrentes avait maintenu sa liaison.
En 2018, la donne a changé. Air Caraïbes s’est incontestablement remarquablement installée sur les Antilles.
Mais il a fallu pour cela investir dans l’achat de ces nouveaux aéroplanes « vedettes » d’Airbus, les 350, fallait s’expandre (oui, j’aime ce mot).
A l’époque d’ailleurs, peut-être déjà pour tenter de faire la nique à Air France, Corsair s’était également engouffrée sur cette route.
La belle époque, si l’on peut dire, où la concurrence était tellement forte que l’on pouvait moyennant une somme relativement modique, profiter de l’attrait de l’ouest des USA, via Los Angeles et des charmes de la Polynésie.
Bien évidemment et malgré les meilleures volontés, ceci n’avait duré que l’espace d’un matin, si je puis me permettre.
Seule Air France, encore riche à l’époque (et sans doute aussi dans le cadre de la continuité territoriale), en outre irritée par les velléités de ses concurrentes avait maintenu sa liaison.
En 2018, la donne a changé. Air Caraïbes s’est incontestablement remarquablement installée sur les Antilles.
Mais il a fallu pour cela investir dans l’achat de ces nouveaux aéroplanes « vedettes » d’Airbus, les 350, fallait s’expandre (oui, j’aime ce mot).
Dominique Gobert - DR
Rochet, comme son président patron Dubreuil, avaient déjà anticipé l’arrivée de ces nouvelles « tendances » que représentent les compagnies low cost (ou du moins à coûts modérés) sur le long-courrier.
D’où la création de French Blue, devenue pour cause de grognements de la part des américains French Bee, afin de faire voler ses nouveaux avions en évitant certaines contraintes sociales de la part des navigants.
Je remarque au passage que Rochet n’a pas véritablement de problèmes avec son SNPL, pas plus qu’avec ses syndicats de PNC… A condition, avaient manifestés ces derniers, de ne pas mélanger French Bee et Air Caraïbes.
A chacune ses statuts, ses routes et les destinations seront bien gardées...
Je remarque simplement la belle agilité de Rochet : lui aussi, s’il ne peut rentrer quelque part par la porte, il trouvera la solution pour pénétrer par la fe hublot (ou n’importe quelle autre orifice) !
D’où la création de French Blue, devenue pour cause de grognements de la part des américains French Bee, afin de faire voler ses nouveaux avions en évitant certaines contraintes sociales de la part des navigants.
Je remarque au passage que Rochet n’a pas véritablement de problèmes avec son SNPL, pas plus qu’avec ses syndicats de PNC… A condition, avaient manifestés ces derniers, de ne pas mélanger French Bee et Air Caraïbes.
A chacune ses statuts, ses routes et les destinations seront bien gardées...
Je remarque simplement la belle agilité de Rochet : lui aussi, s’il ne peut rentrer quelque part par la porte, il trouvera la solution pour pénétrer par la fe hublot (ou n’importe quelle autre orifice) !
Particulièrement sur la route Orly San Francisco, qui risque, à très court terme, de devenir essentielle et fortement concurrentielle.
Les Américains lorgnent dessus, avec de gros moyens, et m’étonnerait que Norwegian ne s’y intéresse pas, tandis que Level affûte vraisemblablement ses ailes...
Or donc, quel meilleur moyen, lorsque l’on possède deux compagnies, dont une plutôt « low cost » que de conclure un remarquable et splendide « partage de codes » entre elles ?
Après tout, y’a pas de mal à se faire du bien, n’est-il pas ?
Surtout qu’en restant entre soi, pas de disputes…
Quoi de mieux que de disposer les aéroplanes d’Air Caraïbes (et ceux de French Bee, mais là j’ai pas bien compris) entre Orly-San Francisco et San Francisco Papette ?
Histoire de rentabiliser au maximum, avec des tarifs qui frisent l’indécence, mais ça le client ne va surtout pas s’en plaindre…
Malin en tout cas !
Les Américains lorgnent dessus, avec de gros moyens, et m’étonnerait que Norwegian ne s’y intéresse pas, tandis que Level affûte vraisemblablement ses ailes...
Or donc, quel meilleur moyen, lorsque l’on possède deux compagnies, dont une plutôt « low cost » que de conclure un remarquable et splendide « partage de codes » entre elles ?
Après tout, y’a pas de mal à se faire du bien, n’est-il pas ?
Surtout qu’en restant entre soi, pas de disputes…
Quoi de mieux que de disposer les aéroplanes d’Air Caraïbes (et ceux de French Bee, mais là j’ai pas bien compris) entre Orly-San Francisco et San Francisco Papette ?
Histoire de rentabiliser au maximum, avec des tarifs qui frisent l’indécence, mais ça le client ne va surtout pas s’en plaindre…
Malin en tout cas !