Certes, depuis quelques mois déjà, on savait que la situation ne satisfaisait plus du tout LBO France, lequel ne s’y retrouvait plus du tout sur l’investissement fait depuis 2011 sur Karavel/Promovac.
Il avait fallu toute la persuasion et des promesses alléchantes de la part des dirigeants de Promovac pour que LBO France consente à remettre au pot pour le rachat de Fram en 2015.
Malheureusement, rien ne s’est vraiment passé comme prévu et le pôle touristique détenu par LBO France, d’une valeur estimée selon Les Echos à 730 millions d’euros (en termes de chiffre d’affaires) ne « vaudrait » plus qu’environ 530 M€ !
Une valeur qui reste encore au conditionnel. Selon une source proche du dossier, qui aurait eu accès au dossier, la valeur serait bien moindre, d’autant que le groupe accuserait une dette relativement impressionnante.
Il semblerait même que le groupe serait prêt à « compenser » l’éventuel acheteur, un peu à la manière de Corsair lors de sa tentative de rapprochement avec le Groupe Dubreuil, en versant plusieurs dizaines de millions. On m’a même murmuré à l’oreille la somme de 30 Millions…
Quoi qu’il en soir, les actionnaires de Karavel, LBO France ont décidé, malgré la bonne reprise du secteur, de se séparer de leurs acquisitions. Apparemment, ils ont également repris les « choses en main », agissant directement et sans vraiment tenir au courant le patron du groupe.
Reste maintenant à savoir qui pourrait s’intéresser à l’affaire. Selon notre confrère, un acquéreur serait sur les rangs, mais les premières négociations se révèlent assez délicates.
Il avait fallu toute la persuasion et des promesses alléchantes de la part des dirigeants de Promovac pour que LBO France consente à remettre au pot pour le rachat de Fram en 2015.
Malheureusement, rien ne s’est vraiment passé comme prévu et le pôle touristique détenu par LBO France, d’une valeur estimée selon Les Echos à 730 millions d’euros (en termes de chiffre d’affaires) ne « vaudrait » plus qu’environ 530 M€ !
Une valeur qui reste encore au conditionnel. Selon une source proche du dossier, qui aurait eu accès au dossier, la valeur serait bien moindre, d’autant que le groupe accuserait une dette relativement impressionnante.
Il semblerait même que le groupe serait prêt à « compenser » l’éventuel acheteur, un peu à la manière de Corsair lors de sa tentative de rapprochement avec le Groupe Dubreuil, en versant plusieurs dizaines de millions. On m’a même murmuré à l’oreille la somme de 30 Millions…
Quoi qu’il en soir, les actionnaires de Karavel, LBO France ont décidé, malgré la bonne reprise du secteur, de se séparer de leurs acquisitions. Apparemment, ils ont également repris les « choses en main », agissant directement et sans vraiment tenir au courant le patron du groupe.
Reste maintenant à savoir qui pourrait s’intéresser à l’affaire. Selon notre confrère, un acquéreur serait sur les rangs, mais les premières négociations se révèlent assez délicates.
On aurait pu envisager une reprise par le groupe Marietton dirigé par Laurent Abitbol.
Ce dernier, qui dispose des fonds nécessaires, ne semble pas convaincu.
Sans vouloir communiquer, il m’a bien fait comprendre que l’affaire « était trop lourde et totalement à réorganiser ».
Pour Karavel/Promovac, les résultats financiers sont loin d’être à la hauteur escomptée. Quant à Fram, la situation, qui s’est nettement améliorée depuis deux ans, reste toujours assez tendue et fragile..
Le voyagiste, après avoir fait un certain « ménage social », n’a toujours pas retrouvé son équilibre. L’échéance, fixée pour l’année dernière, a été repoussée à l’horizon 2019…
Il est vrai aussi que les méthodes employées par le groupe Karavel dans la « réorganisation » de Fram se sont révélées infructueuses. Entre un voyagiste pure Player et un tour-opérateur traditionnel, les différences sont énormes… La greffe a-t-elle pris ?
Ce dernier, qui dispose des fonds nécessaires, ne semble pas convaincu.
Sans vouloir communiquer, il m’a bien fait comprendre que l’affaire « était trop lourde et totalement à réorganiser ».
Pour Karavel/Promovac, les résultats financiers sont loin d’être à la hauteur escomptée. Quant à Fram, la situation, qui s’est nettement améliorée depuis deux ans, reste toujours assez tendue et fragile..
Le voyagiste, après avoir fait un certain « ménage social », n’a toujours pas retrouvé son équilibre. L’échéance, fixée pour l’année dernière, a été repoussée à l’horizon 2019…
Il est vrai aussi que les méthodes employées par le groupe Karavel dans la « réorganisation » de Fram se sont révélées infructueuses. Entre un voyagiste pure Player et un tour-opérateur traditionnel, les différences sont énormes… La greffe a-t-elle pris ?
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On peut aussi se demander si c'était vraiment pertinent de mettre en sommeil (pour parler diplomatiquement) la filiale Plein Vent ? . Peut-être pas. Mais la pression des actionnaires l'a peut-être emporté…
Une chose est sûre : le Groupe a peu de chances d’être repris par un opérateur industriel, genre TUI (prononcez Toui) qui a assez de mal à digérer ses propres rachats. Quant à son « gros » concurrent, Thomas Cook, on sait très bien que les caisses ne sont plus suffisamment remplies pour une telle acquisition…
Une seule chose est sûre : Fram, qui avait en partie retrouvé la confiance de la distribution, risque une nouvelle fois, d’être affecté par ce nouvel avatar.
Sans parler des salariés, qui avaient repris confiance et commençaient à reprendre du poil de la bête.
A moins qu’un Doc Ginéco, surgi de nulle part ?
Non, d'accord, je sors... c’est pas drôle !
Une chose est sûre : le Groupe a peu de chances d’être repris par un opérateur industriel, genre TUI (prononcez Toui) qui a assez de mal à digérer ses propres rachats. Quant à son « gros » concurrent, Thomas Cook, on sait très bien que les caisses ne sont plus suffisamment remplies pour une telle acquisition…
Une seule chose est sûre : Fram, qui avait en partie retrouvé la confiance de la distribution, risque une nouvelle fois, d’être affecté par ce nouvel avatar.
Sans parler des salariés, qui avaient repris confiance et commençaient à reprendre du poil de la bête.
A moins qu’un Doc Ginéco, surgi de nulle part ?
Non, d'accord, je sors... c’est pas drôle !