L'action menée par le SCARA, - Syndicat des Compagnies Aériennes Autonomes - va permettre à l'aéroport de Mayotte de continuer à accueillir des avions gros porteurs.
L'aéroport de Dzaoudzi à Mayotte, département français d'outre-mer et région ultrapériphérique de l'Union européenne, devait trouver les financements pour effectuer les travaux de mise aux normes EASA (European Aviation Safety Agency) sous peine de ne pouvoir accueillir à l'horizon de janvier 2019 que des avions petits porteurs de type ATR, à la capacité insuffisante pour assurer la desserte et le ravitaillement de l'île.
Avec la médiation du SCARA, chacune des parties concernées a participé à l'effort de financement en fonction de ses missions respectives : l'État, la Région de Mayotte et le Fonds européen de développement régional (FEDER) ont débloqués des fonds ; EDEIS le gestionnaire de l'aéroport a accepté de revoir à la baisse ses exigences de rentabilité financière ; la DGAC a allongé la période de plan d'investissement tandis que Air Austral et Ewa Air toutes deux membres du SCARA, mais aussi Corsair, ont consenti un effort significatif sur les redevances.
« C'était impossible, nous l'avons fait » déclare Jean-Pierre Bès, secrétaire général du SCARA, qui a trouvé un accord pour rassembler les 13 millions d'euros nécessaires à la mise aux normes de l'aéroport.
L'aéroport de Dzaoudzi à Mayotte, département français d'outre-mer et région ultrapériphérique de l'Union européenne, devait trouver les financements pour effectuer les travaux de mise aux normes EASA (European Aviation Safety Agency) sous peine de ne pouvoir accueillir à l'horizon de janvier 2019 que des avions petits porteurs de type ATR, à la capacité insuffisante pour assurer la desserte et le ravitaillement de l'île.
Avec la médiation du SCARA, chacune des parties concernées a participé à l'effort de financement en fonction de ses missions respectives : l'État, la Région de Mayotte et le Fonds européen de développement régional (FEDER) ont débloqués des fonds ; EDEIS le gestionnaire de l'aéroport a accepté de revoir à la baisse ses exigences de rentabilité financière ; la DGAC a allongé la période de plan d'investissement tandis que Air Austral et Ewa Air toutes deux membres du SCARA, mais aussi Corsair, ont consenti un effort significatif sur les redevances.
« C'était impossible, nous l'avons fait » déclare Jean-Pierre Bès, secrétaire général du SCARA, qui a trouvé un accord pour rassembler les 13 millions d'euros nécessaires à la mise aux normes de l'aéroport.
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