Les compagnies aériennes veulent que les vols ultramarins et corses soient exonérés - Depositphotos @AndreyPopov
La colère monte dans le ciel français, alors que le gouvernement a décidé de taxer un peu plus le secteur.
Si le kérosène n'est pas attaqué et restera moins taxé qu'à la pompe, le secteur se verra imposer une hausse très sensible de la taxe dite de solidarité (TSBA) sur les billets d'avion.
L'enjeu pour le gouvernement, lancé dans une cure d'austérité à grande échelle, est de récupérer 1 milliard d'euros.
Un projet qui ne trouve pas vraiment un écho favorable du côté des compagnies aériennes françaises, à commencer par la première d'entre-elle. Le patron d'Air Frane-KLM a fustigé que "la France est sur le point de devenir le pays de l’Union européenne qui taxe le plus le transport aérien."
Il s'est alarmé sur le fait que son groupe sera pénalisé, dans une industrie hautement concurrentielle.
L'annonce a eu l'effet d'un "choc pour Air France-KLM et un nouveau coup dur pour l’ensemble du secteur. Si ce projet de taxation était mis en œuvre, il aurait un impact significatif sur la compétitivité de nos compagnies, Air France, KLM et Transavia."
Il juge que "les distorsions de concurrence n’ont jamais été aussi fortes en France," a expliqué Benjamin Smith, dans un entretien repris par nos confrères du journal Ouest France.
Des affirmations que rejoint la SCARA.
Si le kérosène n'est pas attaqué et restera moins taxé qu'à la pompe, le secteur se verra imposer une hausse très sensible de la taxe dite de solidarité (TSBA) sur les billets d'avion.
L'enjeu pour le gouvernement, lancé dans une cure d'austérité à grande échelle, est de récupérer 1 milliard d'euros.
Un projet qui ne trouve pas vraiment un écho favorable du côté des compagnies aériennes françaises, à commencer par la première d'entre-elle. Le patron d'Air Frane-KLM a fustigé que "la France est sur le point de devenir le pays de l’Union européenne qui taxe le plus le transport aérien."
Il s'est alarmé sur le fait que son groupe sera pénalisé, dans une industrie hautement concurrentielle.
L'annonce a eu l'effet d'un "choc pour Air France-KLM et un nouveau coup dur pour l’ensemble du secteur. Si ce projet de taxation était mis en œuvre, il aurait un impact significatif sur la compétitivité de nos compagnies, Air France, KLM et Transavia."
Il juge que "les distorsions de concurrence n’ont jamais été aussi fortes en France," a expliqué Benjamin Smith, dans un entretien repris par nos confrères du journal Ouest France.
Des affirmations que rejoint la SCARA.
Taxe de solidarité : "exonérer les dessertes ultramarines et corses"
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Pour le Syndicat (professsionnel) des Compagnies Aériennes Autonomes, le projet de triplement du "tarif de solidarité" de la taxe sur le transport aérien de passagers est perçu comme une mesure fiscale discriminatoire.
Le projet. de loi de finances 2025 prévoit de passer la collecte de 462 millions d’euros à 1,462 milliard d’euros.
Le syndicat ne comprend pas que les compagnies aériennes soient uniquement ciblées et pas les autres modes de transport, comme le TGV.
De plus, il demande au gouvernement de respecter ses promesses et "d’exonérer les dessertes ultramarines et corses du volet "écotaxe" de la Taxe sur le Transport Aérien de Passagers.
Ce serait là un signe positif important pour les populations concernées, qui jugent trop élevé le coût de la continuité territoriale."
D'ailleurs IATA a communiqué sur le sujet, pour protester contre cette future hausse.
L'association estime que sa mise en oeuvre sera désastreuse pour l'aérien français, alors que l'industrie est un moteur d'emploi et de prospérité.
"Il est essentiel que le gouvernement français effectue une évaluation de l’impact de ces taxes. La proposition est un geste de panique et témoigne d’un manque de réflexion commune.
La France devrait suivre leur exemple. La seule réponse possible au déficit français est de faire croître son économie et élargir sa base fiscale, et non pas de taxer les secteurs productifs de l’économie jusqu’à la paralysie," a témoigné Willie Walsh, le directeur général de IATA, dans un précédent article.
Le projet. de loi de finances 2025 prévoit de passer la collecte de 462 millions d’euros à 1,462 milliard d’euros.
Le syndicat ne comprend pas que les compagnies aériennes soient uniquement ciblées et pas les autres modes de transport, comme le TGV.
De plus, il demande au gouvernement de respecter ses promesses et "d’exonérer les dessertes ultramarines et corses du volet "écotaxe" de la Taxe sur le Transport Aérien de Passagers.
Ce serait là un signe positif important pour les populations concernées, qui jugent trop élevé le coût de la continuité territoriale."
D'ailleurs IATA a communiqué sur le sujet, pour protester contre cette future hausse.
L'association estime que sa mise en oeuvre sera désastreuse pour l'aérien français, alors que l'industrie est un moteur d'emploi et de prospérité.
"Il est essentiel que le gouvernement français effectue une évaluation de l’impact de ces taxes. La proposition est un geste de panique et témoigne d’un manque de réflexion commune.
La France devrait suivre leur exemple. La seule réponse possible au déficit français est de faire croître son économie et élargir sa base fiscale, et non pas de taxer les secteurs productifs de l’économie jusqu’à la paralysie," a témoigné Willie Walsh, le directeur général de IATA, dans un précédent article.