Michelle Kunegel : "Personnellement je considère que cette époque est particulièrement enrichissante ; oui elle nous bouscule, elle nous heurte, nous qui sommes déjà fragilisés par la pandémie mais elle nous rappelle aussi que le changement c’est « l’à venir », que la pérennité de nos entreprises passera toujours par l’agilité, la prise de conscience de son environnement et l’innovation à tous les niveaux. " - Photo DR
Après la période COVID où tout un chacun fut dépassé par les évènements et a dû trouver son propre équilibre afin d’y faire face, voici venu le temps des grands changements. Et là non plus, nul n’est épargné.
Les questionnements sont à toutes les strates de notre société et la « raison d’être », celle qui motive chacun d’entre nous à se lever chaque matin, est potentiellement mise à mal.
Déjà fragilisés par les inquiétudes que suscite l’avenir de nos métiers, nous nous trouvons à présent dans nos agences face d’un « homotouristicus » en profonde mutation.
Une récente étude de l’Agence Régionale du tourisme du Grand Est , « l’Explorateur des Tendances » a retenu ces derniers temps toute mon attention. Dans cet édito, j’ai à cœur de partager deux des tendances de fond relevées et qui se confirment dans le comportement de nos clients.
Les questionnements sont à toutes les strates de notre société et la « raison d’être », celle qui motive chacun d’entre nous à se lever chaque matin, est potentiellement mise à mal.
Déjà fragilisés par les inquiétudes que suscite l’avenir de nos métiers, nous nous trouvons à présent dans nos agences face d’un « homotouristicus » en profonde mutation.
Une récente étude de l’Agence Régionale du tourisme du Grand Est , « l’Explorateur des Tendances » a retenu ces derniers temps toute mon attention. Dans cet édito, j’ai à cœur de partager deux des tendances de fond relevées et qui se confirment dans le comportement de nos clients.
Consommation plus responsable et plus éthique
Notre voyageur en mutation souhaite une consommation plus responsable et plus éthique.
Son engagement pour la planète, même à petite échelle doit être identifié ; pour certains cela représente un argument significatif dans le choix de leurs vacances.
Charge à nous, professionnels, de ne pas ignorer leurs nouvelles sensibilités à l’environnement.
Il recherche également de plus en plus un « tourisme intelligent » où durable et digital censés s’opposer auparavant, se complètent à présent et où les rencontres « en vrai », s’associent à des outils et des approches numériques.
Voici venu aussi le temps du « slow tourisme » ou l’art de voyager en s’imprégnant pleinement de la nature, de la richesse du patrimoine, du respect du territoire et des rencontres avec les locaux, le tout peu émetteur de CO2.
Une autre tendance qui ressort de l’étude est la réelle montée en puissance du « CARE » ; prendre soin de soi et de ses proches est devenu une priorité, surtout après cette période Covid, qui a mis en exergue notre vulnérabilité sanitaire.
Avec la crise, notre voyageur a redécouvert le besoin d’échanger avec ses proches et ses amis. Il est aussi en quête de rupture avec son quotidien et à la recherche de l’amélioration de son « moi intérieur ».
Cela peut se traduire par exemple par une recherche d’éthique, d’immersion, de bien-être, de lâcher-prise ou d’éco-volontariat. Sa recherche d’expérience est partout et elle doit être une source d’enrichissement personnel.
Son engagement pour la planète, même à petite échelle doit être identifié ; pour certains cela représente un argument significatif dans le choix de leurs vacances.
Charge à nous, professionnels, de ne pas ignorer leurs nouvelles sensibilités à l’environnement.
Il recherche également de plus en plus un « tourisme intelligent » où durable et digital censés s’opposer auparavant, se complètent à présent et où les rencontres « en vrai », s’associent à des outils et des approches numériques.
Voici venu aussi le temps du « slow tourisme » ou l’art de voyager en s’imprégnant pleinement de la nature, de la richesse du patrimoine, du respect du territoire et des rencontres avec les locaux, le tout peu émetteur de CO2.
Une autre tendance qui ressort de l’étude est la réelle montée en puissance du « CARE » ; prendre soin de soi et de ses proches est devenu une priorité, surtout après cette période Covid, qui a mis en exergue notre vulnérabilité sanitaire.
Avec la crise, notre voyageur a redécouvert le besoin d’échanger avec ses proches et ses amis. Il est aussi en quête de rupture avec son quotidien et à la recherche de l’amélioration de son « moi intérieur ».
Cela peut se traduire par exemple par une recherche d’éthique, d’immersion, de bien-être, de lâcher-prise ou d’éco-volontariat. Sa recherche d’expérience est partout et elle doit être une source d’enrichissement personnel.
Du tourisme de services au tourisme du "faire"
Nous évoluons d’un tourisme de services (visites de musées de sites touristiques) vers un tourisme du « faire ». Notre client veut devenir acteur de ses vacances !
Pour finir, et je ne fais que citer encore quelques-unes des autres tendances qui ressortent de l’étude : à savoir la fulgurante ascension de la digitalisation de l’expérience touristique, l’explosion du tourisme de proximité, la modification du rapport au temps et la montée du tourisme collaboratif… tout un programme !
Bien sûr tous nos clients actuels ne sont pas encore axés sur ces transformations en cours. Nous retrouvons dans nos agences en grande partie nos clients « d’avant », avec des attentes plus classiques fort heureusement. Mais les mots éthique, empreinte carbone et qualité plutôt que quantité font à présent partie de leurs vocabulaires et de leurs demandes.
Ne nous leurrons pas… la mutation est engagée.
Personnellement, je considère que cette époque est particulièrement enrichissante ; oui elle nous bouscule, elle nous heurte, nous qui sommes déjà fragilisés par la pandémie, mais elle nous rappelle aussi que le changement c’est « l’à venir », que la pérennité de nos entreprises passera toujours par l’agilité, la prise de conscience de son environnement et l’innovation à tous les niveaux.
Un nouveau défi à relever et d’y associer nos collaborateurs (et pourquoi pas nos clients ?) voilà une belle façon de « jouer collectif et/ou collaboratif » au sein de nos entreprises.
Pour ceux qui le souhaitent, je partage le lien de l’étude à laquelle je fais référence l'Explorateur des Tendances par l'Agence régionale du Tourisme du Grand Est.
Michelle Kunegel.
Pour finir, et je ne fais que citer encore quelques-unes des autres tendances qui ressortent de l’étude : à savoir la fulgurante ascension de la digitalisation de l’expérience touristique, l’explosion du tourisme de proximité, la modification du rapport au temps et la montée du tourisme collaboratif… tout un programme !
Bien sûr tous nos clients actuels ne sont pas encore axés sur ces transformations en cours. Nous retrouvons dans nos agences en grande partie nos clients « d’avant », avec des attentes plus classiques fort heureusement. Mais les mots éthique, empreinte carbone et qualité plutôt que quantité font à présent partie de leurs vocabulaires et de leurs demandes.
Ne nous leurrons pas… la mutation est engagée.
Personnellement, je considère que cette époque est particulièrement enrichissante ; oui elle nous bouscule, elle nous heurte, nous qui sommes déjà fragilisés par la pandémie, mais elle nous rappelle aussi que le changement c’est « l’à venir », que la pérennité de nos entreprises passera toujours par l’agilité, la prise de conscience de son environnement et l’innovation à tous les niveaux.
Un nouveau défi à relever et d’y associer nos collaborateurs (et pourquoi pas nos clients ?) voilà une belle façon de « jouer collectif et/ou collaboratif » au sein de nos entreprises.
Pour ceux qui le souhaitent, je partage le lien de l’étude à laquelle je fais référence l'Explorateur des Tendances par l'Agence régionale du Tourisme du Grand Est.
Michelle Kunegel.