Le B 777 qui opère depuis Paris aura également cette nouvelle classe produit à partir de septembre. Ce sera la deuxième ligne après Londres à en être pourvue. Photo DR Cathay
La compagnie de Hong Kong joue la carte du service avec le succès qu’on lui connaît. Les lauriers lui sont habituels et le full service est sa philosophie.
Mais lorsque le principe de la Premium Economy est apparu parmi les compagnies traditionnelles, notamment sur les liaisons d’Asie vers l’Australie, Cathay ne s’est pas précipitée pour l’adopter.
« Nous avons attendu de voir si le concept prenait dans le monde entier avant de décider de l’introduire sur nos appareils », explique John Slotar, le CEO de la compagnie.
Une Premium Economy à la Cathay Pacific c’est un siège plus confortable que celui de la classe Eco avec boissons avant le décollage, un catering dédié, un écran large pour profiter du programme de divertissements, la tête de siège redessiné spécialement par la compagnie avec un espace pour poser téléphone, montre ou autres objets facilement accessibles.
Mais lorsque le principe de la Premium Economy est apparu parmi les compagnies traditionnelles, notamment sur les liaisons d’Asie vers l’Australie, Cathay ne s’est pas précipitée pour l’adopter.
« Nous avons attendu de voir si le concept prenait dans le monde entier avant de décider de l’introduire sur nos appareils », explique John Slotar, le CEO de la compagnie.
Une Premium Economy à la Cathay Pacific c’est un siège plus confortable que celui de la classe Eco avec boissons avant le décollage, un catering dédié, un écran large pour profiter du programme de divertissements, la tête de siège redessiné spécialement par la compagnie avec un espace pour poser téléphone, montre ou autres objets facilement accessibles.
France : la clientèle corporate représente 30% du remplissage des avions
Les Airbus A 330 -300 qui sortent des chaînes de Toulouse pour la compagnie de Hong-Kong en sont désormais équipés.
Ils seront utilisés principalement sur les lignes australiennes mais le B 777 qui opère depuis Paris aura également cette nouvelle classe produit à partir de septembre. Ce sera la deuxième ligne après Londres à en être pourvue.
Pour autant, le B-777 opérant sur Paris gardera ses six sièges de Première classe, apparemment suffisamment demandés.
La clientèle corporate représente 30% du remplissage des avions de Cathay au départ de France. De quoi leur donner aussi un nouveau salon à CDG.
Un certain nombre de ces voyageurs d’affaires utilisent néanmoins la classe Eco. La Premium Economy dont le tarif négocié tournera autour de 1700 euros l’aller-retour devrait logiquement drainer une partie de cette clientèle.
Ils seront utilisés principalement sur les lignes australiennes mais le B 777 qui opère depuis Paris aura également cette nouvelle classe produit à partir de septembre. Ce sera la deuxième ligne après Londres à en être pourvue.
Pour autant, le B-777 opérant sur Paris gardera ses six sièges de Première classe, apparemment suffisamment demandés.
La clientèle corporate représente 30% du remplissage des avions de Cathay au départ de France. De quoi leur donner aussi un nouveau salon à CDG.
Un certain nombre de ces voyageurs d’affaires utilisent néanmoins la classe Eco. La Premium Economy dont le tarif négocié tournera autour de 1700 euros l’aller-retour devrait logiquement drainer une partie de cette clientèle.
Le low cost n'est pas à l'ordre du jour
Les appareils qui assureront la ligne de Paris seront également équipés des nouveaux produits Business et Eco.
Prudence pour l’adoption de la Premium Economy. C’est la même prudence qui incite le patron de Cathay Pacific à ne pas suivre ses concurrents asiatiques et créer aussi sa filiale low cost.
« C’est vrai que les low cost qui se sont créées en Asie sont nos concurrents directs en ce moment mais le full service que nous offrons reste apprécié par les passagers. Avec l’A 330, Cathay dispose d’un atout important, la capacité face aux appareils plus petits des compagnies low cost.
Par ailleurs, il faut voir le produit dans la durée.
Toutes les compagnies américaines traditionnelles qui se sont essayées au low cost les ont arrêtées après quelques mois de tentative. On verra ce que cela donne en Asie dans la durée, et développer plusieurs marques est très onéreux ».
Prudence pour l’adoption de la Premium Economy. C’est la même prudence qui incite le patron de Cathay Pacific à ne pas suivre ses concurrents asiatiques et créer aussi sa filiale low cost.
« C’est vrai que les low cost qui se sont créées en Asie sont nos concurrents directs en ce moment mais le full service que nous offrons reste apprécié par les passagers. Avec l’A 330, Cathay dispose d’un atout important, la capacité face aux appareils plus petits des compagnies low cost.
Par ailleurs, il faut voir le produit dans la durée.
Toutes les compagnies américaines traditionnelles qui se sont essayées au low cost les ont arrêtées après quelques mois de tentative. On verra ce que cela donne en Asie dans la durée, et développer plusieurs marques est très onéreux ».
Objectif : atteindre la desserte d’une 12aine de destinations européennes
Un Moyen courrier qui reste donc traditionnel mais c’est également le full service que Cathay Pacific mettra en place sur les A350 dont elle a commandé 38 exemplaires avec livraison à partir de 2015.
« L’A350 sera déterminant pour notre stratégie d’expansion, notamment sur l’Europe.
Actuellement, nous desservons six villes européennes mais l’A350 nous permettra de toucher des villes moyennes comme Lyon, Manchester ou Munich. L’objectif est d’atteindre la desserte d’une douzaine de destinations européennes ».
Le full service signifie aussi un nombre intensif de fréquences. La raison pour laquelle Cathay est le premier client d’Airbus pour l’A 330 avec 56 appareils en activité et 17 autres en commande.
C’est pour cette même raison de recherche de fréquences que Cathay ne considère pas l’A 380 comme un appareil stratégique. Pour l’instant tout au moins, mais comme le souligne le CEO de Cathay Pacific, dans le transport aérien, on ne sait jamais…
« L’A350 sera déterminant pour notre stratégie d’expansion, notamment sur l’Europe.
Actuellement, nous desservons six villes européennes mais l’A350 nous permettra de toucher des villes moyennes comme Lyon, Manchester ou Munich. L’objectif est d’atteindre la desserte d’une douzaine de destinations européennes ».
Le full service signifie aussi un nombre intensif de fréquences. La raison pour laquelle Cathay est le premier client d’Airbus pour l’A 330 avec 56 appareils en activité et 17 autres en commande.
C’est pour cette même raison de recherche de fréquences que Cathay ne considère pas l’A 380 comme un appareil stratégique. Pour l’instant tout au moins, mais comme le souligne le CEO de Cathay Pacific, dans le transport aérien, on ne sait jamais…