L'ancien fort portugais de Galle a résisté aux assauts de la vague
Arrivé hier en milieu de journée pour une rencontre avec les voyagistes français et la presse professionnelle, Udaya Nanayakkara, PDG du Sri Lanka Tourist Board, après avoir rappelé les 31 000 victimes recensées, a fait un rapide point sur la situation des hôtels.
« Sur les 48 établissements touchés par le tsunami, 26 sont déjà opérationnels. Il s’agit pour la plupart d’hôtels dont les structures n’ont pas été endommagées.""
« Notre priorité aujourd’hui est de donner un toit aux milliers de nos compatriotes » a déclaré Udaya Nanayakkara, PDG du Sri Lanka Tourist Board. « La plupart des maisons détruites appartenaient à des pêcheurs dont les familles vivaient du tourisme ou encore travaillaient dans l’hôtellerie ».
Relancer la destination à tout prix
Pour la reconstruction de ces maisons, le gouvernement Sri Lankais a établi de nouvelles normes. « Sur la côte ouest, il y aura désormais un périmètre de sécurité de 100 mètres par rapport à la plage. Pour les côtes Sud et Est, ce sera 200 mètres précise-t-il. Le coût d’une reconstruction est estimé à 2 000 € par unité.
« Mais le plus important, c’est que les touristes reviennent » a insisté le PDG du Sri Lankan Tourist Board. « C’est vrai qu’il y a eu énormément d’annulations sur la destination. Actuellement nous ne devons avoir que 4 personnes par départ », confirme la représentante de Jet Tours.
« La destination est au ralenti » reconnaît également Patrick Gardin, chef de produits Asie chez Vacances Transat.
Pour faire revenir vite les touristes, le Sri Lankan Tourist Board organisera une opération de relance : partir à deux pour le prix d’un. « Du 14 février au 13 mars, tous les voyages achetés et consommés avant le 15 juin seront à moitié prix », explique Udaya Nanayakkara. Une décision qui semble prendre au dépourvu les voyagistes présents.
« C’est toute la production qui doit être à ces conditions »...
« Pour les séjours plages, cela ne posera pas de difficultés, mais pour les circuits, c’est plus difficile à mettre en œuvre » reconnaît Patrick Gardin. « Nous réfléchissons à des actions de relance, pour l’instant, elles ne sont pas encore finalisées » explique Floréal Gavalda, directeur TO de Kuoni France. « Nous pensions mettre peut être 2 ou 3 produits en gratuité pour l’opération » avance Bruno Gallois, PDG de Marsans.
« C’est toute la production qui doit être à ces conditions. Les taxes hôtelières ne porteront que sur la personne payante, pas sur la gratuite. De même, dans le triangle culturel, les entrées aux sites seront gratuites » continue Udaya Nanayakkara.
Que vont faire les voyagistes ? Passer toutes leurs ventes Sri Lanka du 14 février au 13 mars en gratuité pour les accompagnants ? Seulement quelques produits ? Toujours est-il que le temps presse et qu’il reste moins d’une semaine pour finaliser leur(s) réponse(s) à l’opération de relance touristique du Sri Lanka.
Hervé DUCRUET à Paris - herve.ducruet@tourmag.com
« Sur les 48 établissements touchés par le tsunami, 26 sont déjà opérationnels. Il s’agit pour la plupart d’hôtels dont les structures n’ont pas été endommagées.""
« Notre priorité aujourd’hui est de donner un toit aux milliers de nos compatriotes » a déclaré Udaya Nanayakkara, PDG du Sri Lanka Tourist Board. « La plupart des maisons détruites appartenaient à des pêcheurs dont les familles vivaient du tourisme ou encore travaillaient dans l’hôtellerie ».
Relancer la destination à tout prix
Pour la reconstruction de ces maisons, le gouvernement Sri Lankais a établi de nouvelles normes. « Sur la côte ouest, il y aura désormais un périmètre de sécurité de 100 mètres par rapport à la plage. Pour les côtes Sud et Est, ce sera 200 mètres précise-t-il. Le coût d’une reconstruction est estimé à 2 000 € par unité.
« Mais le plus important, c’est que les touristes reviennent » a insisté le PDG du Sri Lankan Tourist Board. « C’est vrai qu’il y a eu énormément d’annulations sur la destination. Actuellement nous ne devons avoir que 4 personnes par départ », confirme la représentante de Jet Tours.
« La destination est au ralenti » reconnaît également Patrick Gardin, chef de produits Asie chez Vacances Transat.
Pour faire revenir vite les touristes, le Sri Lankan Tourist Board organisera une opération de relance : partir à deux pour le prix d’un. « Du 14 février au 13 mars, tous les voyages achetés et consommés avant le 15 juin seront à moitié prix », explique Udaya Nanayakkara. Une décision qui semble prendre au dépourvu les voyagistes présents.
« C’est toute la production qui doit être à ces conditions »...
« Pour les séjours plages, cela ne posera pas de difficultés, mais pour les circuits, c’est plus difficile à mettre en œuvre » reconnaît Patrick Gardin. « Nous réfléchissons à des actions de relance, pour l’instant, elles ne sont pas encore finalisées » explique Floréal Gavalda, directeur TO de Kuoni France. « Nous pensions mettre peut être 2 ou 3 produits en gratuité pour l’opération » avance Bruno Gallois, PDG de Marsans.
« C’est toute la production qui doit être à ces conditions. Les taxes hôtelières ne porteront que sur la personne payante, pas sur la gratuite. De même, dans le triangle culturel, les entrées aux sites seront gratuites » continue Udaya Nanayakkara.
Que vont faire les voyagistes ? Passer toutes leurs ventes Sri Lanka du 14 février au 13 mars en gratuité pour les accompagnants ? Seulement quelques produits ? Toujours est-il que le temps presse et qu’il reste moins d’une semaine pour finaliser leur(s) réponse(s) à l’opération de relance touristique du Sri Lanka.
Hervé DUCRUET à Paris - herve.ducruet@tourmag.com