Si ces derniers temps, c'est surtout le tourisme qui a été mis en avant dans les opérations de promotion de Selectour, le voyage d'affaires reste, de loin, la principale source de revenus du réseau volontaire.
Sur les 2,6 milliards d'euros de chiffre d'affaires (CA) de Selectour en 2016/2017, 70 % environ sont réalisés sur ce segment.
Mais le président de Selectour, Laurent Abitbol, et son conseil d'administration, ne s'en contentent pas. Ils veulent passer la vitesse supérieure.
Avec, dans leur ligne de mire, les très gros comptes à plusieurs dizaines de millions d'euros annuels.
Un objectif pour lequel Selectour Affaires mise notamment sur un partenariat récemment noué avec l'AFTM (association française des Travel Managers). "Cela nous apporte la reconnaissance des grands comptes", explique Patricia Morosini, directrice du voyage d'affaires chez Selectour.
Sur les 2,6 milliards d'euros de chiffre d'affaires (CA) de Selectour en 2016/2017, 70 % environ sont réalisés sur ce segment.
Mais le président de Selectour, Laurent Abitbol, et son conseil d'administration, ne s'en contentent pas. Ils veulent passer la vitesse supérieure.
Avec, dans leur ligne de mire, les très gros comptes à plusieurs dizaines de millions d'euros annuels.
Un objectif pour lequel Selectour Affaires mise notamment sur un partenariat récemment noué avec l'AFTM (association française des Travel Managers). "Cela nous apporte la reconnaissance des grands comptes", explique Patricia Morosini, directrice du voyage d'affaires chez Selectour.
"Les ministères commencent à s'intéresser à nous"
Parmi ces très gros clients potentiels se trouvent les administrations, et plus particulièrement les ministères, pour lesquelles plusieurs appels d'offres sont en cours.
Grâce à des opérations de lobbying qui mettent principalement en avant le caractère "Made in France" de l'offre de Selectour Affaires, "ils commencent à s'intéresser à nous, se félicite Laurent Abitbol.
Jusqu'à il y a un ou deux ans, Selectour ne pouvait même pas répondre aux appels d'offres des ministères. C'est désormais le cas !"
Et si, Selectour Affaires remportent ces gros marchés, le président assure que "nous avons au moins 5 ou 6 adhérents qui sont capables de prendre en charge des comptes à 150 millions d'euros."
"Nous sommes au même niveau d'expertise que Carlson Wagonlit Travel ou American Express", ajoute Jean-Marc Gameiro, directeur général de Tourexcel et administrateur de Selectour.
Grâce à des opérations de lobbying qui mettent principalement en avant le caractère "Made in France" de l'offre de Selectour Affaires, "ils commencent à s'intéresser à nous, se félicite Laurent Abitbol.
Jusqu'à il y a un ou deux ans, Selectour ne pouvait même pas répondre aux appels d'offres des ministères. C'est désormais le cas !"
Et si, Selectour Affaires remportent ces gros marchés, le président assure que "nous avons au moins 5 ou 6 adhérents qui sont capables de prendre en charge des comptes à 150 millions d'euros."
"Nous sommes au même niveau d'expertise que Carlson Wagonlit Travel ou American Express", ajoute Jean-Marc Gameiro, directeur général de Tourexcel et administrateur de Selectour.
La nouvelle coopérative sera une "fédération"
Des compétences que le réseau compte renforcer en devenant propriétaire de ses technologies. C'est ce qui est au cœur du projet de "New Coop" porté par le président et son conseil d'administration.
Celui-ci prévoit "une augmentation de capital qui nous permettra d'acheter ces technologies", résume Laurent Abitbol.
Il veut créer une "fédération" en déplafonnant le seuil d'actions que peut à l'heure actuelle détenir chaque adhérent. Ce qui permettra à certains "gros" de monter à des participations jusqu'à 15 à 20 % du capital de la société.
Seuls les adhérents pourront acheter les actions mises en vente et "la coopérative conservera une minorité de blocage", martèle le président.
Un système qui, il l'assure, ne pénalisera pas les mono points de vente et les membres plus petits. Au contraire : "les plus petits profiteront de l'activité et des investissements des plus gros."
Reste à voir si ces promesses convaincront les adhérents de Selectour. Nous le saurons très rapidement avec le résultat de l'élection de 5 nouveaux administrateurs le 22 juin 2017.
Celui-ci prévoit "une augmentation de capital qui nous permettra d'acheter ces technologies", résume Laurent Abitbol.
Il veut créer une "fédération" en déplafonnant le seuil d'actions que peut à l'heure actuelle détenir chaque adhérent. Ce qui permettra à certains "gros" de monter à des participations jusqu'à 15 à 20 % du capital de la société.
Seuls les adhérents pourront acheter les actions mises en vente et "la coopérative conservera une minorité de blocage", martèle le président.
Un système qui, il l'assure, ne pénalisera pas les mono points de vente et les membres plus petits. Au contraire : "les plus petits profiteront de l'activité et des investissements des plus gros."
Reste à voir si ces promesses convaincront les adhérents de Selectour. Nous le saurons très rapidement avec le résultat de l'élection de 5 nouveaux administrateurs le 22 juin 2017.