Lors de la Convention TourCom qui aura lieu à partir du 25 au 28 novembre à Strasbourg Richard Vainopoulos insistera sur les orientations qui font le succès du réseau. Le succès rencontré auprès des indépendants s’explique certes par l’inquiétude des agences, reconnaît-il, mais il confirme aussi les orientations stratégiques du réseau.
Ce dernier se considère avant tout comme un réseau de services et a pour objectif, face aux changements qui s’annoncent, que ses adhérents soient totalement armés, tant au niveau commercial que technique, dès le 1er avril 2005.
En effet, la disparition des commissions aériennes entame une nouvelle ère pour les agences de voyages. Conformément à sa philosophie de réseau volontaire, le plan d’action conçu par TourCom pour ses adhérents se veut purement indicatif : les agences sont libres d’utiliser ou non les outils qui leur sont proposés.
Par ailleurs, le réseau a souhaité que tous les outils fournis aux agences soient élaborés et testés par un panel représentatif d’adhérents. Un premier envoi a été adressé le 13 octobre dernier, comprenant un barème d’honoraires indicatif et les premiers éléments de communication à destination des clients entreprises.
Un barème d’honoraires indicatif
Début novembre, une deuxième étape a consisté à envoyer une matrice de calcul des honoraires, une liste des différents types de frais existants et un modèle de contrat de billetterie.
Les ateliers de travail qui débuteront jeudi 26 novembre constitueront un moment fort du plan d’action puisqu'ils seront consacrés aux aspects commerciaux, juridiques, fiscaux et financiers du changement de rémunération.
En 2005, le plan d’action sera renforcé par un important volet de conseil en gestion et de formations. Un premier cycle destiné aux chefs d’entreprise aura lieu en janvier 2005 et un second cycle spécial agents de comptoir se déroulera en mars.
TourCom désormais partenaire de TQ3, mise sur ce réseau de dimension mondiale et le service de proximité pour devenir leader du voyage d’affaires en France. Le partenariat commercial conclu en septembre dernier est déjà effectif. Des réponses commerciales et des prospections conjointes sont engagées afin de permettre à des agences TourCom de fidéliser ou de conquérir des clients positionnés sur l’international.
TQ3 : des affaires au tourisme et aux loisirs
Par ailleurs, plusieurs accords de distribution ont été signés et permettent aux agences TourCom concernées d’apporter un service de proximité à des très grands comptes clients de TQ3.
L’année 2005 va être consacrée à l’approfondissement des relations avec TQ3 et à engager des négociations communes avec les fournisseurs afin de bénéficier des meilleurs accords. D’autres synergies sont à l’étude, notamment dans le domaine des technologies.
Enfin, un dispositif de veille va être mis en place, afin que les agences TourCom puissent bénéficier de l’expérience et de la connaissance de TQ3. D’abord centré sur le secteur affaires, le partenariat pourra être étendu, dans un deuxième temps, au marché du tourisme et des loisirs.
TourCom a ouvert un nouveau front en janvier dernier : la valeur faciale des billets d’avion. Tout indique que ce nouveau combat rencontre aussi l’adhésion de la majorité des indépendants.
Malgré les pressions exercées par Air France pour continuer de maîtriser le prix de vente des billets vendus par la distribution indépendante, TourCom souhaite que les agences de voyages puissent émettre les billets d’avion avec ou sans valeur faciale. Pour le réseau, « 0 % de commission = 100 % de liberté commerciale »
Valeur faciale : TourCom ne lâche pas le morceau
"Avec la disparition des commissions aériennes, la liberté commerciale est non seulement légitime mais indispensable pour que les agences puissent continuer de gagner leur vie, rappelle le communiqué. Pour cela, elles doivent pouvoir fixer librement leurs marges – et donc leurs prix – comme n’importe quel commerçant. Or, cette liberté restera très limitée tant que la compagnie aérienne continuera d’imposer l’affichage de son prix de vente sur le billet.
TourCom estime avoir marqué un premier point face à Air France en septembre dernier : un cabinet juridique international a confirmé que, contrairement à ce qu’affirmait Christian Boireau, mais aussi le SNAV, il n’existe aucune obligation légale pour l’agence de voyage mandataire d’afficher le prix de vente fixé par le mandant.
Mieux : le cabinet consulté a même démontré qu’aucune règle juridique – convention internationale, loi, décret, contrat – ne permet à Air France de faire peser ce type d’obligation sur les agences de voyages. Bien au contraire, les résolutions IATA prévoient expressément que les agences peuvent opter pour la mention d’un code et donc ne pas indiquer le tarif lui-même sur le billet.
Aussi, dans un courrier daté du 26 octobre, Richard Vainopoulos, a demandé à Jean-Cyril Spinetta de clarifier la position de sa compagnie. Sans réponse positive de la part d’Air France, il n’exclut pas de mener une action de grande envergure.
Pour TourCom, la défense de la profession devra passer en 2005 par un renouvellement radical du SNAV et par une promotion active des agences de voyages auprès du grand public.
Après avoir dénoncé les dérives et les échecs de la direction sortante du SNAV, TourCom souhaite que les prochaines élections marquent une rupture nette avec le passé, aussi bien au niveau des membres qui ont cautionné l’accord Air France que du mode de fonctionnement qui a prévalu jusqu’à maintenant.
La réforme du SNAV : une rupture nette avec le passé
"A quelques mois du renouvellement des instances du SNAV, force est de constater que le syndicat affiche un très mauvais bilan. A bien des égards, les prochaines élections s’annoncent déterminantes pour sauver le syndicat de l’implosion et du divorce avec la base.
Après avoir fait valoir son opinion sur les différents dossiers menés par le SNAV, TourCom s’inscrit, à l’approche des élections, dans une démarche de proposition. Ainsi, lors du dernier renouvellement des instances du syndicat, en mars 2002, TourCom avait bâti un projet de réforme du syndicat en 7 propositions.
"Non seulement ces propositions sont toujours d’actualité, mais elles sont aujourd’hui de la première urgence. Elle s’organisent autour de trois objectifs : l’amélioration des relations entre le SNAV et les agences, l’optimisation du fonctionnement du syndicat et le renforcement de ses capacités de négociations.
Les mesures concrètes proposées consistent par exemple à organiser une consultation annuelle de la base, à définir des stratégies annuelles sanctionnées par des bilans et à renforcer la délégation et collégialité dans la prise de décision."
A défaut de prendre position pour un candidat, Richard Vainopoulos devrait définir, à l’occasion de la Convention de TourCom, les qualités que le réseau attend du futur Président du SNAV. En tout état de cause, c’est en fonction des candidats et de leur volonté de défendre les propositions formulées par TourCom que le réseau déterminera sa position début 2005.
TourCom a la conviction que des toilettages successifs des statuts du syndicat ne feront pas avancer les choses. C’est la raison pour laquelle le réseau s’est prononcé contre une réforme à la sauvette et qu’il est aujourd’hui le seul acteur à proposer un projet de réforme global.
J.daL. - redaction@tourmag.com
Ce dernier se considère avant tout comme un réseau de services et a pour objectif, face aux changements qui s’annoncent, que ses adhérents soient totalement armés, tant au niveau commercial que technique, dès le 1er avril 2005.
En effet, la disparition des commissions aériennes entame une nouvelle ère pour les agences de voyages. Conformément à sa philosophie de réseau volontaire, le plan d’action conçu par TourCom pour ses adhérents se veut purement indicatif : les agences sont libres d’utiliser ou non les outils qui leur sont proposés.
Par ailleurs, le réseau a souhaité que tous les outils fournis aux agences soient élaborés et testés par un panel représentatif d’adhérents. Un premier envoi a été adressé le 13 octobre dernier, comprenant un barème d’honoraires indicatif et les premiers éléments de communication à destination des clients entreprises.
Un barème d’honoraires indicatif
Début novembre, une deuxième étape a consisté à envoyer une matrice de calcul des honoraires, une liste des différents types de frais existants et un modèle de contrat de billetterie.
Les ateliers de travail qui débuteront jeudi 26 novembre constitueront un moment fort du plan d’action puisqu'ils seront consacrés aux aspects commerciaux, juridiques, fiscaux et financiers du changement de rémunération.
En 2005, le plan d’action sera renforcé par un important volet de conseil en gestion et de formations. Un premier cycle destiné aux chefs d’entreprise aura lieu en janvier 2005 et un second cycle spécial agents de comptoir se déroulera en mars.
TourCom désormais partenaire de TQ3, mise sur ce réseau de dimension mondiale et le service de proximité pour devenir leader du voyage d’affaires en France. Le partenariat commercial conclu en septembre dernier est déjà effectif. Des réponses commerciales et des prospections conjointes sont engagées afin de permettre à des agences TourCom de fidéliser ou de conquérir des clients positionnés sur l’international.
TQ3 : des affaires au tourisme et aux loisirs
Par ailleurs, plusieurs accords de distribution ont été signés et permettent aux agences TourCom concernées d’apporter un service de proximité à des très grands comptes clients de TQ3.
L’année 2005 va être consacrée à l’approfondissement des relations avec TQ3 et à engager des négociations communes avec les fournisseurs afin de bénéficier des meilleurs accords. D’autres synergies sont à l’étude, notamment dans le domaine des technologies.
Enfin, un dispositif de veille va être mis en place, afin que les agences TourCom puissent bénéficier de l’expérience et de la connaissance de TQ3. D’abord centré sur le secteur affaires, le partenariat pourra être étendu, dans un deuxième temps, au marché du tourisme et des loisirs.
TourCom a ouvert un nouveau front en janvier dernier : la valeur faciale des billets d’avion. Tout indique que ce nouveau combat rencontre aussi l’adhésion de la majorité des indépendants.
Malgré les pressions exercées par Air France pour continuer de maîtriser le prix de vente des billets vendus par la distribution indépendante, TourCom souhaite que les agences de voyages puissent émettre les billets d’avion avec ou sans valeur faciale. Pour le réseau, « 0 % de commission = 100 % de liberté commerciale »
Valeur faciale : TourCom ne lâche pas le morceau
"Avec la disparition des commissions aériennes, la liberté commerciale est non seulement légitime mais indispensable pour que les agences puissent continuer de gagner leur vie, rappelle le communiqué. Pour cela, elles doivent pouvoir fixer librement leurs marges – et donc leurs prix – comme n’importe quel commerçant. Or, cette liberté restera très limitée tant que la compagnie aérienne continuera d’imposer l’affichage de son prix de vente sur le billet.
TourCom estime avoir marqué un premier point face à Air France en septembre dernier : un cabinet juridique international a confirmé que, contrairement à ce qu’affirmait Christian Boireau, mais aussi le SNAV, il n’existe aucune obligation légale pour l’agence de voyage mandataire d’afficher le prix de vente fixé par le mandant.
Mieux : le cabinet consulté a même démontré qu’aucune règle juridique – convention internationale, loi, décret, contrat – ne permet à Air France de faire peser ce type d’obligation sur les agences de voyages. Bien au contraire, les résolutions IATA prévoient expressément que les agences peuvent opter pour la mention d’un code et donc ne pas indiquer le tarif lui-même sur le billet.
Aussi, dans un courrier daté du 26 octobre, Richard Vainopoulos, a demandé à Jean-Cyril Spinetta de clarifier la position de sa compagnie. Sans réponse positive de la part d’Air France, il n’exclut pas de mener une action de grande envergure.
Pour TourCom, la défense de la profession devra passer en 2005 par un renouvellement radical du SNAV et par une promotion active des agences de voyages auprès du grand public.
Après avoir dénoncé les dérives et les échecs de la direction sortante du SNAV, TourCom souhaite que les prochaines élections marquent une rupture nette avec le passé, aussi bien au niveau des membres qui ont cautionné l’accord Air France que du mode de fonctionnement qui a prévalu jusqu’à maintenant.
La réforme du SNAV : une rupture nette avec le passé
"A quelques mois du renouvellement des instances du SNAV, force est de constater que le syndicat affiche un très mauvais bilan. A bien des égards, les prochaines élections s’annoncent déterminantes pour sauver le syndicat de l’implosion et du divorce avec la base.
Après avoir fait valoir son opinion sur les différents dossiers menés par le SNAV, TourCom s’inscrit, à l’approche des élections, dans une démarche de proposition. Ainsi, lors du dernier renouvellement des instances du syndicat, en mars 2002, TourCom avait bâti un projet de réforme du syndicat en 7 propositions.
"Non seulement ces propositions sont toujours d’actualité, mais elles sont aujourd’hui de la première urgence. Elle s’organisent autour de trois objectifs : l’amélioration des relations entre le SNAV et les agences, l’optimisation du fonctionnement du syndicat et le renforcement de ses capacités de négociations.
Les mesures concrètes proposées consistent par exemple à organiser une consultation annuelle de la base, à définir des stratégies annuelles sanctionnées par des bilans et à renforcer la délégation et collégialité dans la prise de décision."
A défaut de prendre position pour un candidat, Richard Vainopoulos devrait définir, à l’occasion de la Convention de TourCom, les qualités que le réseau attend du futur Président du SNAV. En tout état de cause, c’est en fonction des candidats et de leur volonté de défendre les propositions formulées par TourCom que le réseau déterminera sa position début 2005.
TourCom a la conviction que des toilettages successifs des statuts du syndicat ne feront pas avancer les choses. C’est la raison pour laquelle le réseau s’est prononcé contre une réforme à la sauvette et qu’il est aujourd’hui le seul acteur à proposer un projet de réforme global.
J.daL. - redaction@tourmag.com