J’ai intégré le réseau Thomas Cook il y a plus de 10 ans. A cette époque, nous travaillions dans une ambiance sereine et décontractée.
Au fur et à mesure des années, nos politiques d’intéressement ont évolué, avec de plus en plus de conditions à réunir pour obtenir quelque chose.
De mémoire, nos salaires ont du être revus à la hausse en négociation obligatoire annuelle deux fois depuis 1999 (de l’ordre de 1 à 1,5%.)
Nous ne cessions donc de nous rapprocher de notre smic de branche en fonction du niveau de chacun au fur et à mesure.
Les vendeurs les plus ambitieux se sont vus proposés un poste de chef d’agence pour une compensation financière dérisoire (50 euros ou 150 euros mensuels).
Courant 2008, un écrémage a été opéré pour se débarrasser des chefs d’agence ne réussissant pas à atteindre les objectifs fixés, de préférence cinquantenaire et coûtant certainement trop à la société.
Ceci par pressions, usure, et invitation à prendre la porte de la part de leur supérieur hiérarchique direct (chef des ventes).
C’est pourquoi, certains supérieurs s’y refusant ont préféré quitter le groupe, plutôt que de se salir les mains à envoyer des lettres d’avertissement ou de mise à pied.
Au fur et à mesure des années, nos politiques d’intéressement ont évolué, avec de plus en plus de conditions à réunir pour obtenir quelque chose.
De mémoire, nos salaires ont du être revus à la hausse en négociation obligatoire annuelle deux fois depuis 1999 (de l’ordre de 1 à 1,5%.)
Nous ne cessions donc de nous rapprocher de notre smic de branche en fonction du niveau de chacun au fur et à mesure.
Les vendeurs les plus ambitieux se sont vus proposés un poste de chef d’agence pour une compensation financière dérisoire (50 euros ou 150 euros mensuels).
Courant 2008, un écrémage a été opéré pour se débarrasser des chefs d’agence ne réussissant pas à atteindre les objectifs fixés, de préférence cinquantenaire et coûtant certainement trop à la société.
Ceci par pressions, usure, et invitation à prendre la porte de la part de leur supérieur hiérarchique direct (chef des ventes).
C’est pourquoi, certains supérieurs s’y refusant ont préféré quitter le groupe, plutôt que de se salir les mains à envoyer des lettres d’avertissement ou de mise à pied.
Pression et détachements d'office
Après les chefs d’agence, les vendeurs en dessous d’une moyenne vendeur du secteur géographique du chef des ventes ont subi le même traitement.
Il y a eu la pression simultanée du chef d’agence et du chef des ventes, ressentie comme du harcèlement, vendeurs parfois détachés dans les agences Wasteels dans l’attente de prise de décision pour conserver l’ouverture de l’agence ou, au contraire, opérer la fermeture et qui par conséquent ne pouvaient remplir leurs obligations de portefeuille car pas de chaland dans ces agences.
Une certaine mobilité géographique a été imposée comme allant de soi en temps de crise (mutation provisoire vers la résa en fonction des besoins.).
J’allais oublier les RECTT ( jours de chôme imposés), la sentence tombait le mercredi en fonction du chiffre réalisé la semaine précédente, la pression n’était plus mensuelle mais hebdomadaire..
Nos tâches se sont amplifiées : traitement des carnets de voyages, opérations commerciales à notre initiative pour aller chercher le client, délocalisation du call center vers les agences etc...
Il y a eu la pression simultanée du chef d’agence et du chef des ventes, ressentie comme du harcèlement, vendeurs parfois détachés dans les agences Wasteels dans l’attente de prise de décision pour conserver l’ouverture de l’agence ou, au contraire, opérer la fermeture et qui par conséquent ne pouvaient remplir leurs obligations de portefeuille car pas de chaland dans ces agences.
Une certaine mobilité géographique a été imposée comme allant de soi en temps de crise (mutation provisoire vers la résa en fonction des besoins.).
J’allais oublier les RECTT ( jours de chôme imposés), la sentence tombait le mercredi en fonction du chiffre réalisé la semaine précédente, la pression n’était plus mensuelle mais hebdomadaire..
Nos tâches se sont amplifiées : traitement des carnets de voyages, opérations commerciales à notre initiative pour aller chercher le client, délocalisation du call center vers les agences etc...
On exige de moi presque 15% de plus...
La logique du chiffre l’emporte sur tout. La « main d’œuvre est là, elle sera utilisée à son maxima, déplacée si nécessaire. »
C’est à ce titre que, dans notre agence, nous avons perdu 50% de nos effectifs. Malgré la « crise » j’ai, personnellement, rempli mes objectifs sur l’exercice 2008-2009. Pour l’exercice à venir, on exige de moi presque 15% de plus que ce que l’on m’a demandé l’exercice précédent.
Ceci étant bien calculé en vue de verser le moins d’intéressement possible sur l’exercice à venir (près de 900 000 euros par vendeur annuels), et pour un salaire de 1200 euros net (hors primes qui s’avèrent être indispensables étant donné notre niveau de rémunération).
Si l’entreprise a réalisé d’aussi bons bénéfices, c’est grâce à cette politique drastique, et ce n’est pas tant une volonté de conserver une activité correcte pour garder nos emplois que je critique (même s'il y en a qui doivent en avoir » gros sur la papate » des pressions subies et du traitement qui leur a été réservé), mais le manque total de considération du fruit de notre travail, « petits exécutants que nous sommes »... juste un peu plus que Smicards !
C’est à ce titre que, dans notre agence, nous avons perdu 50% de nos effectifs. Malgré la « crise » j’ai, personnellement, rempli mes objectifs sur l’exercice 2008-2009. Pour l’exercice à venir, on exige de moi presque 15% de plus que ce que l’on m’a demandé l’exercice précédent.
Ceci étant bien calculé en vue de verser le moins d’intéressement possible sur l’exercice à venir (près de 900 000 euros par vendeur annuels), et pour un salaire de 1200 euros net (hors primes qui s’avèrent être indispensables étant donné notre niveau de rémunération).
Si l’entreprise a réalisé d’aussi bons bénéfices, c’est grâce à cette politique drastique, et ce n’est pas tant une volonté de conserver une activité correcte pour garder nos emplois que je critique (même s'il y en a qui doivent en avoir » gros sur la papate » des pressions subies et du traitement qui leur a été réservé), mais le manque total de considération du fruit de notre travail, « petits exécutants que nous sommes »... juste un peu plus que Smicards !