Vél’Ofil du Vexin s’installe en gare d'Us dans ses nouveaux locaux

Et bien la réponse est plutôt bonne. Vél'Ofil du Vexin va entamer une troisième saison estivale mieux armé, mieux installé et mieux entouré.

A la tête d’un parc - encore modeste - de 10 vélos à assistance électrique, dont deux pour les enfants, il s'est lancé dans l’aventure courant 2021.

Les premiers mois ont été laborieux pour se faire connaître mais le bouche-à-oreille a fonctionné et il a réalisé déjà en 2022 un doublement spectaculaire de son chiffre d’affaires, avec plus de 600 clients sur la saison.

L’année 2023 devrait marquer une étape importante avec plusieurs nouvelles décisives pour le développement.

La première est la concrétisation d’un projet qui lui tient à cœur. Avec sa petite entreprise, Genséric Maingreaud a réussi à emporter l’appel d’offre « 1001 Gares », lancé conjointement par la SNCF et IDF Mobilités, qui concernait notamment l’aménagement de la gare d’Us, petit village du Vexin.

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Cette gare, quasi abandonnée malgré un trafic encore existant de trains régionaux, doit se transformer en Tiers-Lieu, grâce au financement de l’appel d’offres et d’une subvention de la Région.

Baptisé Halt’à Us, le tiers-lieu sera géré par Vél’Ofil du Vexin qui s’y installe avec ses vélos et son bureau d’accueil.

Il réunira des espaces de travail ouverts à tous, mais aussi des lieux de convivialité avec une petite restauration et des boissons, de la vente de produits locaux, un atelier de réparation de cycle et un hall d’accueil plus chaleureux pour les voyageurs descendant du train.

La dernière touche est mise à l’aménagement réalisé en collaboration entre Vel’Ofil du Vexin et le cabinet Homedesign by K.

Outre sa nouvelle base de travail, Halt’à Us devrait devenir un centre d’animation locale avec une programmation et des animations culturelles, qui replonge Genséric dans son passé récent de comédien.

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Il va d’ailleurs profiter d’une formation spécifique à la gestion d’un Tiers-Lieu par le Parc naturel régional du Vexin qui contribue ainsi à sa mission de promotion touristique au service des populations locales.

Mieux installé, Vel’Ofil du Vexin compte bien mieux rayonner. Plusieurs nouveaux vélos, électriques et musculaires pour ceux que l’effort ne rebute pas, vont arriver et la programmation va se renforcer.

Plus qu’un simple loueur de vélos, Genséric se présente comme une agence réceptive avec de véritables circuits accompagnés, voire de séjours complets.

C’est là que le bât blesse quelque peu. Malgré la beauté naturelle de la forêt et des chemins du Vexin, le PNR souffre d’un large déficit de notoriété.

Les hébergements sont surtout concentrés sur des maisons et chambres d’hôtes et peu de structures à forte capacité. Le travail entrepris par le Comité départemental Val d’Oise Tourisme a pour mission de combler ces faiblesses mais le chemin est encore long.

Les séjours avec nuitées vendus par Vél’Ofil du Vexin restent une exception par rapport aux sorties à la journée et demi-journée.

Mais qu’à cela ne tienne, une seconde bonne nouvelle apporte de l’espoir. Le CDT a initié la création d’un Club des Réceptifs du Val d’Oise, animé par Marie-Valérie Vavasseur.

On y retrouve plusieurs Offices de tourisme immatriculés comme Auvers, Roissy, Enghien-les-Bains, l’Isle-Adam, mais aussi le Château d’Auvers/Oise, l’Abbaye de Royaumont ou le château de La Roche-Guyon.

Les deux agences réceptives, quasiment nées en même temps, Vél’Ofil du Vexin et Partir au Vert, ont été invitées à rejoindre le Club et à proposer une sélection de circuits dans le catalogue en cours de finalisation.

Le Club fera ses débuts publics lors du workshop Destination Groupes de l’ADN Tourisme en avril prochain dans le hall du Panthéon. Il devrait être présent sur plusieurs événements d’ici la fin de l’année : Forum des Loisirs Culturels du CRT Ile-de-France, sans doute Rendez-Vous en France et pourquoi pas l’IFTM Top Resa.

« La démarche est saine et bien organisée. Il n’y a pas de rivalité entre les offres proposées par les Offices du tourisme, les sites et mon confrère de Partir au Vert avec lequel je collabore de temps en temps », se félicite Genséric Maingreaud. Reste à vérifier que tous ces nouveaux éléments vont permettre à sa petite entreprise de franchir un nouveau cap.

Rendez-vous dans un an !

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