La reprise du voyage d'affaires ne semble pour l'instant pas contrariée par les préoccupations d'ordre économique.
Le dernier sondage réalisé au niveau mondial par GBTA est encourageant.
En effet, le volume des voyages d'affaires continue de rebondir, mais reste en-deçà des chiffres de 2019.
En moyenne, les gestionnaires de déplacements estiment que le volume de voyages d'affaires nationaux de leur entreprise est revenu à 63% et que les voyages d'affaires internationaux sont revenus à 50% de leurs niveaux par rapport à 2019.
Par ailleurs, 26% des répondants estiment que leur volume de voyages d'affaires internationaux est revenu à plus de 70% des niveaux pré-pandémiques de leur entreprise.
Notons que les « considérations économiques » ont éclipsé les préoccupations liées au Covid. Seuls 4% des entreprises l’ont cité comme un facteur qui pourrait limiter leur déplacement. S’ils sont préoccupés par le contexte économique, un tiers (30%) déclarent qu'il est peu probable que leur entreprise limite les voyages d'affaires pour cette raison tandis que 45% déclarent adopter une approche attentiste sans envisager de limiter les voyages d'affaires à ce stade.
Plus des trois quarts (78%) des travel managers s'attendent donc à ce que le nombre de voyages d'affaires effectués par les employés de leur entreprise soit supérieur ou bien supérieur en 2023 par rapport à 2022.
Pour Suzanne Neufang, présidente de GBTA, compte tenu du contexte, les progrès sont notables : « L’Asie est toujours en train d’ouvrir ses frontières, les États-Unis n'autorisent les voyages sans restriction que depuis juin ». On part effectivement de loin.
En effet, le volume des voyages d'affaires continue de rebondir, mais reste en-deçà des chiffres de 2019.
En moyenne, les gestionnaires de déplacements estiment que le volume de voyages d'affaires nationaux de leur entreprise est revenu à 63% et que les voyages d'affaires internationaux sont revenus à 50% de leurs niveaux par rapport à 2019.
Par ailleurs, 26% des répondants estiment que leur volume de voyages d'affaires internationaux est revenu à plus de 70% des niveaux pré-pandémiques de leur entreprise.
Notons que les « considérations économiques » ont éclipsé les préoccupations liées au Covid. Seuls 4% des entreprises l’ont cité comme un facteur qui pourrait limiter leur déplacement. S’ils sont préoccupés par le contexte économique, un tiers (30%) déclarent qu'il est peu probable que leur entreprise limite les voyages d'affaires pour cette raison tandis que 45% déclarent adopter une approche attentiste sans envisager de limiter les voyages d'affaires à ce stade.
Plus des trois quarts (78%) des travel managers s'attendent donc à ce que le nombre de voyages d'affaires effectués par les employés de leur entreprise soit supérieur ou bien supérieur en 2023 par rapport à 2022.
Pour Suzanne Neufang, présidente de GBTA, compte tenu du contexte, les progrès sont notables : « L’Asie est toujours en train d’ouvrir ses frontières, les États-Unis n'autorisent les voyages sans restriction que depuis juin ». On part effectivement de loin.
« Va-t-on revenir aux valeurs d’avant-crise ? »
En France, on surperforme par rapport à ces chiffres.
Ainsi, selon l’index Marco Polo, après un recul en juillet, le business a repris des couleurs en août, à 85% par rapport au même mois en 2019.
Vice-président des activités sécurité d’International SOS, société qui sécurise les déplacements des voyageurs d’affaires, Xavier Carn, doute néanmoins que l’on revienne aisément à 100% de l’activité, même s’il observe dans son périmètre un retour à 75% des volumes par rapport à 2019 : « Il est plus compliqué de voyager aujourd’hui mais la reprise est assez forte. Va-t-on revenir aux volumes d’avant ? Nous ne se sommes aujourd’hui pas certains de cela, la virtualité est devenue notre quotidien et, donc, on voyage moins.
On va se voir quand cela est vraiment important, comme se serrer la main pour débuter une relation commerciale. On note aujourd’hui une attente plus forte des collaborateurs qui veulent arrêter d’empiler les escales et les heures de voyage. Ils veulent voyager moins mais mieux en optimisant leur temps, c’est dans l’air du temps ».
A lire aussi : Norme ISO : comment gérer les risques liés aux voyages professionnels ?
A tel point que Brune Poirson, directrice du développement durable du groupe Accor veut redéfinir les frontières qui existent entre le voyage d’affaires et le tourisme, comme elle a pu l’écrire dans une tribune lors du Journal du Dimanche, pour « favoriser l’alliance des deux tout en réduisant les déplacements carbonés ».
Ainsi, selon l’index Marco Polo, après un recul en juillet, le business a repris des couleurs en août, à 85% par rapport au même mois en 2019.
Vice-président des activités sécurité d’International SOS, société qui sécurise les déplacements des voyageurs d’affaires, Xavier Carn, doute néanmoins que l’on revienne aisément à 100% de l’activité, même s’il observe dans son périmètre un retour à 75% des volumes par rapport à 2019 : « Il est plus compliqué de voyager aujourd’hui mais la reprise est assez forte. Va-t-on revenir aux volumes d’avant ? Nous ne se sommes aujourd’hui pas certains de cela, la virtualité est devenue notre quotidien et, donc, on voyage moins.
On va se voir quand cela est vraiment important, comme se serrer la main pour débuter une relation commerciale. On note aujourd’hui une attente plus forte des collaborateurs qui veulent arrêter d’empiler les escales et les heures de voyage. Ils veulent voyager moins mais mieux en optimisant leur temps, c’est dans l’air du temps ».
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A tel point que Brune Poirson, directrice du développement durable du groupe Accor veut redéfinir les frontières qui existent entre le voyage d’affaires et le tourisme, comme elle a pu l’écrire dans une tribune lors du Journal du Dimanche, pour « favoriser l’alliance des deux tout en réduisant les déplacements carbonés ».
Le MICE au secours du voyage d’affaires ?
Des chiffres de reprise confirmés par Yorick Charveriat, vice-président et directeur général France d’American Express Voyage d’Affaires, qui parle aussi d’un niveau retrouvé de 75% avec toutefois des « disparités selon le type d’entreprises ».
Pour AMEX GBT, par ailleurs, « les réunions internes constitueront le principal levier de croissance ». En effet, d’après le 12e rapport annuel Global Meetings & Events Forecast réalisé par American Express Meeting & Events, qui se base sur des entretiens, 67% des répondants ont déclaré qu’ils pensaient que le nombre d’événements en présentiel reviendrait au niveau pré-pandémique d’ici un à deux ans, avec des réunions internes plus petites dépassant déjà les niveaux de 2019 dans certaines régions.
Après deux ans de réunions à distance et hybrides, les personnes interrogées, ont aussi exprimé une lassitude liée aux réunions virtuelles.
Une reprise du voyage d’affaires qui ne fait pas le beurre de tous les opérateurs. Lors du dernier IFTM Top Resa, Henri Hourcade, SVP Air France, a reconnu « une progression assez lente » avec encore 30% des clients business qui manquent à l’appel.
« Nous sommes très agiles pour nous adapter à la demande mais nous continuons à investir pour le voyage d’affaires avec, par exemple, un nouveau siège business dans les 12 Boeing 777-300ER, un investissement de dix millions d’euros par avion ».
A l’inverse, la SNCF, selon Olivier Pinna, directeur du marché Affaires, qui intervenait lors de la présentation du baromètre d'activité Epsa, retrouve sa clientèle affaires avec « des entreprises qui sont passées des intentions aux actes ».
Autrement dit, qui délaissent l’avion au profit du train pour des raisons écologiques. « Une reprise » qu’il évalue « entre 85 et 90% » par rapport à 2019.
Selon une étude réalisé par la SNCF pour Opinion Way, 62% des voyageurs d’affaires affirment que leurs entreprises prennent de plus en plus en compte l’impact écologique et 70% envisagent de choisir le train.
Pour AMEX GBT, par ailleurs, « les réunions internes constitueront le principal levier de croissance ». En effet, d’après le 12e rapport annuel Global Meetings & Events Forecast réalisé par American Express Meeting & Events, qui se base sur des entretiens, 67% des répondants ont déclaré qu’ils pensaient que le nombre d’événements en présentiel reviendrait au niveau pré-pandémique d’ici un à deux ans, avec des réunions internes plus petites dépassant déjà les niveaux de 2019 dans certaines régions.
Après deux ans de réunions à distance et hybrides, les personnes interrogées, ont aussi exprimé une lassitude liée aux réunions virtuelles.
Une reprise du voyage d’affaires qui ne fait pas le beurre de tous les opérateurs. Lors du dernier IFTM Top Resa, Henri Hourcade, SVP Air France, a reconnu « une progression assez lente » avec encore 30% des clients business qui manquent à l’appel.
« Nous sommes très agiles pour nous adapter à la demande mais nous continuons à investir pour le voyage d’affaires avec, par exemple, un nouveau siège business dans les 12 Boeing 777-300ER, un investissement de dix millions d’euros par avion ».
A l’inverse, la SNCF, selon Olivier Pinna, directeur du marché Affaires, qui intervenait lors de la présentation du baromètre d'activité Epsa, retrouve sa clientèle affaires avec « des entreprises qui sont passées des intentions aux actes ».
Autrement dit, qui délaissent l’avion au profit du train pour des raisons écologiques. « Une reprise » qu’il évalue « entre 85 et 90% » par rapport à 2019.
Selon une étude réalisé par la SNCF pour Opinion Way, 62% des voyageurs d’affaires affirment que leurs entreprises prennent de plus en plus en compte l’impact écologique et 70% envisagent de choisir le train.