Kayar, le plus grand centre de pêche du pays. Chaque jour, des centaines de pirogues, superbement décorées, ramènent des tonnes de poissons dans le port et se rangent, le long de la plage, sur plus de deux kilomètres - DR : J.-P.C.
A cinq heures de la France, le Sénégal est la destination la plus proche de France pour le soleil d’hiver. C’est aussi la moins chère.
Et le pays a bien d’autres arguments. « Le Sénégal ce n’est pas seulement Saly, » martèle Didier Coullet, réceptif (Origin Africa).
Blandine Leguichaoua, son associée, enfonce le clou : « la destination peut offrir au moins une excursion par jour sur une semaine ».
En trois jours, particulièrement denses, l’éductour en a fait la preuve et même davantage.
En dehors des plages de cocotiers, deux excursions ont particulièrement marqué les agents de voyages : l’incontournable maison des esclaves - « une grande émotion » pour Camille - et une nouveauté aussi inattendue qu’impressionnante, Marche avec les Lions - « jamais je n’aurais pensé faire ça » pour Diana.
Et le pays a bien d’autres arguments. « Le Sénégal ce n’est pas seulement Saly, » martèle Didier Coullet, réceptif (Origin Africa).
Blandine Leguichaoua, son associée, enfonce le clou : « la destination peut offrir au moins une excursion par jour sur une semaine ».
En trois jours, particulièrement denses, l’éductour en a fait la preuve et même davantage.
En dehors des plages de cocotiers, deux excursions ont particulièrement marqué les agents de voyages : l’incontournable maison des esclaves - « une grande émotion » pour Camille - et une nouveauté aussi inattendue qu’impressionnante, Marche avec les Lions - « jamais je n’aurais pensé faire ça » pour Diana.
La maison des esclaves à Gorée
Maison des esclaves à Gorée : les escaliers conduisent à la chambre des négriers, au rez-de-chaussée, le couloir mène à la porte du "voyage sans retour" - DR : J.-P. C.
Avec ses 900 mètres de long et ses 300 mètres de large, Gorée fait face à Dakar, à quelques encablures.
Bordée de palmiers, l’île se visite à pied en flânant dans les ruelles étroites entre ses maisons coloniales, aujourd’hui branchées et vendues à prix d’or.
Toutes ces bâtisses portent le poids d’un passé, pas si lointain. C’est dans leurs caves qu’ont été entassés, battus, fouettés les esclaves avant le grand voyage. Au rez-de-chaussée et dans les étages vivaient les négriers dans le luxe.
De cette époque, peu glorieuse, il reste aujourd’hui la « Maison des esclaves » que l’on visite. Un musée didactique, plutôt bien fait et le talentueux conservateur, expliquent l’importance stratégique de la place et le mécanisme de la traite des noirs.
Et puis, il y a tous ces murs qui parlent. En bas, le parcage des esclaves, triés par sexe, soigneusement séparés de leurs ethnies et de leurs familles.
Les cellules pour les femmes, les enfants, les jeunes vierges (les plus jolies étant réservées aux maîtres), le mitard pour les récalcitrants. La case des inaptes temporaires, engraissés comme des porcs jusqu’à ce qu’ils atteignent les 60 kg requis pour l’emploi.
Au bout du couloir on accède à la sinistre porte du « voyage sans retour ». C’est par là qu’étaient jetés les esclaves dans de frêles embarcations avant de naviguer vers le continent américain.
Bordée de palmiers, l’île se visite à pied en flânant dans les ruelles étroites entre ses maisons coloniales, aujourd’hui branchées et vendues à prix d’or.
Toutes ces bâtisses portent le poids d’un passé, pas si lointain. C’est dans leurs caves qu’ont été entassés, battus, fouettés les esclaves avant le grand voyage. Au rez-de-chaussée et dans les étages vivaient les négriers dans le luxe.
De cette époque, peu glorieuse, il reste aujourd’hui la « Maison des esclaves » que l’on visite. Un musée didactique, plutôt bien fait et le talentueux conservateur, expliquent l’importance stratégique de la place et le mécanisme de la traite des noirs.
Et puis, il y a tous ces murs qui parlent. En bas, le parcage des esclaves, triés par sexe, soigneusement séparés de leurs ethnies et de leurs familles.
Les cellules pour les femmes, les enfants, les jeunes vierges (les plus jolies étant réservées aux maîtres), le mitard pour les récalcitrants. La case des inaptes temporaires, engraissés comme des porcs jusqu’à ce qu’ils atteignent les 60 kg requis pour l’emploi.
Au bout du couloir on accède à la sinistre porte du « voyage sans retour ». C’est par là qu’étaient jetés les esclaves dans de frêles embarcations avant de naviguer vers le continent américain.
A pied avec les lions
Traditionnelle photo de groupe après la Marche avec les lions : Camille Alban (Carrefour Voyages Crèches sur Saône), Aurélie Baus, (Ailleurs Voyages Augier), Laetitia Dumas (Voyamar Aerosun), Serge Durand (Carrefour Voyages Bourgoin Jallieu), Faustine Faurite (Ailleurs Voyages Valence), Claudine Haddad-Zarka (Aigle Azur), Laurie Lachaise (Ailleurs Voyages Lyon Montchat), Abygail Laffineuse, Clémence Marais (Ailleurs Voyages Villeurbanne), Diana Touati (Ailleurs Voyages Marseille Saint-Barnabé), Eric Veule (Auchan Voyages Aubagne) - DR : Clémence Marais
Out of Africa est devenu réalité au Fathala Lodge, à proximité de Toubakouta, près de la frontière gambienne.
Bâti par une entreprise sud-africaine, au cœur d’une forêt classée de 6 000 hectares, le lodge offre 20 tentes en immersion dans une nature sauvage.
Chacune est équipée d’un vaste lit à baldaquin avec moustiquaire, salle de bains et douche extérieure, clim, coffre.
Posée sur un parquet sur pilotis, chaque habitation possède une terrasse avec, en premier plan, une mare où les animaux peuvent venir s’abreuver.
Au cœur du lodge, une piscine à débordement. En quelque sorte un palace sous toile de tente…
En dehors du luxe, la réserve se distingue avec « Marche avec les lions ». Venu d’Afrique du Sud, le concept de balade avec les lions se pratique en cinq endroits au monde : Ile Maurice, Zambie, Zimbabwe, Afrique du Sud et Sénégal. Et c’est surprenant !
Ce n’est quand même pas tous les jours que l’on se retrouve à un mètre d’un couple de lions. On a plutôt l’habitude de les voir au zoo ou au bout de ses jumelles du haut d’un 4x4 blindé.
Bâti par une entreprise sud-africaine, au cœur d’une forêt classée de 6 000 hectares, le lodge offre 20 tentes en immersion dans une nature sauvage.
Chacune est équipée d’un vaste lit à baldaquin avec moustiquaire, salle de bains et douche extérieure, clim, coffre.
Posée sur un parquet sur pilotis, chaque habitation possède une terrasse avec, en premier plan, une mare où les animaux peuvent venir s’abreuver.
Au cœur du lodge, une piscine à débordement. En quelque sorte un palace sous toile de tente…
En dehors du luxe, la réserve se distingue avec « Marche avec les lions ». Venu d’Afrique du Sud, le concept de balade avec les lions se pratique en cinq endroits au monde : Ile Maurice, Zambie, Zimbabwe, Afrique du Sud et Sénégal. Et c’est surprenant !
Ce n’est quand même pas tous les jours que l’on se retrouve à un mètre d’un couple de lions. On a plutôt l’habitude de les voir au zoo ou au bout de ses jumelles du haut d’un 4x4 blindé.
Une visite guidée et armée !
Tout commence au petit matin quand deux rangers viennent vous accueillir à l’entrée de la réserve.
Ils vous arment d’un simple bâton et donnent quelques consignes : marcher derrière les félins, à 2 mètres environ, tenir le bâton devant soi, ne pas avoir de vêtement flottant, ni de lunettes de soleil.
Sans discussion, tout le monde s’exécute, sans trop comprendre le pourquoi du comment. Sage et discipliné, le groupe suit les guides, armés pendant une centaine de mètres jusqu’au premier virage ou l’on tombe face à face avec un couple de lions. Le choc !
Ultime répétition des consignes, petite démonstration et en route pour une marche d’une heure. Pour nous rassurer, le premier guide donne quelques ordres aux félins qui obéissent et nous précise qu’ils sont bien nourris (1 âne pour 2, tous les trois jours).
Les félins semblent aux ordres, mais ce ne sont pas non plus des caniches.
A deux - trois mètres derrière les lions, on emprunte un couloir étroit pour accompagner les félins dans leur habitat coutumier et, plus ou moins rassurés, on suit leur évolution. La balade est ponctuée de haltes « Facebook » et photos de groupe. Histoire de jouer les photographes animaliers quelques instants !
Ils vous arment d’un simple bâton et donnent quelques consignes : marcher derrière les félins, à 2 mètres environ, tenir le bâton devant soi, ne pas avoir de vêtement flottant, ni de lunettes de soleil.
Sans discussion, tout le monde s’exécute, sans trop comprendre le pourquoi du comment. Sage et discipliné, le groupe suit les guides, armés pendant une centaine de mètres jusqu’au premier virage ou l’on tombe face à face avec un couple de lions. Le choc !
Ultime répétition des consignes, petite démonstration et en route pour une marche d’une heure. Pour nous rassurer, le premier guide donne quelques ordres aux félins qui obéissent et nous précise qu’ils sont bien nourris (1 âne pour 2, tous les trois jours).
Les félins semblent aux ordres, mais ce ne sont pas non plus des caniches.
A deux - trois mètres derrière les lions, on emprunte un couloir étroit pour accompagner les félins dans leur habitat coutumier et, plus ou moins rassurés, on suit leur évolution. La balade est ponctuée de haltes « Facebook » et photos de groupe. Histoire de jouer les photographes animaliers quelques instants !
Les principales étapes de l’éductour
Les Salines de Palmarin. Une belle piste au travers d’une forêt de palmiers et baobabs mène aux marais salants de Palmarin. Dans un paysage quasi lunaire, fait de trous de deux ou trois mètres, ce sont les femmes qui exploitent le sel produit par évaporation.
Le parc des Iles du Saloum. Ce parc national est le garant de la protection d’une faune en danger : chacals, chats sauvages africains, loutres, lamantins, tortues… C’est en pirogue que la visite est la plus agréable et aux détours des méandres que l’on rencontre des cueilleuses d’huîtres de palétuviers, des mangroves alors que les chacals apeurés, s’enfuient.
Le marché de Touba Nding. L’Afrique est un marché permanent. Sur ce continent tout s’achète, tout se vend partout et à tout moment, et ce depuis la nuit des temps. C’est un peu l’ancêtre du Bon coin. Haut en couleur, le marché hebdomadaire de Touba Nding propose tout pour la vie de tous les jours : légumes, viandes exposées en plein air, fruits exotiques, pneus usagés ou plus ou moins rechapés, bijoux, peaux de serpents, médicaments, canettes pleines ou vides… On peut même se faire couper les cheveux, confectionner un boubou ou une robe avec les tissus bariolés vendus sur place.
La capitale de la chaussure. On traverse en 4x4 une superbe zone de brousse sahélienne dans l’ancien royaume Boal. Baobabs, acacias, troupeaux de zébus, moutons, chèvres bordent la piste en latérite qui passe par des villages aux cases de chaume, avec leurs greniers à mil en osier tressé. Après Baba Garage, on arrive à Mekhé, capitale de la chaussure, en quelque sorte le Roman sénégalais. Partout dans le bourg, des ateliers artisanaux proposent une visite de fabrique (généralement sur 5 mètres carré !) et la vente de babouches et mocassins en cuir, de toutes couleurs, faits main pour quelque 10€ - négociable, bien sur !
Centre de pêche et Lac Rose. On emprunte la piste des charrettes pour atteindre Kayar, le plus grand centre de pêche du pays. Chaque jour, des centaines de pirogues, superbement décorées, ramènent des tonnes de poissons dans le port et se rangent, le long de la plage, sur plus de deux kilomètres. Un guide officiel commente l’arrivée des pêcheurs et le mode de fonctionnement : déchargement avec des seaux, mise hors d’eau des pirogues, négociation de la marchandise en tas sur le sable, chargement dans les charrettes, salaisons, fumage et séchage, vente à la criée des plus belles pièces.
On atteint le lac Rose, lac salé, rendu célèbre par le Paris-Dakar, qui, jadis, lui réservait sa dernière étape. Selon les heures, le lac passe par tous les tons du rose. C’est en fin d’après-midi que les couleurs de l’eau sont les plus belles, quand elles virent au rose-mauve sous un ciel d’un bleu soutenu.
Le parc des Iles du Saloum. Ce parc national est le garant de la protection d’une faune en danger : chacals, chats sauvages africains, loutres, lamantins, tortues… C’est en pirogue que la visite est la plus agréable et aux détours des méandres que l’on rencontre des cueilleuses d’huîtres de palétuviers, des mangroves alors que les chacals apeurés, s’enfuient.
Le marché de Touba Nding. L’Afrique est un marché permanent. Sur ce continent tout s’achète, tout se vend partout et à tout moment, et ce depuis la nuit des temps. C’est un peu l’ancêtre du Bon coin. Haut en couleur, le marché hebdomadaire de Touba Nding propose tout pour la vie de tous les jours : légumes, viandes exposées en plein air, fruits exotiques, pneus usagés ou plus ou moins rechapés, bijoux, peaux de serpents, médicaments, canettes pleines ou vides… On peut même se faire couper les cheveux, confectionner un boubou ou une robe avec les tissus bariolés vendus sur place.
La capitale de la chaussure. On traverse en 4x4 une superbe zone de brousse sahélienne dans l’ancien royaume Boal. Baobabs, acacias, troupeaux de zébus, moutons, chèvres bordent la piste en latérite qui passe par des villages aux cases de chaume, avec leurs greniers à mil en osier tressé. Après Baba Garage, on arrive à Mekhé, capitale de la chaussure, en quelque sorte le Roman sénégalais. Partout dans le bourg, des ateliers artisanaux proposent une visite de fabrique (généralement sur 5 mètres carré !) et la vente de babouches et mocassins en cuir, de toutes couleurs, faits main pour quelque 10€ - négociable, bien sur !
Centre de pêche et Lac Rose. On emprunte la piste des charrettes pour atteindre Kayar, le plus grand centre de pêche du pays. Chaque jour, des centaines de pirogues, superbement décorées, ramènent des tonnes de poissons dans le port et se rangent, le long de la plage, sur plus de deux kilomètres. Un guide officiel commente l’arrivée des pêcheurs et le mode de fonctionnement : déchargement avec des seaux, mise hors d’eau des pirogues, négociation de la marchandise en tas sur le sable, chargement dans les charrettes, salaisons, fumage et séchage, vente à la criée des plus belles pièces.
On atteint le lac Rose, lac salé, rendu célèbre par le Paris-Dakar, qui, jadis, lui réservait sa dernière étape. Selon les heures, le lac passe par tous les tons du rose. C’est en fin d’après-midi que les couleurs de l’eau sont les plus belles, quand elles virent au rose-mauve sous un ciel d’un bleu soutenu.
A propos d'Afrique Authentique
Afrique Authentique est une marque du tour-opérateur Ailleurs, acquis en 2012 par Marietton. Depuis 1995, il développe un savoir-faire sur l’Afrique et plus particulièrement sur le voyage « à la carte ».
Afrique Authentique est un TO dédié à 100% aux prestations sur-mesure, exclusivement en BtoB. Il opère sur les destinations suivantes : Afrique du Sud, Namibie, Botswana, Tanzanie, Kenya, Sénégal, Madagascar, Mozambique.
« Aventure ougandaise » est un nouveau circuit sur une destination peu proposée malgré sa richesse. Un regard différent sur l’Afrique, appuyé sur des prestations qualitatives (permis chimpanzés et gorilles inclus, croisière fluviale, parc national des volcans).
En outre, deux circuits ont été spécifiquement conçus pour des voyages en famille avec des enfants au Kenya et en Tanzanie.
Le groupe Marietton est une entreprise française détenue à 40% par une famille lyonnaise qui compte aujourd’hui 1 250 collaborateurs, 440 agences de voyages, 2 tour-opérateurs et un volume d’affaire de 1 250 M€.
Afrique Authentique est un TO dédié à 100% aux prestations sur-mesure, exclusivement en BtoB. Il opère sur les destinations suivantes : Afrique du Sud, Namibie, Botswana, Tanzanie, Kenya, Sénégal, Madagascar, Mozambique.
« Aventure ougandaise » est un nouveau circuit sur une destination peu proposée malgré sa richesse. Un regard différent sur l’Afrique, appuyé sur des prestations qualitatives (permis chimpanzés et gorilles inclus, croisière fluviale, parc national des volcans).
En outre, deux circuits ont été spécifiquement conçus pour des voyages en famille avec des enfants au Kenya et en Tanzanie.
Le groupe Marietton est une entreprise française détenue à 40% par une famille lyonnaise qui compte aujourd’hui 1 250 collaborateurs, 440 agences de voyages, 2 tour-opérateurs et un volume d’affaire de 1 250 M€.
A propos d'Aigle Azur
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Aigle Azur est une compagnie aérienne française du groupe GoFast, qui assure des vols réguliers depuis la France vers l'Algérie, le Portugal, le Mali, la Guinée, le Sénégal et la Chine.
Sa plate-forme de correspondance principale est l'aéroport de Paris-Orly.
Aigle Azur assure 2 vols par semaine au départ de Lyon pour le Sénégal (lundi à 14h et vendredi à 15h) avec escale à Marseille (à partir de 420 €). Retour de Dakar lundi et vendredi.
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